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dimanche, 18 décembre 2011

281. Bilan d'une décennie -76-

Nous voici en août 2008.

5 août 2008 :

Je vais visiter la maison de Robert Tatin à Cossé-le-Vivien, dans la Mayenne. Cet artiste insolite a créé un lieu à son image, plein de symbolisme. Ce lieu est tout à fait particulier : après avoir traversé l’allée des Géants, vous arriverez à la maison et à des temples.

Si vous ne connaissez pas encore, en voici un petit aperçu en photos :

 

Lundi 25 août 2008 : IL vient en Touraine ! IL, c’est le président de la République, en l’occurrence Nicolas Sarkozy. Je ne peux louper un tel évènement, non que je sois une inconditionnelle, mais je suis curieuse de voir les préparatifs d’une telle visite.

Aussi, le matin de très bonne heure, je prends la route en direction de Maillé, le petit village où l’évènement doit se produire. Le président vient inaugurer le musée de ce village où, à la fin de la guerre, des soldats de l’armée allemande reproduisirent ce qui s’était passé peu de temps auparavant à Oradour-sur-Glane.

L’entrée dans le village s’avère difficile, toutes les routes y menant étant sous contrôle policier. Il faut montrer patte blanche pour pouvoir passer les barrages. J’y suis donc allée au culot et ça a marché ! Arrivée sur place, je me suis empressée de trouver une place tout près du podium installé et où le président devait faire son discours. Ensuite, il ne me restait plus qu’à attendre et observer tous les préparatifs : passage des chiens renifleurs sur les lieux, arrivée progressive des officiels du département (députés, sénateurs, préfet, archevêque, etc), arrivée en car des différents corps d’armée et leur positionnement, installation des caméras de la télévision, arrivée des porte-drapeaux, puis des familles des victimes du massacre. Puis, environ quatre heures plus tard :

À la fin du discours, le président est allé serrer les mains des membres des familles, puis il s’est ensuite dirigé vers la foule qui s’était agglutinée derrière les barrières. Comme j’étais au premier rang, j’eus soudain l’impression de finir étouffée par la forte pression des gens qui, derrière moi, tenaient absolument à serrer la main de Sarkozy. Et quand il est arrivé à ma hauteur, il s’est arrêté un instant et tout en me serrant chaleureusement la main (alors que je ne la lui tendais pas), il s’est écrié :

— Ah Tinou, quel plaisir de vous voir !

Tous les regards se sont alors dirigés vers moi. Que voulez-vous, c’est ça la célébrité ! Et comme je suis modeste, j’ai dû demander à la presse de ne pas divulguer cet instant dans leur dépêche.


Maillé par cheztinou

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