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dimanche, 24 novembre 2019

Cousins célèbres -12-

Vous ne le croirez peut-être pas, mais pourtant il n'y a aucun doute possible ! Le capitaine POUGNON, dont je vous ai parlé récemment est un lointain cousin.

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J'avais commencé à étudier son ascendance, en me disant que je pourrais l'intégrer dans ma nouvelle rubrique des Tourangeaux célèbres, quand mes recherches me conduisent dans le village de Villedômain, après être passée par Amboise, Civray, puis Dierre, Bléré, Loché-sur-Indrois.

La difficulté rencontrée est au niveau de l'orthographe du nom, très variable suivant les registres paroissiaux : Ainsi , de POUGNON, on passe à POIGNON, puis POIGNAULT et finalement à POUGNAUT au XVIIe siècle !

En 1701, je trouve son ancêtre, Marcou POUGNAUT, qui se marie à Villedômain en 1701 avec Marguerite BONNEAU, fille de Martin et Marie PERREAU.

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Marcou POUGNAUT est charpentier,fils de François et de Françoise DIOT.

BONNEAU est un patronyme que je trouve plusieurs fois dans mon arbre, dans différents lieux de Touraine et, en particulier, à Villedômain ; aussitôt je vais consulter mon arbre.

Bingo ! Martin BONNEAU est un de mes ancêtres directs.Il est né à Nouans-les-Fontaines le 5 septembre 1647 et décéde à Villedômain le 29 novembre 1719.

Baptême 5.09.1647.JPG

Il s'était marié à Villedômain le 14 juin 1668 avec Marie PERREAU. Le couple a eu, au moins, 6 enfants, parmi lesquels Marie, mon ancêtre.

Emile POUGNON est donc le descendant d'une famille de charpentiers, puis de vignerons. Il est né à Civray-de-Touraine le 29 mai 1882.

Il est incorporé au 90e R.I. le 16 novembre 1903.

Le 4 mars 1907 il se marie à Amboise avec Camille HAUPLOMB, fille d'Adolphe René, garde-forestier originaire de la Meuse, et de Pauline COLSON. 

Nommé capitaine en 1916, il fut touché à la tête de son bataillon lors d'une attaque menée dans la Somme le 11 avril 1918. Il est inhumé au Carré militaire du cimetière des Ursulines à Amboise.

Carré militaire d'Amboise.jpg

L'épitaphe sur sa tombe :

Neuf fois blessé, huit fois cité dont cinq fois à l'ordre de l'armée, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, décoré du Mérite militaire italien et de l'ordre russe de Sainte-Anne, il a été glorifié par ses chefs et ses camarades au titre de drapeau vivant de la 17e division d'infanterie."

Son épouse décède à Amboise le 30 juillet 1918, laissant deux petites filles.

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