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vendredi, 05 juillet 2013

112. Bonnes vacances

Premier dialogue :

L'action se déroule dans un intérieur bourgeois au moment du goûter :

— Sinon, vous partez cet été ?

— Oui, on part à la mer, il y a tout ce qu'il faut pour les parents là-bas.

— C'est bien, au moins tu ne les auras pas sur le dos.

— Cette année, je pense d'abord à moi ... Un sucre ?

— Non, je fais attention.

— Et j'ai aussi inscrit mon père à la gym aquatique, je trouve qu'il a pris un peu.

Soudain, la porte s'ouvre et une voix s'exclame :

— Ça va bien les filles ?

— Oui papa !

— Ah... Ça va lui faire du bien la gym aquatique.

Deuxième dialogue

L'action se déroule dans le jardin où l'on voit un garçon nettoyer sa voiture quand un second arrive en VTT :

— Waouh ... Ça marche pour toi !

— Ouais, mais j'suis claqué.

— Tu bosses trop, fais gaffe, tu vas faire un burn-out.

— Ah, t'as raison, il faut que je lève le pied.

— Emmène tes parents en vacances, tu les inscris au poney et toi, t'es peinard.

— Et ça me laisse du temps pour jouer au golf !

Tout à coup, une voix retentit :

— Sylvain, tes devoirs !

— Oui maman !

Puis, se tournant vers l'autre :

— Excuse, vieux, j'ai un dossier sur le feu ! 

Et maintenant, en images :

Commentaires

Ah le marketing, quelle science merveilleuse! Sinon, j'ai parcouru hier un site dévoilant les perles produites par les lycéens durant l'année scolaire passée. Je t'en livre une particulièrement savoureuse, enfin à mon gout.
Relevé dans un devoir d'histoire: "Napoléon a envahi l'Autruchon gris" (L'Autriche-Hongrie). Cela a provoqué chez moi, tel un mal de dent, un fou rire qui me lance depuis vingt quatre heures de manière récurrente.

Écrit par : manutara | samedi, 06 juillet 2013

@ manutara : oui, effectivement ! Mais ne crois-tu pas que c'était fait exprès ? C'est quand même un peu gros.

Écrit par : tinou | samedi, 06 juillet 2013

Pour les avoir récupérés sur le tard, ces chers bacheliers, je pense que cette bourde est probablement involontaire. La phonétique est en passe de dominer complètement l'écrit. Ajoutons à cela un garçon (peut-être une fille, mais je penche pour un mâle) nourri dans son enfance par des dessins animés de science fiction aux personnages improbables. Pourquoi pas une autruche aux pouvoirs étendus, vêtue d'un sweat gris à capuchon dont l'empire est menacé par un cyborg appelé Napoléon? L'autruchon gris est né.

Écrit par : manutara | dimanche, 07 juillet 2013

@ manutara : ah oui, ça se tient assez bien ! Quant à Napoléon, on pourrait l'appeler le Nabot- Léon, une sorte de nain tyrannique toujours coiffé d'un bicorne et infirme d'une main qu'il cachait volontiers sous son manteau gris, qui mettait l'Europe à feu et à sang à la tête de sa troupe de Grognards, sortes de monstres avinés et assoiffés du sang de leurs malheureuses victimes.
Notre pauvre autruchon gris était bien mal barré, surtout que de l'autre côté, il était attaqué par les Zotremans, sorte de barbares venus de contrées lointaines et qui étaient reconnaissables car ils portaient sur la tête une sorte de coussin (pour se protéger du soleil) et ils ne bouffaient que des croissants et de la viande à l'ail !

Écrit par : tinou | dimanche, 07 juillet 2013

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