samedi, 22 août 2009
298. Les retrouvailles
Je vous avais déjà raconté la visite que j'avais effectuée chez la mère de ma copine d'enfance Joëlle. Aujourd'hui ont eu lieu les retrouvailles au même endroit. Une fois de plus je me suis égarée dans Tours-nord. Mais comme j'avais prévu le coup, j'étais partie avec de l'avance sur l'heure du rendez-vous. J'appréhendais un peu cette rencontre. J'avais eu le temps de réfléchir et je m'étais dit que finalement nous n'aurions pas grand chose à nous dire, une fois les souvenirs d'enfance évoqués. Nous avions eu chacune un parcours de vie très différent et nous n'avions plus aucun lien affectif. Quand madame P. m'a téléphoné pour m'inviter à déjeuner, j'ai failli me rétracter, mais elle semblait si heureuse de m'inviter que je n'ai pas osé refuser.
Me voici donc devant la porte de l'appartement, un bouquet de fleurs à la main. Une dame ouvre. Est-ce ma copine ? Si c'est le cas, je ne la reconnais absolument pas. Ça commence plutôt mal.
Bonjour, je suis Raymonde, la sœur de Joëlle, tu te souviens de moi ? Ouf, ce n'est pas Joëlle.Sa sœur avait dix ans de plus que nous et à l'époque elle ressemblait vaguement à Gloria Lasso.
Madame P. s'avance, m'embrasse chaleureusement. Puis je pénètre dans la salle à manger où se trouve deux hommes. Le plus âgé, je le reconnais malgré le temps passé. C'est Michel, le mari de Raymonde. Il a gardé une certaine superbe. L'autre, beaucoup plus jeune, est le copain de Joëlle, il s'appelle Gildas et il décarcasse des dindes dans un abattoir de Vendée. Madame P. m'avait prévenu qu'il était bizarre... Je dirais qu'il est assez surprenant au premier abord, mais on s'habitue très vite et je le trouve même assez rigolo. En tout cas, il semble bien s'entendre avec ma copine et c'est le principal.
Enfin voici Joëlle ! Elle a pris un peu de poids, mais elle est restée la même fille simple, naturelle, pas chichi pour un sou, un peu brut de décoffrage.
Madame P. était tellement énervée par ce repas qu'elle a fait un malaise au moment de l'apéritif. J'ai cru qu'on allait devoir faire venir le SAMU... Par chance, elle est revenue à elle et tout s'est bien déroulé par la suite. J'ai fait quelques photos, mais je devais être énervée à mon tour car elles sont toutes ratées !
On s'est quitté vers 16h30 en promettant de se revoir. Mais au fond, je sais bien qu'il y a fort peu de chance que cela se produise. Nous sommes restées trop de temps séparées. C'est la vie qui est ainsi... Et en fin de compte je me demande si j'ai bien fait de vouloir renouer.
Finalement il restera une photo de cette journée, celle prise par Michel avec mon appareil. Vous vous souvenez de la photo de 1957 ?
On reprend les mêmes et on recommence, mais avec 52 années d'intervalle :
18:44 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je viens de lire - enjoyed it. J'ai toujours apprecie la lecture de votre blog sur des sujets similaires. I'll wait for more.
Écrit par : Riley aka calling cards | mardi, 29 septembre 2009
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