mardi, 16 décembre 2008
C'est à y perdre son latin
La réforme, on n'en veut pas !
Paroles prononcées par une jeune lycéenne il y a quelques minutes à la télé. Ah bon ? Et pourtant en juillet dernier, un texte commun avait été signé enre le ministre de l'éducation et les représentants des syndicats lycéens. Parce que, maintenant, les lycéens sont syndiqués. Tout semblait se présenter sous les meilleurs auspices. Mais aujourd'hui rien ne va plus. Et c'est de nouveau la pagaille dans les rues et bientôt le saccage organisé des lycées. Ça a d'ailleurs commencé ce soir dans quelques lycées de la banlieue parisienne. Les lycées de province ne vont pas vouloir être en reste.
Aujourd'hui le ministre a annoncé le report de la loi concernant les classes de seconde à l'année prochaine. On pourrait penser que tout rentre dans l'ordre. Mais non. Le foutoir continue. Les lycéens EXIGENT maintenant le retrait pur et simple du projet de loi de réformes des lycées.
Les lycéens exigent... Je préfère aller me coucher et rêver d'un temps où les lycéens avaient comme seule exigence l'envie d'apprendre.
20:52 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
Ces éxigences lycéennes, ne font que confirmer ce que je pense depuis un certain temps. D'abord les lycéens se fichent de ces réformes comme de leur premier MP3, ils ne les ont probablement même pas lues étant donné que bon nombre d'entre eux ne sait tout simplement plus lire. Ensuite, ce qui les intéresse, en fait, c'est de tester la toute puissance de leur jeunesse, car s'il y a bien une chose qu'ils ont comprises, les jeunes, c'est que désormais l'idôlatrie dont ils sont l'objet s'est progressivement déplacée du domaine esthétique, au domaine professionel et économique, pour, enfin, commencer à occuper le terrain politique. Martine Aubry, au lendemain de son élection à la tête du PS, n'a-t-elle pas proclamé que désormais, elle allait s'entourer de jeunes, un peu comme si ce rajeunissement des cadres lui tenait lieu de programme? On pourrait sourire de cette idolâtrie jeuniste en se disant que ce n'est qu'une passade, que le bon sens reviendra, que tout finira par rentrer dans l'ordre, que l'âge aidant...Mais non, personne n'osera sonner la fin de la récréation, de la "recréation", devrais-je dire, commencée en 1968, parce que personne, croyant ou non, absolument personne, n'osera s'attaquer à ces dieux que sont devenus les jeunes. Je rappelle qu'on songe à remettre le délit de blasphème à l'ordre du jour. Or un culte, au travers de l'objet du culte (le ou les dieux), s'attache à vénérer un certain nombre de valeurs. Mais la jeunesse, par définition, est un sac vide qui ne demande qu'à se remplir au contact des générations précédentes. Or ce lien existant depuis la nuit des temps, qui unissait les générations les unes aux autres, auquel on donnait le nom d'apprentissage, est désormais rompu. Comment les dieux que sont les jeunes pourraient-ils apprendre de ces rebuts de l'humanité que sont désormais devenus les vieux? Je n'arrive pas non plus à plaindre ces derniers qui se font si facilement manipuler par la jeunesse et, à quatre patte, la langue pendante, l'oeil larmoyant, baisent les pas de ces faux dieux, espérant d'eux une caresse distraite ou tout simplement un répit sur le chemin de la relégation. Mais il n'y aura aucun répit, pas plus qu'il n'y en eut sous le troisième Reich pour tous ceux qui crurent qu'en se soumettant benoitement aux diktats insupportables des nouveaux maîtres, ils sauveraint leur peau. Ceux qui ne moururent pas dans les camps, furent reduits en charpille sur les champs de bataille!
Je prédis donc que le jeunisme, cette coquille vide, sera la fin de l'occident. Puisse l'extrême-Orient, encore voué au culte des ancêtres, se préserver de cette peste.
Écrit par : manutara | mercredi, 17 décembre 2008
Pour des ex "soixantehuitards" je trouve que vous avez mal vieilli et êtes un peu devenus des vieux cons et ça c'est pire que tout !...
Écrit par : Durigard Joël | mercredi, 17 décembre 2008
à Durigard Joël ( ou Alphonse Machinchose) : comme vous y allez ! Tout de suite les grands mots, les gros mots. Ainsi donc nous sommes de vieux cons ? Probablement, si vous le dites, c'est que ça doit être vrai quelque part.
Personnellement je trouve votre jugement un peu hatif et manquant d'étayage. Mais cela ne me choque pas, je dirai même que ça me fait sourire ! Si, si, je vous assure...
Par contre je tiens à préciser que je ne suis pas une ex "soixantehuitarde". En 68, je préparais le bac et j'avoue que je n'avais pas le temps d'aller manifester. D'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, une infime minorité de lycéens prirent part aux manifs. Et puis, on ne peut comparer que ce qui est comparable. Mai 68 fut avant toute chose un mouvement visant à faire sauter les chaînes qui nous retenaient. Le changement engendré fut sans doute un peu trop brutal et manquant de garde-fous. On est passé trop vite du "tout interdit" au "tout permis". C'est dommage.
La vieille conne vous souhaite une bonne journée.
à Manutara : je pense que tu étais encore en culotte courte en 68, non ? Le culte des ancêtres dans les pays asiatiques est effectivement très fort, je l'ai constaté au Vietnam, surtout dans les campagnes. Mais il tient beaucoup aussi de la nécessité économique. Les vieux n'ont aucune ressource et ne peuvent compter que sur la famille pour une prise en charge.
Écrit par : tinou | mercredi, 17 décembre 2008
Une odeur de kugelhof flotte dans l'air, mon petit dort encore, la maison est silencieuse, je te lis, que du bonheur. Et je me souviens avoir manifesté mes années de lycée ou d'université durant en scandant " X années déjà, coucou nous revoilà !" ...
Écrit par : pierre | mercredi, 17 décembre 2008
En culottes courtes, n'éxagérons rien! J'avais treize ans quand même!
Quant à la réaction de Durigard elle entre dans la droite ligne de ce que j'écrivais: haine des vieux, incompréhension devant le refus d'accepter la prétendue supériorité de la jeunesse et surtout, il n'a probablement pas lu une ligne de ce que tu as écrit ou de mon commentaire.
Ah, si tu avais mis comme titre...A fond, avec les jeunes....cela aurait été une autre histoire.
A mon avis, c'est un vieux, sa référence soixante-huitarde l'a trahi. Un vrai jeune, lui, s'imagine que l'histoire a commencé à sa naissance dans les années 1980- 1990, donc mai 68.....
Tiens, puisque je suis là, je vais en rajouter une couche. Le film primé à Cannes cette année, reflète bien l'inversion du système de valeurs où l'on voit la classe faire la leçon au maître. Dans cette optique, je pense que le choix du jury est totalement justifié. Une tentative de message subliminal? A chacun de juger...
Écrit par : manutara | mercredi, 17 décembre 2008
c'est pas trop grave ... si elle n'y perd
... que son latin
un vieux CON de 68 ... et fier de l'être
... j'avais 25 ans ... et 2 enfants
... Jo,
Écrit par : jo | mercredi, 17 décembre 2008
Bonjour. Je suis presque un vieux con en âge mais il y a aussi des vieux cons de tous les âges et de toutes les époques. Ceci dit, je ne supporte plus l'intolérance qui règne désormais sur les innombrables blogs politiques et autres ainsi que le prosélytisme plus ou moins déguisé qui découle parfois des commentaires.
Chacun à ses idées et a le droit d'en avoir mais pourquoi vouloir à tout prix les faire connaître si ce n'est pour convaincre les autres qui, en plus, ne le seront jamais.
On se connait depuis "un certain temps" Tinou et je sais que tu as l'habitude de dire ce que tu penses. Mais en faisant cette note, je te soupçonne un peu de vouloir attiser le feu... par plaisir.
Salut à Pierre et à son jardin , en passant.
Écrit par : Bernard | mercredi, 17 décembre 2008
J'ai beau relire ton post Tinou, je n'y vois pas l'ombre du moindre souffle d'intolérance. Par contre, il y a comme une odeur de blasphème qui plane sur tes écrits. L'idée qu'éventuellement, peut-être, les lycéens en font un peu de trop sur ce coup là.
D'ailleurs le langage employé par Bernard est un langage religieux. Ne parle-t-il pas de prosélytisme? C'est en général le terme qu'emploient les adeptes d'un culte pour voler dans les plumes des adeptes d'un autre culte.
J'adore aussi : "chacun a le droit d'avoir ses idées mais pourquoi vouloir les faire connaître?" Cela a toujours été l'argument clé de toutes les dictatures: vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais gardez vos opinions pour vous. Quand les jeunes parlent, les autres se taisent, un point c'est tout!
Allez, Tinou, il ne te reste plus qu'à faire ton autocritique...
Écrit par : manutara | mercredi, 17 décembre 2008
Moi, religieux ? Non jamais. C'est même risible pour qui me connait car je suis athée depuis toujours.
Dictateur parce que j'ai osé dire que les discussions politiques me fatiguent ? Ridicule... La voila bien l'intolérance habituelle.
Allons, je crois qu'il vaut mieux arrêter là. Je vais simplement ajouter que je suis entièrement du même avis que Tinou sur la question des lycéens... Mon propos était autre.
Salut Tinou et à la prochaine... sur un sujet plus zen.
Écrit par : Bernardd | jeudi, 18 décembre 2008
à Pierre : coucou ! "Une odeur de kugelhof" ... J'arrive ! J'ai découvert récemment qu'on pouvait aussi faire un kugelhof salé. Je ne connaissais que le sucré jusqu'à présent. Bonne continuation Pierre.
à Jo : eh oui, la vie passe bien vite quand même !
à Bernard : loin de moi l'idée de vouloir convaincre qui que ce soit ! Par contre, on ne peut m'empêcher de dire ce qui me plait ( encore une chance). Je suis tout de même chez moi sur ce blog. Quant à vouloir attiser le feu par plaisir... Tu n'es pas loin de la vérité, je l'avoue. C'est mon côté vieille râleuse. L'avantage de cette note, c'est qu'elle suscite des commentaires !
à manutara : heureusement que nous ne sommes plus au Moyen-Age sinon j'aurais eu affaire à l'Inquisition !
Mon autocritique ? Tu y tiens vraiment ?... Oui, monsieur, je reconnais avoir voulu tirer à boulets rouges sur une CERTAINE partie de la jeunesse actuelle ( je précise que je ne généralise pas) que je considère comme ignare et nombriliste. Mais comme je suis quand même tolérante, je finirai en disant : il faut leur pardonner car ils ne savent ce qu'ils font. La faute en revient surtout à la société dans son ensemble. Nous avons tous une part de responsabilité dans la mesure où ne sommes plus capables de transmettre des valeurs profondes et durables. Nous n' avons engendré qu'une floppée de pantins dont la seule préoccupation est la possession matérielle de biens de consommation. Bon, j'arrête là mes propos car je ne suis plus dans l'autocritique.
Bonne journée manutara !
Écrit par : tinou | jeudi, 18 décembre 2008
à Bernard : tu es toujours aussi matinal que moi car ton commentaire s'est affiché au moment où je mettais le mien. Mais non, nous n'allons pas nous fâcher, et puis, de temps à autre, ça fait du bien de lancer quelques piques ! ÇA CHANGE DU RONRON HABITUEL...
Bon, promis, je reviens à des sujets plus neutres, au moins jusqu'à Noël.
Amitiés.
Écrit par : tinou | jeudi, 18 décembre 2008
Et oui, devant ce déferlement (inhabituel) de commentaires sur le blog de Tinou, je vois bien que ce sujet PASSIONNE !
Je me permets donc de mettre mon avis, si vous le permettez.
Un petit rappel préliminaire :
1986, loi Devaquet qui prévoit une sélection des étudiants, pardon lycéens et pas encore étudiants, obligatoirement bacheliers avant l'entrée en fac.
La ruée de lycéens et d'étudiants dans la rue. Comment, on veut nous interdire l'entrée à l'université !!?? Cela ne se passera pas comme çà !
Le "bordel" s'installe et en définitive, le gouvernement de l'époque retire la loi.
Les syndicats étudiants, qui crient victoire, ne voulaient pas que de "simples bacheliers" se retrouvent sur le marché du travail et, bien sûr, au chômage avec ce seul diplôme qui ne sert pas (plus) à grand'chose.
Le bilan : les lycéens peuvent depuis entrer à la fac (avec ou sans le bac en fonction des différents facultés dites "poubelles" ou non), suivent une puis 2 années, puis 3ème année et se retrouvent devant une entrée en master 1.
Alors là, problème, car il faut accepter la sélection, avec 3 ans de plus qui n'ont servi à rien, sinon de permettre à nos chères têtes blondes de râper un peu plus leurs fonds de culottes sur les bancs de facultés non reconnues par le monde professionnel et classées parmi les dernières du monde occidental.
Les mauvais élèves de terminale sont les mêmes 3 ans plus tard, pire encore !
Je ne parle même pas de l'entrée en master 2 où (prenons une "fac poubelle" par exemple, la psycho) seulement 10 à 12% des master 1 franchissent la barre de sélection.
Vous êtes choqués par "fac poubelle", et bien taper donc sur Docteur Google le terme "facultés poubelles" et vous serez certainement surpris, puisque vous faites partie des innocents.
Mon avis donc : ces futurs jeunes majeurs (et je ne dis pas adulte, nous verrons cela dans 6 ou 7 ans, PEUT-ETRE) ne méritent même pas le coup de pied dans l'arrière train qui leur ferait prendre conscience de la réalité de la vie.
Je suis rassuré, ils ont encore trouvé le moyen de ne rien faire et de f... le bordel, chaque année qui passe, comme ils ont une année entière pour chercher, évidemment, ils trouvent !
Ils feraient mieux de travailler et de réfléchir un peu (s'ils le peuvent quand on voit l'étendue du désastre du niveau général bac) sur leur réel avenir.
Et oui (je reprends mon terme du début), quand on regarde autour de nous, il n'y a plus beaucoup de (jeunes) courageux.
Quand on les embauche, la première question est combien je gagnerai, la 2ème est sur les horaires de travail, la 3ème quand je pourrai prendre mes vacances. Et tout cela avant même d'avoir commencé une seule petite journée dans l'entreprise.
J'ai connu un temps où on demandait quelque chose APRES avoir fait ses PREUVES.
Mais, pas de problème, nous sommes classés en 19ème position sur les 27 pays de la zone euro au passage en 6ème et je n'ose même pas penser à la valeur de notre bac.
Maintenant, AVANT de répondre à ce commentaire, renseignez-vous d'abord sur tous les sujets repris et remettez en cause vos certitudes (pour les souteneurs des manifs actuelles).
Sinon, il va bientôt être temps de commencer à chercher le motif du bordel de l'année scolaire 2009/2010.
Et si les pseudos mouvements étudiants se mettaient d'accord avec le gouvernement, hein ??
Mais dites donc, pour revenir sur la loi Devaquet, beaucoup de jeunes sont étudiants 2 ou 3 ans de plus, pendant ce temps-là, ils ne sont pas chômeurs ...
A bientôt de ne pas vous lire
Écrit par : gg | jeudi, 18 décembre 2008
Notez juste que si j'ai employé l'expression "vieux cons", ce n'était pas une insulte mais un constat !....
Bon vous n'aimez pas les jeunes.. c'est votre droit après tout.... Vous êtes des "réac" mais dans votre cas c'est pas si grave !.... ;-))
Joyeuses fêtes à tous !...
Écrit par : Durigard Joël | jeudi, 18 décembre 2008
"Tout semblait se présenter sous les meilleurs auspices. "... C'est votre phrase, Tinou dans le début de votre texte... Je rectifierai si vous me le permettez... "Tous, vous devriez vous présenter dans les meilleurs hospices !..." non ?...
Ah au fait.. Je suis né en octobre 1942.... J'ai 66 ans....
Arffff !.. ;-)))))
Écrit par : Durigard Joël | jeudi, 18 décembre 2008
à Gégé : bah dis donc, quand tu commentes, c'est du sérieux !!! Demain je reste au chaud... A lundi donc !
à Durigard Joel : on ne peut pas dire que je n'aime pas les jeunes. Ma meilleure amie est d'ailleurs une petite jeune. Ce qui me déplait surtout, c'est le comportement de certains jeunes...
Mais après tout, cela n'a guère d'importance.
66 ans ? Mazette, vous serez avant nous à l'hospice !
Écrit par : tinou | jeudi, 18 décembre 2008
Hé, hé, j'avais donc raison quant à l'âge de Durigard!
Le problème ce ne sont pas les jeunes, faut-il le répéter, puisque tout le monde a été jeune, ni les vieux puisque tout le monde (c'est tout le mal qu'on souhaite aux jeunes) sera vieux un jour, le problème c'est bel et bien le jeunisme, cette idéologie nauséabonde qui rompt la chaîne humaine et saucisonne la société en tranches d'âge en n'accordant droit de cité qu'à l'une d'entre elle, les jeunes, qui entre nous soit-dit, sont les premières victimes de cette forme d'eugénisme en les condamnant à ne se "reproduire" qu'entre eux tout comme les dieux de l'Olympe.
Juste un dernier mot, le jeunisme touche toute la population, sans distinction d'âge. Il suffit de regarder les passants dans une rue pour voir des quiquagénaires déguisés en adolescents.
Écrit par : manutara | jeudi, 18 décembre 2008
Pour GG :
Je viens de lire votre texte... qui m'est apparemment destiné puisque vous finissez par "A bientôt de ne pas vous lire.... " Phrase qui ne veut strictement rien dire soi dit en passant...
Dire que les jeunes sont de plus fainéants est complètement faux ("Et oui (je reprends mon terme du début), quand on regarde autour de nous, il n'y a plus beaucoup de (jeunes) courageux") ou alors peut être avez-vous des exemples précis à nous citer...
Mais enfin on ne va pas se battre...
Ah juste une question pas méchante pour deux sous... Vous employez (dans le 4ème paragraphe de votre texte) ces mots : f... le bordel...
Pourquoi ces points de suspension sur le mot "foutre" ?.. Parce que c'est un gros mot pour vous ?... pour rester "correct" ? mais alors pourquoi avoir écrit "bordel" plus loin et en toutes lettres ?....
Pour Tinou :.. Je vous salue madame parce qu'en fait je vous aime bien, vous et votre blog que je lis souvent.... Je respecte votre sang froid et votre humour...
Écrit par : Durigard Joël | vendredi, 19 décembre 2008
Pour en finir une bonne fois pour toute avec cette note sur les jeunes, je vous remercie messieurs pour ce débat d'idées et je souhaite à chacun d'entre vous une excellente journée !
Écrit par : tinou | vendredi, 19 décembre 2008
Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeun's cons
Qui n'le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un type qui balance entre deux âges
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Georges Brassens
Écrit par : Georges Brassens | vendredi, 19 décembre 2008
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