Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 12 juillet 2008

Victime d'un vol à main armée

C'est ce qui vient d'arriver à Valérie, actuellement en poste au Honduras. Par chance, elle n'a subi aucune violence. J'imagine cependant facilement la peur qu'elle a dû ressentir en sentant l'arme appuyée sur sa tempe !

C'est qu'en Amérique latine, on ne fait pas dans la dentelle ! C'est tout de suite l'arme sortie. Je suppose qu'elle va y songer encore longtemps, ça doit secouer de se sentir si près de la mort. Et tout ça pour récupérer quelques sous, une carte qui ne sera pas valide car il y aura une opposition. Porter plainte ne servira à rien, c'est monnaie courante dans ces pays...

Commentaires

Y'a pas besoin de courir si loin pour que ça arrive. Je pourrais te raconter l'histoire d'un mec descendu dans un bar à Jonzac, petite ville du sud Saintonge, un autre blessé par balle dans une petite cité de la même ville, un autre qui s'est pris deux balles à distributeur. Je pourrais te parler d'une personne agressée au couteau à Niort, à un distributeur. D'une femme agressée à la Roche sur yon, toujour à un distributeur. J'en connais des dizaines d'autres comme ça. Et Londres ? La dernière affaire a révèlé que des bandes vivent le couteau à portée de main... Sur lLondres d'ailleurs j'ai d'autres infos que les médias : je suis en rapport internet avec un jeune serveur (pour payer ses études) qui me cause du monde de la rue... Hem !

Écrit par : Guillaume | dimanche, 13 juillet 2008

Ce n'est pas le fait qu'elle soit au Honduras qui est important, elle pourrait tout aussi bien se trouver à Trifouillis-Les-Eaux-Grasses ou à Knoch-le-Zouth, le résultat serait le même. Si j'en parle ici, c'est que nous sommes plusieurs à la connaître et l'apprécier. On ne va pas s'amuser à faire l'inventaire de toutes les agressions dans le monde !

Écrit par : tinou | dimanche, 13 juillet 2008

Tu as pourtant mis en cause le Honduras : "qu'en Amérique latine, on ne fait pas dans la dentelle ! C'est tout de suite l'arme sortie" Comme si toujours et partout les voyous n'étaient pas prompt à sortir une arme. Je dirai même plus : en Amérique on peut, on a le droit de se défendre ou de défendre quelqu'un. Chez nous, se défendre, défendre quelqu'un, c'est le paquet d'emmerde qui te tombe sur la tête.
Tu considérait que c'était arrivé parce qu'elle était là bas.
Quant à compatir à sa souffrance : pour moi c'est une parmis d'autres. Je compatis autant, pas plus, pas moins. Qui se soucie de ma souffrance à moi ? Pas grand monde, et moins que je ne compatis à celle de l'humanité certainement. A quoi me servirai de grandes effusions virtuelles ?
Comme disait un guignol connu : "un prété pour un vomi"

Écrit par : Guillaume | dimanche, 13 juillet 2008

Sans commentaire !!!

Écrit par : tinou | dimanche, 13 juillet 2008

Je confirme que les rues de Tagucigalpa et de la plupart des villes d'Amérique latine, surtout centrale, sont plus chaudes que celles des pays européens et ce pour une raison toute simple c'est que les habitants y sont notablement plus pauvres. Si tu ajoutes à cela une police souvent corrompue (et c'est bien là le pire..), tu obtiendras un coktail détonnant. S'il en est encore temps, conseille à ton amie de ne surtout pas porter plainte, ça risque de lui couter de l'argent. Je me souviens avoir du financer les bonnes oeuvres de la police à Golfito au Costa Rica pour récupérer un moteur hors-bord, dont le vol (je l'ai appris par la suite) avait été orchestré par des complices de ces mêmes policiers qui me firent comprendre, par des allusions à peine voilées, en caressant la crosse de leur revolver que si je ne crachais pas au bassinet je risquais de perdre bien plus que mon moteur.Mais cela n'est rien. Dans cette même exquise station balnéaire, j'ai enjambé,pour aller déjeuner à terre (je n'aime pas sauter un repas), le cadavre d'un plaisancier avec qui je parlais encore la veille, plaisancier visiblement assassiné par son coéquipier (leur voilier était mouillé tout près du mien et j'avais entendu une violente dispute la nuit précédente), sans que cela n'émeuve le moins du monde la police locale dont un des représentants était attablé avec l'assassin présumé dans un coin de mon restaurant favori, occupé à prendre sa déposition (pas que sa déposition, je suppose)entre deux margaritas, un grand sourire aux lèvres. Le coéquipier ne fut jamais inquiété et quitta deux jours plus-tard à la barre du voilier cette annexe de l'enfer. Je passe sur l'histoire du touriste américain sauvagement battu, toujours à Golfito, alors qu'il rentrait de nuit à son hotel. Il se réveilla dans la rue à coté du cadavre d'un policier et fut evidemment accusé du meurtre par le même policier qui venait de tuer son collègue pour une sombre histoire de rackett dont l'argent n'avait pas été équitablement réparti. Ce furent des detectives engagés par l'épouse du touriste qui finirent par retablir la vérité. En attendant, le malheureux passa plusieurs semaines en prison, passé à plusieurs reprises à tabac pour lui faire avouer un crime qu'il n'avait pas commis. La resolution de l'affaire causa un tel scandale dans le pays que le ministre de la justice dut démissionner. Le plus amusant, si l'on peut dire, est que ce touriste avec qui j'avais sympathisé avant cette malheureuse affaire, m'avait appris qu'il était un ancien agent de la CIA à la retraite. Enfin bon, Golfito ça craignait un max!
Remarquable ta retrospective sur le rassemblement de vieux gréements à Rouen. Il y en a deux ou trois que j'ai reconnus, puisqu'ils ont déjà fait escale aux Marquises.
Ah, une dernière chose....le gars, là, qui a posté le commentaire avant le mien...non, non, ne le regarde pas, il nous observe...oui ce gars, je crois qu'il a un sérieux problème avec toi. Si j'étais toi, hein, tu vois ce que je veux dire...portes et fenêtres bien fermées, alarme branchée...

Écrit par : Manutara | lundi, 14 juillet 2008

Merci Manutara pour cet intéressant commentaire. En écrivant cette note j'ai d'ailleurs pensé à toi car tu avais raconté une fois sur ton blog une mésaventure qui t'était survenue là-bas ( je ne sais plus dans quel pays). On nous observe, tu es sûr ? ;))

Écrit par : tinou | lundi, 14 juillet 2008

Manutara > "....le gars, là, qui a posté le commentaire avant le mien...non, non, ne le regarde pas, il nous observe...oui ce gars, je crois qu'il a un sérieux problème avec toi. Si j'étais toi, hein, tu vois ce que je veux dire...portes et fenêtres bien fermées, alarme branchée..." écris-tu à mon endroit ? Bon, écoutes, tout ce que tu peux craindre, c'est qu'en écrivant des trucs comme ça j'appelle une jolie petite voiture blanche avec une petite lumière dessus pour t'emmener faire une petite promenade.
LA PARANO CA SE SOIGNE.

La corruption ça existe partout. Je connais un réseau de trafic de carte grise et controles technique de complaisance par exemple (j'en ai été victime et un ami aussi)... Comment se fait-il que les flics du coin refusent de prendre les plaintes ? Hem... Je ne dis pas qu'ils sont corrompus, mais ils doivent craindre pour eux-mêmes.
Peut-être qu'on n'est pas au niveau de l'amérique (encore que le silence étouffe bien des choses ici), mais on y va et plus vite qu'on le pense... Je connais une cité où, des 1990, fallaitas laisser sa bagnole plus de dix minutes sans être surveillée par deux solides gaillards évenuellement armés... Ca fait longtemps que l'on dénonce les zones de non-droit et que les réponses oscillent entre l'angélisme et la stupidité brutale. Il existe encore des zones de tranquilité relative quand on marche dans les clous et qu'on ne regarde ni à droite ni à gauche. Faut pas trop s'aventurer hors de sa bulle... Ou alors avoir du bol. Mais la peur n'évite pas le danger, au contraire : ELLE L'ATTIRE !

Bon, j'arrive, la mitraillette au coté, quatre poignards entre les dents ;-)
Enfin, ça prouve que j'suis pas encore complètement aveugle malgré les diagnostics qui me disentque je finirais comme ça... Mort De Rire !

Écrit par : Guillaume | vendredi, 18 juillet 2008

Les commentaires sont fermés.