255. Les fous furieux sont lâchés

Exceptionnellement j'ai regardé aujourd'hui la fin de l'étape du Tour de France. Il fallait vraiment que je m'ennuie !

L'arrivée était à Verbier, en Suisse. Quand j'ai pris l'émission les cyclistes étaient à une vingtaine de kilomètres du sommet. Personnellement j'ai beaucoup de mal à supporter les images de certains des spectateurs présents sur le bord de la route, ces fanatiques, braillards, exaltés, qui risquent à chaque moment de faire tomber les cyclistes par leurs gestes complètement irresponsables ! Ils tapent dans le dos des coureurs, leur balancent de l'eau en pleine figure, leur masquent la route en brandissant des drapeaux ou bien encore se mettent à courir près de leur idole (?) en hurlant... Je n'arrive pas à comprendre comment on peut être à ce point excité, ça me dépasse totalement et je ne respire vraiment que lorsque les barrières apparaissent sur le bord de la route.

Je préfère -et de loin- la compagnie des petits cochons. Eux, au moins, quand ils braillent, ils ont une bonne raison ! Ceux-là ont bien compris qu'on leur réserve un mauvais sort. Ils sont vivants, mais solidement attachés sur la moto. Ils ont tellement peur qu'ils vont bientôt vider leurs entrailles sur les autres cochons situés dans les cages juste en-dessous. On peut toutefois se consoler en pensant qu'ils ont eu une vie agréable, en liberté, à la différence de leurs congénères élevés en batterie !