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samedi, 01 novembre 2008

Des mélis-mélos

Mimi est passé me voir et j’ai eu l’envie de lui faire découvrir un nouveau restaurant à Tours. Quand nous arrivons, un serveur nous place à une table de deux, près d’un mur. La table est bancale, je le repère assez vite, au moment où le sommelier remplit les verres.gambas.jpg

Bientôt on nous apporte d’énormes gambas que l’on met à griller soi-même sur un grill posé près de la table. Mimi se charge de la cuisson car je n’ai pas envie de me lever à tout bout de champ. Diverses sauces accompagnent ces gambas.

Dans ce restaurant le nombre de serveurs est impressionnant. Quelquefois, ils viennent s’asseoir à notre table, ou bien encore discutent entre eux. J’entends que l’on m’appelle à un haut parleur. Il faut dire que dans ce restaurant, tous les gens sont appelés par leur prénom.

Arrivent ensuite des assiettes contenant des poissons entiers. Comme je n’en veux pas, je les fais rouler dans une serviette en papier afin de les faire disparaitre de ma vue. Mimi me montre alors le poisson qui est dans son assiette et commence à m’expliquer la façon de lever les filets :

Inutile, je sais découper un poisson, mais je n’en veux pas. N’insiste pas !

Après la bouteille de vin blanc, voici qu’on nous apporte une bouteille de vin rouge. Personnellement je m’abstiens d’en boire car je pense au retour en voiture. D’un seul coup, le décor change, notre table est soudain à l’extérieur. On nous apporte le dessert. Sur une espèce de planche en bois noir se dressent des petits monticules de toutes les couleurs, ressemblant à de la gélatine. Il s’agit pour nous de retrouver les ingrédients qui composent ces petits tas. Dans mon assiette il y a une minuscule petite souris vivante. Je la prends avec précaution et vais la déposer derrière le grillage qui entoure le jardin. Je ne saurai jamais la fin de cette soirée car brusquement je change de lieu et d’activité.

Cette fois-ci, je suis au milieu d’un groupe d’étudiants en psychologie (tout du moins je le suppose). Nous sommes répartis en petits groupes dans une pièce d’une maison inconnue et nous recevons des personnes. Le but de l’exercice est de démolir « psychologiquement » les gens, de leur faire perdre leur sang-froid, de les rendre vulnérables, bref… de les dépersonnaliser. Comment ? En leur posant des questions qui les perturbent. Durant cette expérience, je réussis, par mes questions, à déstabiliser ainsi plusieurs personnes. A la fin de la séance, j’ai été repérée par le professeur, une sommité dans son domaine.

 Méfie-toi, me dit un étudiant, tu risques d’en payer les conséquences. Il va tout faire maintenant pour te ridiculiser devant les autres.

On se retrouve alors dans une salle de classe archi bondée. Tout le monde a une place, sauf moi qui me retrouve avec pour unique siège une chaise de classe maternelle et pas de table. Je demande à mon voisin du papier et un crayon car je n’ai rien pour écrire. Le prof a déjà commencé son cours. Quelques mots me reviennent en mémoire : erika, hansen,  puis d’autres  mots à consonnance allemande…

Soudain, je suis apostrophée par le prof qui me demande d’aller au tableau pour dessiner une femme qui fait du ski en robe. Je lui rétorque qu’on ne fait pas de ski en robe car c’est peu pratique. Mais bon, puisqu’il y tient… Je commence donc mon dessin : d’abord le tronc, très suggestif d’après les murmures que j’entends derrière moi, puis la tête( flûte, trop petite) les cheveux, longs. Je raccroche deux bras, beaucoup trop longs eux aussi. Restent les jambes et je m’aperçois que je n’ai pas assez de place pour les pieds car mon dessin est trop en bas du tableau. Mais comme je ne veux pas avouer mon erreur, je déclare qu’il s’agit d’une femme naine !

Je me suis réveillée aussitôt après.    

08:57 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Ds nos rêves ns avons tendance à ns minimiser par rapport aux autres.

Bisou

Joan

Écrit par : Joan | samedi, 01 novembre 2008

Ma pauvre Joan, s'il n'y avait que dans les rêves ! Je parle pour moi, bien entendu.

Écrit par : tinou | samedi, 01 novembre 2008

nos rêves renforcent ce sentiment ,

y a t'il un remède ?

peut-on changer les Humains ?!

Bisou

Écrit par : Joan | samedi, 01 novembre 2008

Les commentaires sont fermés.