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vendredi, 27 novembre 2015

118. Hommage national


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Pensée émue pour toutes les victimes du 13 novembre dernier :

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Tués au Bataclan :

Stéphane Albertini - Nick Alexander, 36 ans - Jean-Jacques Amiot, 68 ans - Thomas Ayad, 32 ans - Guillaume B. Decherf (Barreau-Decherf), 43 ans - Emmanuel Bonnet, 47 ans - Maxime Bouffard, 26 ans - Quentin Boulenger, 29 ans - Élodie Breuil, 23 ans - Claire Camax, 35 ans - Nicolas Catinat, 37 ans - Baptiste Chevreau, 24 ans - Nicolas Classeau, 43 ans - Anne Cornet, 29 ans - Precilia Correia, 35 ans - Elsa Delplace San Martin, 35 ans - Alban Denuit, 32 ans - Vincent Detoc, 38 ans - Elif Dogan, 26 ans - Fabrice Dubois, 46 ans - Romain Dunay, 28 ans - Thomas Duperron, 30 ans - Mathias Dymarski, 22 ans - Salah Emad El-Gemaly, 28 ans - Germain Ferey, 36 ans - Grégory Fosse, 28 ans - Christophe Foultier - Julien Galisson, 32 ans - Suzon Garrigues, 21 ans - Juan Alberto Gonzalez Garrido, 29 ans - Mayeul Gaubert, 30 ans - Matthieu Giroud, 39 ans - Cédric Gomet, 30 ans - Nohemi Gonzalez, 23 ans - Stéphane Grégoire, 46 ans - Pierre-Yves Guyomard, 43 ans - Olivier Hauducœur, 44 ans - Frédéric Henninot, 45 ans - Pierre-Antoine Henry, 36 ans -Mathieu Hoche, 37 ans - Pierre Innocenti, 40 ans - Nathalie Jardin, 31 ans - Marion Jouanneau, 24 ans - Milko Jozic, 47 ans - Jean-Jacques Kirchheim, 44 ans - Nathalie Lauraine, 39 ans - Marie Lausch, 23 ans - Renaud Le Guen, 29 ans - Gilles Leclerc, 32 ans - Christophe Lellouche, 33 ans - Antoine Mary, 34 ans - Cédric Mauduit, 41 ans - Isabelle Merlin, 44 ans - Fanny Minot, 29 ans - Yannick Minvielle, 39 ans - Cécile Misse, 32 ans - Marie Mosser, 24 ans - Quentin Mourier, 29 ans - Christophe Mutez - Hélène Muyal, 35 ans - Bertrand Navarret, 37 ans - Christopher Neuet-Shalter, 39 ans - Lola Ouzounian, 17 ans - David Perchirin, 45 ans - Aurélie de Peretti, 33 ans - Manu Perez, 40 ans - Franck Pitiot, 33 ans - Caroline Prenat, 24 ans - François-Xavier Prévost, 29 ans - Armelle Pumir Anticevic, 46 ans - Richard Rammant, 53 ans - Valentin Ribet, 26 ans - Matthieu de Rorthais, 32 ans - Estelle Rouat, 25 ans - Thibault Rousse Lacordaire, 36 ans - Raphael Ruiz, 37 ans - Madeleine Sadin, 30 ans - Lola Salines 28 ans - Patricia San Martin, 61 ans - Hugo Sarrade, 23 ans - Maud Serrault, 37 ans - Sven Silva Perugini, 29 ans - Valeria Solesin, 28 ans - Fabian Stech, 51 ans - Claire Tapprest, 23 ans - Ariane Theiller, 24 ans - Éric Thomé, 39 ans - Olivier Vernadal, 44 ans - Luis Felipe Zschoche Valle, 35 ans.

À La Belle Équipe, 92, rue de Charonne, dans le XIe

Ludovic Boumbas, 40 ans - Ciprian Calciu, 32 ans et sa compagne Lacramioara Pop - Marie-Aimée Dalloz, 34 ans - Romain Didier, 32 ans - Lamia Mondeguer - Justine Dupont, 34 ans - Romain Feuillade, 31 ans - Véronique Geoffroy de Bourgies, 54 ans, Cédric Ginestou, 27 ans - Michelli Gil Jaimez, 27 ans - Thierry Hardouin, 36 ans - Djamila Houd, 41 ans - Hyacinthe Koma - Guillaume Le Dramp - Victor Muñoz, 25 ans - Halima Saadi, 37 ans et sa sœur Houda Saadi.

Tués au Petit Cambodge, 20, rue Alibert, dans le Xe arrondissement :

Chloé Boissinot, 25 ans - Asta Diakité - Raphael Hilz, 28 ans - Amine Ibnolmobarak, 29 ans, Justine Moulin, 23 ans - Anna Petard Lieffrig, 24 ans et sa sœur Marion Petard Lieffrig, 30 ans - Sébastien Proisy, 38 ans - Stella Verry, 36 ans.

Tuées au café Le Carillon : Charlotte Meaud et Émilie Meaud, sœurs jumelles de 30 ans.

Tué au bar La Bonne Bière : Nicolas Degenhardt, 37 ans.

Tuée rue de La Fontaine-au-Roi : Lucie Dietrich, 37 ans.

Tué à son domicile : Stéphane Hache, 52 ans.

Tué au Stade de France : Manuel Colaco Dias, 63 ans.

Lieu du décès non confirmé : Kheireddine Sahbi, 29 ans - Anne Laure Arruebo et Cécile Coudon Peccadeau de l’Isle.

jeudi, 26 novembre 2015

117. Voyage dans le temps -4-


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Nous voici donc en 2002. Le jour du déménagement arriva bientôt : c’était le mercredi 23 et il pleuvait. Le remue-ménage des déménageurs avait fait fuir mes chats dans le jardin et le soir, lorsque je revins pour les récupérer, je n’en trouvai qu’un, Théo. J’eus beau appeler, Popy resta introuvable. Ce soir-là Peggy et Maria vinrent partager une pizza dans ma nouvelle demeure envahie- encore- par les cartons. Deux jours plus tard je récupérai Popy ; il ne se fit pas prier pour arriver à mon appel. Le pauvre, il avait dû se croire abandonné !

Très vite les chats s’adaptèrent à leur nouvelle demeure. Seul le bruit des voitures les effraya pendant longtemps car il n’était pas habitué à cela. Leur terrain de chasse était très nettement réduit. Finies les courses poursuites dans les arbres ! Cependant ils avaient encore la possibilité de grimper dans le faux-acacia qui se trouvait dans mon nouveau jardinet. Pour nous trois une nouvelle vie allait peu à peu se mettre en place.

Les deux mois qui suivirent, je fus largement occupée par l’aménagement de l’intérieur. J’avais trouvé un bricoleur qui venait m’installer tout ce qui demandait à être accroché ou suspendu. De mon côté, je préparai un nouveau départ en voyage pour les vacances de Pâques : la côte ouest des États-Unis. Durant l’été précédent, j’avais eu la visite d’un couple d’amis qui étaient partis s’installer près de San Francisco depuis une bonne vingtaine d’années. On se voyait parfois quand ils revenaient en France et cet été ils étaient venus à la maison quelques jours seulement après le décès de mon mari. Il fut alors décidé à ce moment que j’irais chez eux pour les vacances de Pâques. Je n’étais pas très partante mais Peggy me poussa un peu :

— Mais si, vas-y, ça va te changer les idées.

— Peut-être, mais je ne parle pas anglais !

— Mais ça n’a aucune importance, tu n’es pas toute seule !

Alors, après tout pourquoi pas ? Et ce dimanche 1er avril me voici donc à la gare de St Pierre-des-Corps. J’avais pris un vol sur Air France, cela me parut terriblement long.

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Je suis restée dix jours avec eux. Ils avaient organisé un circuit en voiture durant lequel je découvris Hollywood, Le Grand Canyon, Las Vegas et d’autres lieux dont j’ai oublié le nom depuis.

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On fit également quelques balades à pied dans San Francisco.

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À un carrefour, il y avait des musiciens et on s’installa sur un banc pour les écouter. J’eus soudain comme un choc violent : comment était-ce possible que je me retrouve si loin de chez moi ?

À Alcatraz, je pris en photo la cellule d’Al Capone. Lorsque nous étions à Las Vegas, je me suis retrouvée dans une immense chambre au 26e étage du Hilton. Les fenêtres ne s’ouvraient pas et j’ai pensé au film « La tour infernale ». J’ai eu peur …

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La veille de mon départ, j’ai invité mes amis dans un restaurant, libres à eux de choisir l’endroit. Ils m’ont alors emmené dans un lieu étrange : on paie à l’entrée et après on mange tout ce qu’on veut ! Quel spectacle abominable : les gens se précipitent et remplissent d’immenses assiettes de victuailles. Ils n’en dévorent qu’une partie et retournent se servir une autre assiette. Je n’avais encore jamais vu un tel gâchis de nourriture. Dans le coup, ça m’a coupé l’appétit. Quelle étrange société !

Mes amis se sont pliés en deux pour me faire plaisir ; je ne leur ai pas dit que je n’aimais pas le pays où ils vivaient, que j’ai trouvé Las Vegas totalement irréel. Bref, comme dirait l’autre, veni et vidi.

Dans le train qui me ramenait à la maison, j’ai revu avec émotion les vaches dans les champs, les clochers des églises dans le lointain, les petits hameaux, bref tout ce qui fait le charme de notre pays.

— Salut les chats, me revoici !

À suivre

mercredi, 25 novembre 2015

116. Voyage dans le temps -3-


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Le matin au réveil je me précipitai pour admirer la vue : que du bonheur ! Un cadre idyllique, mais ce qui me frappa fut l’extrême moiteur ambiante. C’était nouveau pour moi et il me fallut un certain temps pour m’adapter. Les premiers jours j’eus de terribles maux de tête.

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Avec Peggy on mit à profit cette semaine pour partir à la découverte de l’île en voiture, plonger une tête dans une eau à 28°, visiter le magnifique jardin de Balata, flâner dans les rues de Fort-de-France, découvrir les plages de sable noir au nord-ouest.

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On s’inscrivit également à une excursion qui nous fit découvrir une bananeraie, une plantation de canne à sucre, des petits coins perdus avec des cascades d’eau fraîche, la visite chez un éleveur de coqs de combat.

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Peggy s’initia à la plongée sous-marine tandis que, de mon côté, j’allai me plonger dans les entrailles du porte-hélicoptères la Jeanne d’Arc, en escale à La Martinique.

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Le jour de Noël, nous étions parties à l’aventure et au moment du déjeuner, nous nous étions arrêtées dans un restaurant qui ne payait pas de mine au Morne Rouge. La patronne nous servit un plat typique, un ragoût de porc servi avec de l’igname et des pois d’angole.

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Le matin du départ, on alla faire les courses sur le marché de Fort-de-France : vanille, cannelle, sans oublier une bouteille de shrubb ( rhum aromatisé avec des écorces d’orange), etc.

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Aujourd’hui encore je garde un excellent souvenir de ce voyage lointain. Toutefois, je ne m’y vois pas vivre. La tombée du jour hâtive sur le coup des 18h m’a paru gênante, moi qui apprécie tant les longues soirées d’été jusqu’à pas d’heure. Et puis je suis attachée aux saisons même si on râle après l’hiver. Quel plaisir de voir chaque année le printemps revenir ! C’est à chaque fois comme une nouvelle naissance.

Le trajet du retour me parut moins pénible qu’à l’aller, d’abord parce que je repensais à tout ce que nous avions découvert, et puis, j’ai réussi à dormir. Nous arrivâmes à Paris le 30 décembre au matin. Le soir je retrouvai mes chats et la maison encombrée de cartons.

À suivre

lundi, 23 novembre 2015

115. Les sobriquets

Je poursuis mes recherches généalogiques et je relève au fur et à mesure les sobriquets donnés aux ancêtres. Ces adjectifs sont très imagés et reflètent un trait de caractère ou un défaut physique chez les personnes.

Voici une liste non exhaustive de ce que j'ai trouvé jusqu'à présent :

Alfred saint alfred, Bouchard le barbu, Guillaume le vieux, Harald dent bleue, Arnoul le saint, Louis le pieux ou le débonnaire, Iaroslav le sage, Vladimir le grand, Foulques le roux, Rainier au long col, Eustache l'œil perçant, Hugues le brun, Robert le magnifique, Richard le bon, Guillaume longue épée, Geoffroy grisegonelle, Henri l'oiseleur, Adalbert l'illustre, Hugues le poltron, Foulques le réchin, Guillaume tête d'étoupe, Ebles Manzer le batard, Boson le vieux, Pépin le bref, Bernard plantevelue, Thibaud le tricheur,Archambaud le fort, Conrad le pacifique, Louis d'outremer, Charles le chauve, Louis le bègue, Ethelred le malavisé, Alain le blanc, Rollon le marcheur, Guillaume le libérateur, Beaudoin bras de fer, Robert le bourguignon, Henri le large, Archambaud jambe pourrie, Hugues le diable, Sigisbert l'ancêtre juif. Ce dernier était le fils de Thierry d'AUTUN, exilarque des Juifs de Narbonne au VIIIe siècle.

On pourrait s'amuser à affubler nos hommes politiques de sobriquets. Je vous laisse deviner qui pourrait être :

 Valéry l'accordéoniste, Nicolas talonnette, François le mou, Manuel l'irascible, Charles le grand, Jacques la pomme, Jean-Marie le borgne, etc. 

jeudi, 12 novembre 2015

114. Curiosité

Que voyez-vous en premier ?

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