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lundi, 10 septembre 2018

À la recherche du temps perdu -1-


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Depuis ma lecture de "Ville close" par Franck Maubert, une envie m'a prise de retourner dans cette ville si particulière qu'est Richelieu. Mes attaches y sont multiples ; tout d'abord c'est le lieu de naissance de mon arrière-grand-mère Hermance Gilbert, dans la rue de la Galère en 1879, ensuite celui de ma grand-mère paternelle, née en 1899 sur la place des Religieuses. Ce fut le départ de mes recherches généalogiques en 1980,  toujours en cours actuellement. Quand j'ai entrepris l'arbre de mon mari, telle ne fut pas ma surprise de constater que, lui aussi, avait des ancêtres ayant vécu dans cette ville. Mais aucune chance de trouver un lien car, si mes ancêtres étaient artisans — les plus anciens ayant très certainement œuvré à la construction du château et de la ville — les siens occupaient des postes privilégiés dans le château-même et dans la magistrature de la ville. 

Mon premier séjour à Richelieu date de novembre 1969. Je venais juste d'être admise comme remplaçante dans l'éducation nationale et je fus envoyée au fin fond du département pour remplacer l'institutrice de la classe de perfectionnement qui s'était tuée en voiture. Pour éviter les déplacements quotidiens ( environ 65km séparent Tours de Richelieu) j'avais loué une chambre chez le vétérinaire qui habitait juste en face de l'école. J'y suis restée jusqu'en juin 1970 et ce fut déterminant pour le reste de ma carrière car c'est suite à ce remplacement que m'est venue l'envie d'enseigner aux enfants en difficulté scolaire. Oh, le chemin serait encore long pour y arriver car je n'étais encore même pas titularisée ...

Mes élèves dans le parc du château :

richelieu70a.jpg

À la rentrée de septembre 1970, on m'envoya alors au collège de Château-Renault, tout à fait au nord du département. L'ambiance y était détestable, il y avait alors une rivalité entre les professeurs certifiés  et les instituteurs faisant fonction sans le diplôme. J'avais une classe de 4e pratique. Une bonne fée avait dû se pencher sur mon berceau car une semaine après la rentrée, je fus appelée par l'inspection académique pour me notifier mon changement de poste :

— À partir de demain vous êtes nommée pour l'année complète sur le poste de la classe de perfectionnement à ... RICHELIEU !

En fait, je sus plus tard que c'est le directeur de l'école qui avait appelé l'inspection pour obtenir mon transfert.

Cette fois-ci je restai toute l'année scolaire à Richelieu. J'avais loué un  appartement dans la petite rue longeant l'église et je  rentrai à Tours (chez mes parents) le jeudi et le samedi. En février 1971 j'eus mon C.A.P et je passai l'épreuve orale dans la classe quelques semaines plus tard.

En juin 1971, je quittai définitivement la ville de Richelieu pour n'y revenir brièvement qu'en  2011 et hier. 

Donc hier je suis repartie sur les traces d'un passé qui fut heureux. J'ai repris la même route, Tours-Sainte Maure. J'avais l'impression de me traîner sur la route en raison du 80km/h et du nombre impressionnant de ronds-points. 

Le feu rouge à la sortie de Sainte-Maure a disparu, remplacé par un rond-point. Ayant quitté la route principale je décide alors d'augmenter la vitesse. Après Noyant je bifurque sur la gauche en direction de Pouzay. Tiens, les deux restaurants de poissons se font toujours face juste avant le pont sur la Vienne. Un peu plus loin la nouvelle route évite le village de Rilly-sur-Vienne. Encore un village qui se meurt peu à peu ...

Sur la droite on évite également Courcoué. Il me semble qu'autrefois la route traversait le village. 

Ah mais voici Richelieu, je passe la porte et je débouche sur la place des Religieuses (alias place du Collège). Je gare ma voiture juste devant mon ancienne école et là, premier choc de la journée :

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À vendre !

À suivre

Qui étais-tu, Louise CHAMP ? -2-


podcast

La petite Louise Marie Radegonde est née le 26 août 1860 au domicile de son grand-père maternel, Philippe Romain BOULARD, médecin à Richelieu.

CÔTÉ PATERNEL

Son père, René Auguste CHAMP, est né le 11 août 1816 à Jaunay-Clan dans la Vienne. Au moment de la naissance de Louise, il demeure à Sérigny (Vienne) où il est à la fois médecin et maire du village.

D'un premier mariage en 1842 avec Augustine Zélie MARTEAU, il a deux enfants :

— Amédée, né en 1844 et Marie Malvina, née en 1849.

Après le décès de son épouse en 1850, il se remarie à Richelieu le 5 juillet 1854 avec Camille Elisabeth BOULARD avec laquelle il a deux enfants :

Marie Romain, née à Richelieu en 1858, décédée à Sérigny l'année suivante, et Louise. 

Sur l'acte de décès de Louise en 1871, on apprend que son père est décédé. Je n'ai pas retrouvé l'acte.

Son grand-père, Pierre Auguste CHAMP, né à Bonnes (Vienne) en 1790 et décédé à Vendeuvre (Vienne) en 1853, avait épousé le 28 juillet 1812 Madeleine DUVAL, fille de Louis et Marie Magdeleine ROY.

Son arrière-grand-père, Pierre Leu CHAMP, marié à Geneviève MOURANT, était régisseur. Il décède à Poitiers en 1790.

CÔTÉ MATERNEL

Sa mère,  Camille Elisabeth BOULARD, est née à Orléans (Loiret) le 18 janvier 1830. Je n'ai pas retrouvé son acte de décès.

Son grand-père, Philippe Romain BOULARD, médecin, est né à Richelieu en 1802. Le 9 mai 1826, il épouse à Orléans Anne Honorine HUBERT, fille d'Augustin et de Françoise Félicité PELLETIER. Il décède à Richelieu en 1885. 

Son arrière-grand-père, Jacques François BOULARD, est notaire à La-Tour-Saint-Gelin. Le 30 frimaire de l'an VII, il épouse Eulalie Catherine Rosalie BERNIER à Richelieu.

Je vais continuer d'exploiter cette branche car j'ai déjà des ascendants BOULARD à Richelieu et je vais peut-être trouver une parenté commune avec cette famille.

Il m'a fallu à peine deux heures pour arriver à trouver tous ces renseignements. 

Ma prochaine recherche concerne un certain Jean THIBAULT. Sa tombe n'est plus qu'un amas de pierres, seule demeure cette plaque au sol :

Richelieu 066a.jpg