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dimanche, 05 décembre 2010

455. Lecture

Hier je suis allée chez Thierry et Peggy. J'en ai profité pour leur emporter mon album de portraits (270 photos), album qui pour l'instant se présente sous la forme d'un classeur dans lequel j'ai mis les photos en petit format. Pour l'instant je n'ai fait tirer que 60 de ces portraits en format A4.

J'attendais donc la critique avec une certaine fébrilité. En effet, ce n'est pas la peine que je continue si le résultat est médiocre. Les critiques ont été bonnes. Thierry m'a même dit que je pouvais exposer ces clichés à la cafétéria des cinémas Studios !

Cela m'a boostée et aujourd'hui j'ai donc commencé l'album des photos d'enfants. Le nombre de photos est beaucoup plus restreint et j'ai donc achevé le travail dans l'après-midi. Il ne me reste plus qu'à photocopier les pages. livre-les-bienveillantes-j-littell.1181811288[1].jpg

Parallèlement, j'ai repris la lecture du livre "Les bienveillantes", ce pavé de 900 pages écrit par Jonathan Littell et dont l'histoire raconte la vie d'un Allemand, officier supérieur nazi, durant la période 1941-1944. C'est une fiction, certes, mais on ne peut qu'être interloqué en sachant que l'auteur n'a que 43 ans. On a tout bonnement l'impression qu'il était présent - impression renforcée par le je - .Je dois bien avouer que je peine beaucoup à la lecture de ce livre où il y a beaucoup de longueurs et où l'on se perd dans les dénominations des grades (l'Obersturmführer, l'Obersturmbannführer, le Hauptsturmführer, le Reichsführer, le Gruppenführer, j'en passe et non des moindres). Bref, il me reste un quart du livre à lire. Après les horreurs commises en Ukraine, le massacre à Stalingrad, l'auteur nous ramène à Berlin pour une brève pause (le temps de reprendre son souffle), puis c'est reparti : il revient en France, assassine sa mère et son beau-père, puis retourne en Allemagne, se tape quelques petits jeunes pour tromper son ennui en attendant une prochaine affectation et part inspecter les camps de concentration pour les rendre "plus efficaces" au point de vue du rendement !

Si je comprends bien la démarche de Primo Lévi dans "Si c'est un homme" (il raconte sa détention dans les camps), j'ai du mal à comprendre ce qui a pu pousser ainsi Littell, qui n'a pas connu cette sombre période,  à écrire une telle fresque. Un devoir de mémoire ? Sans doute.

ScannedImage-2.jpgLe prochain livre risque d'être tout aussi traumatisant : c'est une B.D que m'a prêtée Peggy, "Les cahiers Ukrainiens". L'histoire se passe en Ukraine et relate le génocide programmé par la famine sur la population au début des années trente.   

18:33 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Eh beh, sacrée lecture !!!!! Tu te lasses du crochet ? ;)
En ce moment j'ai envie de me remettre à lire, mais pour autant je ne le fais pas, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.

Bises

Écrit par : Christine | lundi, 06 décembre 2010

@ Christine : non, ça va, je viens de commencer un dessus de table composé de petits carrés. Je ne te conseille pas en tout cas la lecture de ce livre !

Écrit par : tinou | lundi, 06 décembre 2010

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