mardi, 15 septembre 2009
324. Jouons avec les mots
Mon amie Jocelyne m'a adressé un courrier que j'ai trouvé plein d'humour sur un sujet qui, lui, n'a rien de réjouissant, à savoir la crise.
Voici donc le texte :
" Avec cette crise, tout le monde souffre. Les boulangers ont des problèmes croissants. Chez Renault, la direction fait marche arrière, les salariés débrayent. À EDF les syndicats sont sous tension. Coup de sang à l'usine Tampax.
Les bouchers veulent défendre leur bifteck, les éleveurs de volailles sont les dindons de la farce : ils en ont assez de se faire plumer. Pour les couvreurs, c'est la tuile.
Les faïenciers en ont ras le bol, les éleveurs de chiens sont aux abois, les brasseurs sont sous pression et les cheminots menacent d'occuper les locaux : ils veulent conserver leur train de vie.
Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour, les pédicures doivent travailler d'arrache-pied, les ambulanciers ruent dans les brancards, les pêcheurs haussent le ton et les prostituées sont dans une mauvaise passe.
Sans oublier les imprimeurs qui sont déprimés et les cafetiers qui trinquent, les carillonneurs qui ont le bourdon, les électriciens en résistance, les dessinateurs qui font grise mine..."
On peut rallonger la liste si vous avez des propositions à faire.
10:20 Publié dans Correspondance | Lien permanent | Commentaires (0)
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