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mardi, 17 juillet 2012

146. La page est définitivement tournée


podcast

Je vous avais parlé, il y a presque six mois maintenant, de ma maison d’enfance dont j’ai hérité à la mort de mon père.

Cette maison date du début des années 1900. Le premier à s’y installer fut mon arrière grand-père Louis qui tenait le café situé au rez-de-chaussée. Il y avait une salle de bal attenant au café. Dans les années trente, cette maison revint à ma grand-mère qui reprit le commerce avec son mari. Puis, au décès de mon grand-père, en 1960, ce fut au tour de mon père de reprendre le flambeau.

Je suis donc née et j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence dans ces lieux.

Le temps passa, la maison vieillit, tout comme moi, et à la fin de l’année dernière, des travaux d’envergure durent être entrepris. N’ayant pas la fortune de Rotschild, il ne me restait qu’une solution : mettre en vente.

Les tractations s’engagèrent donc avec mes actuels locataires et nous somme finalement tombés d’accord sur un prix. Ils sont gagnants sur toute la ligne et, de mon côté, j’estime que je m’en sors pas trop mal.

Bref, il a donc fallu que je retourne sur les lieux plusieurs fois. Ces visites ont été particulièrement pénibles sentimentalement. À chaque fois, je revoyais le passé surgir :

Dans le jardin

dolly2.jpg

pho15.jpg

À la caisse

cafe.jpg

annee58.jpg

À la fin de la signature de l’acte de vente, la notaire rajoute, en se tournant vers moi :

— Ça doit vous faire quelque chose ?

Dans un effort quasi surhumain, j’ai retenu mes larmes et lui ai répondu :

— Bof, c’est la vie, la roue continue de tourner …

Une chose est certaine : chaque fois que je passerai dans le quartier, je n’aurai plus l’angoisse de me dire en regardant la maison : comment est la toiture ? Combien de temps encore va tenir la grille du jardin ?

Adieu papa, adieu maman, nous avons tout de même été heureux dans cette maison !

la maison1.jpg

 

04:29 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (10)

Commentaires

Trop choupinette sur la première photo !

Eh oui la roue tourne et au fond, c'est un mal pour un bien je pense. Plus les soucis d'éventuels gros travaux à faire dans cette maison.

Bises

Écrit par : Christine | mardi, 17 juillet 2012

C'est toujours très émouvant de te lire Tinou.. Je t'embrasse... (Christine aussi je t'embrasse)

Écrit par : Jean Louis | mardi, 17 juillet 2012

C'est toujours très émouvant de te lire Tinou.. Je t'embrasse... (Christine aussi je t'embrasse)

Écrit par : Jean Louis | mardi, 17 juillet 2012

@ Christine : oui, un gros souci en moins !

@ Jean-Louis :ah te revoilà ! Tu étais parti en vacances ? Biz

Écrit par : tinou | mardi, 17 juillet 2012

Coucou Tinou ,émouvantes et touchantes tes photos...
comme tu le dis , la roue tourne...
Bisoussss

Écrit par : Thérèse | mardi, 17 juillet 2012

Non Tinou pas en vacances malheureusement... Faudrait qu'on se voit un de ces jours.. Bises

Écrit par : Jean Louis | mardi, 17 juillet 2012

Une histoire de petite fille, il ne s'agit ni d'un chien...ni d'un canard : http://funambublog.hautetfort.com/archive/2012/07/21/grippy-le-chaton.html
Je vois que ton blog est toujours aussi animé et polyvalent...
Pour le moment, je survis, mais ça va s'arranger, la vie est la plus forte.
Amitiés
maurice

Écrit par : maudub | samedi, 21 juillet 2012

@ maudub : oui, la vie est la plus forte , on s'y accroche désespérément.Ce petit chat a bien de la chance, il me fait penser à mon chat Théo. Merci pour ton passage Maurice !

Écrit par : tinou | dimanche, 22 juillet 2012

C'est amusant, mon grand-père fréquentait le "nouvel abattoir".

Écrit par : Lambert | mercredi, 25 juillet 2012

@ Lambert : sans doute l'ai-je connu de vue ... Il habitait le quartier ?

Écrit par : tinou | mercredi, 25 juillet 2012

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