samedi, 30 mars 2013
59. Le lutin vert
C'est quoi cette espèce de chose bossue devant la fenêtre de ma cuisine ?
Ah, mais c'est Peggy !
Au moment de repartir, elle s'est aperçue que la pluie avait fait son apparition. Par chance, j'avais gardé ce protège-pluie rapporté du Vietnam ... Certes, ce n'est pas très esthétique, mais qu'importe !
Allez, bonne route !
Au fait, qui est arrivé le premier à Tours ? Thierry (en voiture) ou Peggy ?
05:51 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 17 avril 2012
83. L'invasion des Confédérés
En ce 19 avril 1972, une étrange mascarade évolue dans les rues de Tours. Que se passe-t-il donc ?
Vous le saurez en cliquant ICI.
06:36 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 07 décembre 2011
267. Le 7 juin 1971 à Tours
Entre 1000 et 2000 personnes s’étaient réunies dans le parc de Grandmont où se trouvait la Faculté des Lettres ; le temps était très mauvais, le ciel gris et bas n’était pas favorable à la photo.
Lire la suite ICI.
Notez bien que c'est un peu "chaud". ÉLOIGNEZ DONC LES ENFANTS.
18:16 Publié dans C'est arrivé le ..., Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (12)
vendredi, 08 juillet 2011
140. Le 8 juillet 1621
Ce jour-là naquit à Château-Thierry un personnage qui aujourd'hui encore reste connu des Français. C'est assez rare pour pouvoir le mentionner ! Avant de vous dévoiler son nom, je vais vous donner quelques indications pour vous mettre sur la piste :
C'est un écrivain, plus exactement un fabuliste. Vous avez trouvé je pense ? Non ?
Si je vous dis : le loup et l'agneau ?
Mais non, ce n'est pas Alphonse Daudet, lui raconte l'histoire d'une chèvre (celle du brave Mr Seguin).
Bon, alors ? Le corbeau et le renard ! Jean de La Fontaine bien sûr !
Je pense que tous les écoliers de France et de Navarre ont, un jour ou l'autre, récité une de ses fables animalières.
Tiens, j'en profite pour vous proposer une fable un peu moins connue, mais assez savoureuse.
La besace
Jupiter dit un jour : Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur.
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur,
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait ? — Moi ! dit-il, pourquoi non ?
N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ?
Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché :
Mais pour mon frère l'ours, on ne l'a qu'ébauché.
Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre.
L'ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre.
Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort,
Glosa sur l'éléphant, dit qu'on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ;
Que c'était une masse informe et sans beauté.
L'éléphant étant écouté,
Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles :
Il jugea qu'à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit, (animal d'une extrême petitesse)
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous,
Du reste contents d'eux. Mais, parmi les plus fous,
Notre espèce excella ; car, tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui.
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Fables, livre I, fable VII.
Aujourd'hui on emploie plus volontiers l'expression :
On voit la paille dans l'œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien.
18:12 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 18 octobre 2010
391. De tout et de rien
Aujourd'hui nous sommes le 18 octobre. Je voulais vous parler du salon des arts ménagers. En effet le premier salon ouvrit ses portes au Champ de Mars à Paris le 18 octobre 1923, à l'intitiative de Jean-Louis Breton, le sous-secrétaire d'état aux Inventions. Mais j'ai eu beau chercher, je n'ai rien trouvé de bien intéressant à dire sur le sujet. D'ailleurs il me semble bien que ce salon n'existe plus, ou alors il porte un autre nom. Comme si c'était dévalorisant de faire le ménage ! Bon, c'est sûr, ça n'a rien de très jouissif en soi... er
Autre date : le 18 octobre 1685. Ce jour-là, Louis XIV révoque l'Édit de Nantes. Il devient désormais interdit de pratiquer la religion protestante. Sur la ville de Tours, cette mesure entraina quand même le départ de plus de dix-mille personnes, soit environ le tiers de la population. Le secteur le plus gravement touché fut l'industrie de la soie. Du côté de mon mari, j'ai retrouvé des familles de protestants dans l'Indre. Ils ont abjuré leur religion afin de pouvoir rester et continuer leurs activités. À vrai dire, ils n'avaient guère le choix : c'était l'abjuration ou alors la fuite à l'étranger (principalement l'Allemagne, la Hollande et l'Angleterre) avec les risques que cela comportait : en effet, devant l'exode massif des protestants, Louis XIV avait ordonné leur arrestation aux frontières et beaucoup terminèrent leur vie sur les galères royales.
Voici l'acte retrouvé dans les registres de Villentrois et daté du 24 novembre 1685 :
On peut s'amuser à imaginer que dans vingt, trente, voire quarante ans, on sera peut-être amené à abjurer le catholicisme au profit de l'islam. Va savoir Edouard ! L'histoire n'est toujours qu'un éternel recommencement. Je vous laisse méditer ... Personnellement je m'en fous car il y aura déjà longtemps que je mangerai les pissenlits par la racine.
Là encore j'ai eu la flemme de faire des recherches plus approfondies car je crains fort que le sujet n'intéresse guère de monde.
Dans le coup, je me suis rabattue sur le jardin et j'ai tondu pour la dernière fois de la saison. J'ai ensuite tout rangé sous une bâche (tondeuse, table, chaises, tuyau d'arrosage). L'hiver peut arriver ...
17:23 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (6)