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jeudi, 15 avril 2021

La vie continue

Les jours se suivent et se ressemblent, remplis de monotonie. Je me lève extrêmement  tôt, entre 2 à 3h du matin. Il faut dire qu'à 20h, je suis couchée ! Il parait que Clémenceau faisait de même.

Quand il ne fait pas trop froid, je prends mon petit-déjeuner dans le jardin. Mais, avec les températures hivernales de ces derniers temps, il faut avouer que ce n'est pas arrivé souvent .

Ensuite, je me plonge dans les recherches généalogiques. Je viens de finir la généalogie d'un correspondant dont le père était Vendéen. J'ai trouvé assez rapidement ses ancêtres qui n'ont pas bougé d'endroit pendant plus de deux siècles. Dans le coup, je me suis retrouvée en plein cœur de la guerre de Vendée avec toutes les horreurs perpétrées par les colonnes infernales de Turreau. 

Depuis mon dernier passage, j'ai quand même réussi à faire une sortie avec une amie. Le jeudi 1er avril nous sommes allées visiter les ruines du château de Vaujours. Le propriétaire ouvrait le site ce jour-là ... Pour devoir le refermer trois jours plus tard en raison du covid.

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Je connaissais l'endroit pour l'avoir découvert en 1971 ; mais, à cette époque, il était impossible d'y accéder tant les ronces avaient amplement recouvert tout le site. Aujourd'hui, tout est gazonné et - vu de haut - cela ne manque pas de charme.

En des temps normaux, nous aurions probablement été déjeuner dans une petite auberge, mais là, covid oblige, nous nous sommes retrouvées comme deux petite vieilles, assises sur un banc face au lac de Château-la-Vallière, à  dévorer notre sandwich.

Côté jardin, je continue la mise en place des photos :

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J'ai reçu trois nouveaux tableaux : 

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Ah, j'oubliais, j'ai reçu ma première dose de vaccin. Alors que nous roulions en direction de Château-la-Vallière, j'ai reçu un appel de ma toubib qui me proposait de venir le lendemain. Elle avait réussi à se procurer trois flacons d'Astrazénéca auprès de la pharmacie et pouvait ainsi vacciner 18 personnes ! À ce rythme nous y serons encore en 2022.

Bref, je devrais en principe recevoir la seconde dose à partir du 4 juin. 

samedi, 11 janvier 2020

Funeste présomption

Dimanche dernier, j'étais allée au cimetière et j'avais constaté que la tombe des grands-parents de mon mari était en fort mauvais état.

Tôt ou tard elle va disparaître, avais-je alors pensé avec une certaine tristesse.

Ce matin, profitant d'une éclaircie, je suis retournée au cimetière pour photographier les tombes de quelques "célébrités tourangelles". En repassant devant le carré 14, j'ai fait un détour, pensant ôter les fleurs en plastique qui ont été déposées sur la tombe familiale.

Mais là, le choc ... La tombe avait disparu !  J'ai d'abord pensé que je m'étais trompée d'allée. Mais non, pas de doute, je suis bien au bon endroit.. À la place, j'ai trouvé ceci :

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Cette disparition m'a fortement perturbée et il a fallu que je téléphone à ma fille pour lui faire part de mon désarroi. Cette fois-ci c'est bien fini ...

jeudi, 09 janvier 2020

Les habitants du Carré 14

Dimanche matin, je suis allée rendre visite aux habitants du Carré 14, et, plus particulièrement, à trois personnes.

Depuis ma dernière visite, le lieu s'est considérablement dépeuplé et les espaces de verdure sont de plus en plus nombreux. Il faut dire que les demeures de beaucoup des locataires des lieux sont devenues insalubres, voire  dangereuses. Alors, elles sont démolies.

Démolie, c'est hélas le sort qui attend très probablement la demeure  devant laquelle je viens de m'arrêter. Réfléchissons, me dis-je, depuis quand ne suis-je pas venue, deux ans ? Trois ans ? ... Je fais la triste constatation de la décrépitude : basculement dangereux de la base, trous en surface, et de surcroît dépotoir de toutes les autres habitations  adjacentes qui ont disparu. 

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Ils sont seuls, tous les trois, dans un immense carré de verdure. Certes, il y a encore quelques voisins: Jean Royer, par exemple, ou bien encore Jean Meunier. C'est amusant de voir ces deux anciens maires de Tours qui se trouvent aussi proches !

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Je suis la seule personne qui vient encore leur rendre visite. Qui sont-ils ?

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La première arrivée dans les lieux fut Yvette. C'était en 1945 ...Infirmière en Algérie, mère d'un petit garçon âgé d'à peine un an, elle tomba subitement malade et fut rapatriée en France chez ses parents qui habitaient à l'époque Saint-Cyr-sur Loire. Elle décéda un mois plus tard. Elle avait vingt-huit ans.

En 1960, son père, Charles Henri, ancien receveur principal à la Trésorerie, vint la rejoindre. Il avait soixante ans.

Puis, en 1986, ce fut le tour de son épouse, Armande, âgée de quatre-vingt-dix ans.Ma fille Peggy l'appelait Mémé-gâteaux.

Aujourd'hui ils n'ont plus de famille pour s'occuper de leur tombe, il n'y a que moi, l'épouse du petit garçon d'Yvette. 

Alors, à quoi bon faire des travaux coûteux pour un lieu qui, de toute façon, est condamné à disparaître tôt ou tard ? Il n'empêche, ça fait de la peine .

On est bien peu de choses

Et mon amie la rose me l'a dit ce matin ... 

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16:24 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tours, cimetiere, tombes

lundi, 23 décembre 2019

Vivement l'année prochaine !

Vous ne pouvez pas savoir à quel point je déteste cette période des fêtes de fin d'année ! Me reviennent alors en mémoire trop de mauvais souvenirs, les complications d'organisation pour ne heurter personne, le stress des préparatifs, le choix difficile des cadeaux ... Bref, tout un ensemble de choses qui font de cette période un moment particulièrement désagréable. Et tous les ans c'est la même comédie !

Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas la seule à partager ce sentiment. Avant-hier, j'étais avec deux copines qui me racontaient leurs difficultés à préparer cet événement : d'abord la date - le 24 au soir ou le 25 à midi ? -, ensuite le menu. Je les comprends, elles ont des petits-enfants et la magie de Noël opère toujours sur eux. Elles sont alors obligées de composer avec les conjoints de leurs enfants. Apparemment ça n'est pas toujours très simple !

Pour moi, la question ne se pose pas puisque ma fille n'a pas d'enfants. Alors, ce sera un repas à trois à la maison.

On s'est mis d'accord pour le menu : soupe de poisson, agneau, fromage et salade de fruits. En fait pour nous ce sera un soir comme les autres. Le lendemain ils iront dans la famille de Thierry et moi chez ma cousine qui se sent bien seule depuis que sa fille ne lui donne plus aucune nouvelle !

Quant au réveillon de la Saint-Sylvestre, n'en parlons même pas, je serai au lit !

lundi, 05 août 2019

De la semence au pain

Mon boulanger habituel est actuellement en vacances et ne reprendra le travail qu'à la fin du mois. Je suis donc obligée de me rabattre sur une autre boulangerie. Pas évident si, comme moi, on recherche un véritable artisan qui utilise de la bonne farine. Tout le monde n'a pas la chance d'habiter Maure-de-Bretagne, là où se situe le fournil de Nicolas Supiot.

pain, artisan

Ça fait quand même plaisir de voir que tout n'est pas encore pourri dans notre monde !

   

12:28 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pain, artisan