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mercredi, 21 août 2019

L'histoire du photographe et de la petite fille

Hier soir j'ai regardé sur Arte la fin du documentaire concernant la guerre du Vietnam. Parmi les photos présentées, j'ai revu celle qui montre une petite fille dénudée courant sur la route après un bombardement au napalm. Ce cliché a fait le tour du monde. 

Cela se passait le 8 juin 1972 au-dessus du village de Trang Bang. L'armée sud-vietnamienne venait — par erreur — de bombarder un temple où les habitants sud-vietnamiens s'étaient réfugiés.

vietnam,trang bang,kim phuc,guerre,photo

Un jeune photographe sud-Vietnamien, Nick Ut, se trouvait sur les lieux au moment de la catastrophe

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et il a pris les clichés montrant les habitants sortant du nuage de fumée. Parmi eux, la petite Kim Phuc, dont les habits ont fondu sous l'effet de la chaleur :

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Dans le reportage on indique que la fillette a survécu à ses brûlures. J'ai voulu en savoir davantage et j'ai fait une recherche. Bingo ! 

Je vous laisse découvrir la suite de cette histoire qui, pour une fois, se termine bien !

La petite fille de la photo

jeudi, 15 août 2019

C'était un quinze août


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15 août 2000 : ce jour-là mon mari et moi avions retenu une table au Gardon frit à Pouzay. C'était une belle journée ensoleillée, un peu chaude même. Nous n'avions pas pensé que c'était le jour de la foire aux melons et que, par conséquent, il y aurait beaucoup de monde dans le village.

Quand nous arrivons à Pouzay, la route est fermée et nous sommes donc obligés de nous garer à l'entrée du village. 

La petite marche va nous mettre en appétit, dis-je à mon mari qui, fatigué, rechignait toujours à faire de longs trajets à pieds et commençait déjà à râler.

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Nous arrivons bientôt devant le restaurant, situé juste avant le pont sur la Vienne. Ils sont deux à se faire face, d'un côté le restaurant "Chez André", de l'autre côté "Le gardon frit" et les deux établissements sont spécialisés dans les fruits de mer. 

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On s'installe dans la cour intérieure, sous une treille, à l'abri du soleil. Le déjeuner est agréable, on se fait une cure de langoustines puis on termine le repas avec un sorbet maison.

Quand nous sortons du restaurant la foule a envahi les rues du village. Tranquillement nous rejoignons le parking puis nous rentrons à la maison en prenant des petites routes qui serpentent dans la campagne. Je me souviens que l'air était suffocant et nous roulions fenêtres ouvertes.

Une fois arrivés chez nous, nous nous affalons dans le salon. À mon habitude je m'endors tout de suite et à mon réveil (peut-être une heure plus tard), je m'aperçois que mon mari s'est également endormi dans le fauteuil. Mais son sommeil m'inquiète, il souffle fort et ne répond pas quand j'essaie de le réveiller. Mon mari est diabétique et doit se faire des piqûres quotidiennes. En général il gère assez bien son taux de glycémie.

J'appelle aussitôt le médecin de garde et lui explique la situation.

Vous lui avez pris son taux de glycémie ? me demande-t-il alors.

Non, mais je pense qu'il est en hypoglycémie.

Bon, j'arrive dès que possible.

Dès que possible ... Cela me parait interminable. Ce n'est que plus d'une heure après qu'il arrive enfin à la maison. Mon mari est toujours dans son fauteuil, inconscient. Le médecin essaie alors de lui prendre son taux de glycémie en le piquant dans un doigt, mais il n'y arrive pas. Finalement il appelle le SAMU. 

Je suis la camionnette des secouristes avec ma voiture, brûlant les feux comme eux pour atteindre le service des urgences à l'hôpital Bretonneau. Il est aussitôt pris en charge par un médecin urgentiste :

— Votre mari a un taux de glycémie extrêmement faible qui engage son pronostic vital. Nous allons le garder en observation.

Je me retrouve seule à la maison. Je pressens que l'avenir sera difficile à vivre ...  

15 août 2001 : c'est la foire aux melons à Pouzay et mon mari est mort il y a quinze jours.

15 août 2019 : c'est toujours la foire aux melons à Pouzay et je me souviens. Pour moi la vie continue malgré tout ...

mardi, 29 novembre 2016

STOP !


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En ouvrant un œil samedi matin vers 9h30, j'ai aussitôt repensé aux événements de la veille et l'angoisse d'avoir de nouveaux vertiges s'est bientôt emparée de moi. Allons-y doucement ! 

Une fois debout, tout semblait normal et j'ai pris un copieux petit déjeuner, n'ayant pas mangé depuis la veille à midi.

Ensuite, j'ai pris un rendez-vous pour passer une IRM ; la secrétaire médicale me propose la date du 16 décembre.

— Faites-moi parvenir votre ordonnance dans les plus brefs délais afin que je puisse vous inscrire. Je vous rappellerai dès réception pour vous informer de l'horaire.

Deuxième étape : la prise de sang. J'appelle donc une infirmière à domicile. Un quart d'heure plus tard, elle est chez moi.

Bon, le principal est fait, maintenant il ne reste plus qu'à attendre les résultats. La matinée s'écoule tout à fait normalement. J'essaie de faire le point :

Pas d'hypertension artérielle, bons réflexes aux tests neurologiques, pas de température, aucune douleur. Je reprends alors les résultats de ma dernière prise de sang datant d'un mois environ. Et là, tout à coup, une idée me vient en regardant le résultat du  ... CHOLESTEROL ! Je repense alors à une émission qui est passée sur Arte il y a quelque temps déjà et qui traitait du problème des médicaments, les statines, qui sont prescrites pour faire baisser le taux du cholestérol. Il semblerait que ces médicaments ont de très nombreux effets négatifs sur les organismes.

Les statines ! J'en prends depuis 2011 à raison de 10mg/jour. À cette époque j'avais en effet un taux de cholestérol un peu élevé (3,17g/l) et ma toubib m'avait donc prescrit un générique du Tahor (l'atorvastatine).

Aujourd'hui mon taux de cholestérol est à 2g/l ce qui est tout à fait dans les normes  (autrefois même on estimait que 3g/l était la norme). J'épluche alors la liste impressionnantes des effets indésirables et j'y trouve :

Sensations vertigineuses, bourdonnements dans les oreilles, perte de cheveux, éruptions cutanées, bref, tous ces petits soucis qui perturbent mon quotidien depuis un bon bout de temps.

Alors là, je dis STOP ! J' ARRETE LE TRAITEMENT.

La journée de samedi se passe tout à fait normalement (la veille au soir, je n'avais pas pris le comprimé de statine). Dimanche, pas de problème, hier idem. Je téléphone à ma toubib pour lui signaler. D'après elle, cela peut en effet être la cause des vertiges. Cependant elle me conseille quand même de passer l'IRM.

La secrétaire médicale du laboratoire vient de m'appeler ; elle a bien reçu l'ordonnance et mon rendez-vous est fixé au 30 décembre. 

Il est hors de question que je reste sous cloche jusqu'à cette date. Demain je pense aller faire quelques courses.

Quant au cholestérol, on verra dans quelques mois où j'en suis. Je mange sainement, je ne fume plus. Il ne me reste qu'à bouger un peu plus !

Quand on songe que les médecins américains ont songé mettre des statines dans les hamburgers et qu'en Angleterre, les statines sont en vente libre !

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à regarder l'émission qui suit :

—  Enquête : Le danger du cholestérol, mythe ou réalité, France 5 

 

samedi, 26 novembre 2016

Nuit de folie


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Rentrer chez soi à quatre heures  du matin, est-ce bien raisonnable ? Probablement pas, mais parfois, on n'a pas toujours le choix. C'est ce que je me suis dit ce matin en me mettant enfin au lit pour récupérer d'une journée mouvementée.

Tout a débuté vendredi matin. Premier accroc : en voulant me lever, je suis prise d'un violent vertige qui me fait aussitôt retomber sur le lit. Le sentiment de panique passé, je me lève doucement mais là encore, j'ai le tournis et je suis obligée de me rasseoir. Je laisse passer quelques secondes puis nouvelle tentative ; ça y est, je suis debout mais je me sens un peu étourdie. C'est sûr, il se passe quelque chose d'anormal, mais quoi ? Je pense aussitôt à un AVC, la hantise des personnes vivant seules ! Première urgence : ouvrir la porte d'entrée qui est fermée à clef. J'ai toujours la fâcheuse manie de laisser la clef dans la serrure. Deuxième urgence : prévenir Peggy et Thierry et leur demander conseil sur la marche à suivre. Par chance, Thierry est chez lui et il me propose alors de me conduire tout de suite chez mon médecin. Ma toubib me suit depuis plus de vingt ans et j'ai une grande confiance en elle. Le hic est que son cabinet est à 25km de là. De surcroît, ce matin là,  c'est son remplaçant ! Bref, après divers tests où il ne détecte rien d'anormal, il me fait une ordonnance pour passer une IRM cérébrale et une analyse sanguine pour dépister d'éventuelles carences. Il me conseille également d'appeler le 15 en cas de récidives durant le WE.

Le reste de la journée se passe sans heurts hormis deux ou trois légers vertiges qui durent très peu de temps. Je ne vous cacherai pas que je n'ai pas trop la pêche et à 20h je vais me coucher. Mais là, alors que je suis allongée sans faire aucun mouvement, je suis prise d'un violent vertige qui me fiche alors vraiment la frousse. J'appelle donc le 15 ; on me passe ensuite un médecin à qui j'explique la situation. Il me conseille d'aller aux Urgences et m'envoie alors une ambulance. Peggy est arrivée entre temps et comme il est inutile de stresser à deux, je lui dis de rentrer chez elle et que je la tiendrai informée de la suite des événements.

20h30 : j'arrive aux urgences de l'hôpital Trousseau. Déjà, dans le véhicule, les ambulanciers m'ont prévenue que la nuit risquait d'être un peu longue. Je connais, j'y suis déjà allée deux fois.

Je passe à l'accueil puis dans un premier sas où l'on remplit mon dossier médical, on me prend la tension, la température et, pour finir, on me fait pénétrer dans le couloir. Alors là, c'est le CHOC ! Plus de cinquante personnes assises, allongées sur des brancards,  marchant au milieu de ce foutoir , rouspétant,gémissant,  râlant, hurlant, pleurant, à l'agonie, en crise de démence, prostrées, etc.

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BIENVENUE AUX URGENCES ! L'infirmier m'annonce que je dois me montrer patiente car l'attente est d'environ ... 6 heures.

Alors je prends mon mal en patience, je me dis que mon cas n'est pas grave, que je suis finalement mieux qu'assise dans un avion pour un vol de 6h. Je somnole, réveillée parfois par les hurlements d'une vieille femme, puis une petite mémé qui appelle en vain "Infirmier, infirmier !",  ou encore par un homme qui ne cesse d'énumérer une liste de nombres (02.47...), probablement son numéro de téléphone. À la longue, il inverse les nombres, accélère le débit, puis divague complètement. Je papote un peu avec ma voisine de brancard qui vient de Saint-Épain ; elle est arrivée à 18h30. Tiens, au fait, quelle heure est-il ? AH, 23 heures ! Quand elle partira, je n'aurai donc plus que deux heures à attendre à peu près. Je replonge dans un léger sommeil. Comme j'ai posé mon manteau  sur moi, je le remonte discrètement de temps à autre pour vapoter ... Ça fait passer le temps. Les brancards ne cessent d'amener leur lot d'estropiés de la vie. Le personnel médical est remarquable de gentillesse, de rapidité. Comment peuvent-ils faire pour tenir le coup dans un tel enfer ? Malgré ça, il y a toujours des râleurs, des resquilleurs qui essaient de faire jouer leurs relations pour passer avant les autres. 

À 1h du matin ma voisine s'en va ; dans la pièce d'à-côté on amène un fou furieux, attaché sur son lit et qui ne cesse d'hurler des obscénités du style "J'vais t'niquer, fils de pute, putain de ta mère "...Il crache plusieurs fois sur le sol, essaie de se détacher, hurle de toutes ses forces qui semblent décupler par son état. L"infirmier finit par me trouver une autre place de parking et emporte mon brancard dans la pièce principale qui se vide peu à peu.

J'ouvre alors un œil et j'aperçois un bonhomme en robe de chambre qui s'approche du brancard, et touche mes pieds. J'ai l'impression qu'il veut m'enlever mes chaussures et je lui donne alors un coup de pied ! En me redressant, j'ai de nouveau un vertige et je me cramponne à la balustrade du brancard. L'homme de son côté me lance :

— Va te faire foutre ! et retourne s'asseoir en face de moi en me regardant d'un air haineux. Je comprends alors qu'il voulait tout simplement me couvrir les jambes avec mon manteau. Je lui présente mes excuses mais il reste vexé. Tant pis ! 

À côté de moi, une petite vieille crache ses poumons et postillonne à tout va. L'infirmière a beau lui dire 

— Mettez votre main devant la bouche ! elle continue de plus belle. Bonjour les microbes !

Il est 3h30 du matin quand je suis dirigée dans une chambre tamisée pour l'auscultation. Le médecin me fait refaire les mêmes tests neurologiques que ceux effectués le matin même chez ma toubib. Il revient un quart d'heure plus tard avec le diagnostic :

— Nous n'avons rien détecté d'anormal. Je vous conseille donc de passer une IRM au plus vite et d'effectuer aussi l'analyse de sang prescrite par votre médecin traitant. Au revoir madame !

Quatre heures du matin. Je suis devant l'entrée des urgences et j'attends un taxi privé, tous les taxis médicaux étant pris. Je vapote à l'air libre, ça fait tout de même du bien de respirer l'air frais ! 

Fin du premier acte.

À suivre

 

vendredi, 27 novembre 2015

118. Hommage national


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Pensée émue pour toutes les victimes du 13 novembre dernier :

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Tués au Bataclan :

Stéphane Albertini - Nick Alexander, 36 ans - Jean-Jacques Amiot, 68 ans - Thomas Ayad, 32 ans - Guillaume B. Decherf (Barreau-Decherf), 43 ans - Emmanuel Bonnet, 47 ans - Maxime Bouffard, 26 ans - Quentin Boulenger, 29 ans - Élodie Breuil, 23 ans - Claire Camax, 35 ans - Nicolas Catinat, 37 ans - Baptiste Chevreau, 24 ans - Nicolas Classeau, 43 ans - Anne Cornet, 29 ans - Precilia Correia, 35 ans - Elsa Delplace San Martin, 35 ans - Alban Denuit, 32 ans - Vincent Detoc, 38 ans - Elif Dogan, 26 ans - Fabrice Dubois, 46 ans - Romain Dunay, 28 ans - Thomas Duperron, 30 ans - Mathias Dymarski, 22 ans - Salah Emad El-Gemaly, 28 ans - Germain Ferey, 36 ans - Grégory Fosse, 28 ans - Christophe Foultier - Julien Galisson, 32 ans - Suzon Garrigues, 21 ans - Juan Alberto Gonzalez Garrido, 29 ans - Mayeul Gaubert, 30 ans - Matthieu Giroud, 39 ans - Cédric Gomet, 30 ans - Nohemi Gonzalez, 23 ans - Stéphane Grégoire, 46 ans - Pierre-Yves Guyomard, 43 ans - Olivier Hauducœur, 44 ans - Frédéric Henninot, 45 ans - Pierre-Antoine Henry, 36 ans -Mathieu Hoche, 37 ans - Pierre Innocenti, 40 ans - Nathalie Jardin, 31 ans - Marion Jouanneau, 24 ans - Milko Jozic, 47 ans - Jean-Jacques Kirchheim, 44 ans - Nathalie Lauraine, 39 ans - Marie Lausch, 23 ans - Renaud Le Guen, 29 ans - Gilles Leclerc, 32 ans - Christophe Lellouche, 33 ans - Antoine Mary, 34 ans - Cédric Mauduit, 41 ans - Isabelle Merlin, 44 ans - Fanny Minot, 29 ans - Yannick Minvielle, 39 ans - Cécile Misse, 32 ans - Marie Mosser, 24 ans - Quentin Mourier, 29 ans - Christophe Mutez - Hélène Muyal, 35 ans - Bertrand Navarret, 37 ans - Christopher Neuet-Shalter, 39 ans - Lola Ouzounian, 17 ans - David Perchirin, 45 ans - Aurélie de Peretti, 33 ans - Manu Perez, 40 ans - Franck Pitiot, 33 ans - Caroline Prenat, 24 ans - François-Xavier Prévost, 29 ans - Armelle Pumir Anticevic, 46 ans - Richard Rammant, 53 ans - Valentin Ribet, 26 ans - Matthieu de Rorthais, 32 ans - Estelle Rouat, 25 ans - Thibault Rousse Lacordaire, 36 ans - Raphael Ruiz, 37 ans - Madeleine Sadin, 30 ans - Lola Salines 28 ans - Patricia San Martin, 61 ans - Hugo Sarrade, 23 ans - Maud Serrault, 37 ans - Sven Silva Perugini, 29 ans - Valeria Solesin, 28 ans - Fabian Stech, 51 ans - Claire Tapprest, 23 ans - Ariane Theiller, 24 ans - Éric Thomé, 39 ans - Olivier Vernadal, 44 ans - Luis Felipe Zschoche Valle, 35 ans.

À La Belle Équipe, 92, rue de Charonne, dans le XIe

Ludovic Boumbas, 40 ans - Ciprian Calciu, 32 ans et sa compagne Lacramioara Pop - Marie-Aimée Dalloz, 34 ans - Romain Didier, 32 ans - Lamia Mondeguer - Justine Dupont, 34 ans - Romain Feuillade, 31 ans - Véronique Geoffroy de Bourgies, 54 ans, Cédric Ginestou, 27 ans - Michelli Gil Jaimez, 27 ans - Thierry Hardouin, 36 ans - Djamila Houd, 41 ans - Hyacinthe Koma - Guillaume Le Dramp - Victor Muñoz, 25 ans - Halima Saadi, 37 ans et sa sœur Houda Saadi.

Tués au Petit Cambodge, 20, rue Alibert, dans le Xe arrondissement :

Chloé Boissinot, 25 ans - Asta Diakité - Raphael Hilz, 28 ans - Amine Ibnolmobarak, 29 ans, Justine Moulin, 23 ans - Anna Petard Lieffrig, 24 ans et sa sœur Marion Petard Lieffrig, 30 ans - Sébastien Proisy, 38 ans - Stella Verry, 36 ans.

Tuées au café Le Carillon : Charlotte Meaud et Émilie Meaud, sœurs jumelles de 30 ans.

Tué au bar La Bonne Bière : Nicolas Degenhardt, 37 ans.

Tuée rue de La Fontaine-au-Roi : Lucie Dietrich, 37 ans.

Tué à son domicile : Stéphane Hache, 52 ans.

Tué au Stade de France : Manuel Colaco Dias, 63 ans.

Lieu du décès non confirmé : Kheireddine Sahbi, 29 ans - Anne Laure Arruebo et Cécile Coudon Peccadeau de l’Isle.