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samedi, 21 mars 2020

À l'heure du coronavirus -3-

Jeudi 19 mars : confinement, jour 3.

La météo est toujours aussi printanière. Cela contribue à mieux supporter le confinement. Je me rends compte de la chance que j'ai d'avoir un petit bout de jardin où je peux m'occuper !

Aujourd'hui  j'en profite donc pour fignoler la tonte d'hier. J'écoute beaucoup moins les informations en continu car ça devient stressant. La polémique sur le manque de masques s'amplifie. Cela fait maintenant une semaine que les médecins alertent sur ce sujet et pour toute réponse on leur dit :

Ils sont en route ! Vous allez les recevoir dans les jours qui viennent !

Seulement le problème, c'est qu'ils n'en voient toujours pas la couleur. 

Le soir, à 19h, j'entends du bruit dans la rue : ce sont les locataires des immeubles de la résidence qui, à leur fenêtre, applaudissent à tout rompre pour remercier tous les personnels médicaux pour leur dévouement. J'arrive après la bataille, mais demain je serai là !   

Vendredi 20 mars :  confinement, jour 4.

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C'est le premier jour du printemps ! On l'aurait presque oublié. À 7h, je prends le petit déjeuner dans le jardin.On n'entend aucun bruit si ce n'est le chant des oiseaux. 

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Dans la journée, je prends des nouvelles des copines. Ma fille m'envoie une série policière qu'elle a téléchargée. 

Le soir, je guette l'heure ; rien ne se passe à 19h mais, à 20h, des applaudissements  retentissent au loin. J'ouvre alors en grand ma fenêtre de cuisine pour faire moi aussi du boucan. Peut-être serons-nous plus nombreux demain soir !

Samedi 21 mars : confinement, jour 5.

Pas de petit déjeuner dans le jardin, le temps est tristounet et il fait froid. 

Les mesures de confinement deviennent un peu plus sévères. Certains lieux sont interdits (la promenade des Anglais à Nice, la place du  Trocadéro à Paris,etc). L'entrée dans les gares est sous surveillance. Plusieurs maires envisagent d'instaurer un couvre-feu ... Mais les marchés restent ouverts ! Peggy passe me voir vers 10h. Elle est allée faire des courses et m'apporte des provisions. Nous ne nous faisons pas la bise et gardons  une distanciation d'au moins un mètre. Elle me dit que sa marchande cesse son activité car elle est trop  stressée. Elle m'apporte également deux masques qu'elle a obtenus de ses voisins retraités qui semblent hyper-équipés ! (gants, masques, gel pour les mains). C'est tout juste s'ils ne portent pas des lunettes protectrices. Et pendant ce temps certaines infirmières interviennent chez des patients sans aucune protection ! 

De mon côté, je lui donne un restant de produit pour les mains. J'ai retrouvé dans ma pharmacie deux flacons à moitié remplis datant de l'époque où j'en avais toujours avec moi pour les voyages. 

Il est 15h, dehors il fait froid, le ciel est gris ... On parle maintenant d'un confinement probable jusqu'à fin avril !

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À suivre

Commentaires

Je me dis qu'en 2020, on a de la chance de pouvoir communiquer virtuellement et d'avoir la possibilité de transmettre tout ça
avec beaucoup d'imagination, d'humour pour faire passer le temps.

Écrit par : Catherine | samedi, 21 mars 2020

Oui, si on veut ! J'ai une pensée pour toutes les personnes vivant seules, sans moyens de communication, et pour les sans-abris.

Écrit par : tinou | dimanche, 22 mars 2020

Les commentaires sont fermés.