vendredi, 29 avril 2011
106. Carnet de voyage en Inde -3-
Jeudi 14 avril : de Delhi à Mandawa (170km).
Nous quittons l’hôtel à 7h30. La route est assez mauvaise et la circulation dense. Le chauffeur est accompagné d’un aide, un jeune garçon dont le rôle principal est de tenir la main des touristes quand ils descendent du car, ou bien encore de faire la distribution de bouteilles d’eau. La cabine du chauffeur est séparée du reste du car par des vitres.
En Inde on roule à gauche, des fois au milieu voire à droite pour éviter les animaux couchés sur la route. Il arrive parfois qu’on se retrouve face à un autre véhicule. Mais pas de problème, ça passe toujours !
Les autoroutes n’ont rien à voir avec les nôtres. D’ailleurs, peut-on parler véritablement d’autoroutes ? On y trouve de tout : des animaux bien sûr, mais aussi des mobylettes, des cyclopousses, des troupeaux de dromadaires ou de chèvres et il arrive parfois que l’on prenne l’autoroute à l’envers pour rejoindre l’autre côté ! Surprenant tout de même. Mais inutile de s’effrayer, il faut faire confiance au chauffeur, il connait mieux que nous les habitudes du pays.
Nous voilà donc partis en direction du sud-ouest.
Un premier arrêt dans un lieu de prière situé au milieu d’un très beau jardin. C’est l’occasion de photographier quelques statues représentant des dieux et déesses. Ne me demandez surtout pas leurs noms, j’ai oublié !
Un peu plus loin, le car nous arrête dans un village au bord de la route pour découvrir (au pas de course) le marché local. Je pense que j’aurais pu trouver là les épices recherchés, mais j’étais persuadée que j’en trouverais un peu plus tard. Hélas, ce ne fut pas le cas.
Quelques scènes de rue :
Nous déjeunons dans un restaurant situé sur la route. Avant de repartir, j’achète des timbres pour la première série d’enveloppes de Thierry.
Après le déjeuner, nous reprenons la route vers Mandawa. Je monte à l’avant du car, à côté du chauffeur ! C’est d’autant plus sympa que je peux fumer comme je veux. Je regrette un peu de ne pouvoir faire la conversation, mon niveau en anglais étant réduit à un niveau de survie. Mais bon, ce fut quand même un petit moment privilégié, entre fumeurs on se comprend !
En fin de journée, le guide nous emmène dans une petite ville, juste avant Mandawa.
Nous sommes maintenant dans la région du Shekhawati, située sur le mythique chemin des caravanes entre le Moyen-Orient et la Chine. C’est là que de riches marchands s’installèrent au XVIIe siècle. Aujourd’hui leurs demeures appelées « havelis » subsistent tant bien que mal, subissant les âffres du temps. Les propriétaires de ces maisons n’habitent plus là, ils sont partis s’installer dans les grandes villes. Certaines sont habitées par des familles chargées de garder la demeure afin d’éviter d’éventuels pillages.
En voyant ce qu’il reste aujourd’hui, on imagine la splendeur d’antan. Tous les murs sont recouverts de fresques représentant des scènes de la vie courante ou des scènes religieuses.
Donc, avant d’arriver à Mandawa, nous nous arrêtons à Nawalgarth, petite bourgade authentique. Nous visitons quelques havelis, parmi lesquelles Hemraj Kulwal Haveli, construite en 1905. Sur les murs d’entrée sont peints tous les portraits de famille ainsi que ceux de Nehru et de Gandhi.
Une famille d’Indiens arrive au moment où nous passons devant leur maison. Très gentiment ils acceptent de nous laisser entrer dans la cour intérieure. Quelle désolation de voir toute cette splendeur laissée en total abandon. Netra Pal, à qui je demandais pourquoi ces bâtisses n’étaient pas inscrites au Patrimoine mondial de l’Humanité, me répondit que, malheureusement il y avait d’autres lieux prioritaires à préserver en Inde. Ce n’est donc pas pour demain que l’on pourra voir la réhabilitation de ces demeures fastueuses. Certains propriétaires aisés ont tenté de les transformer en hôtel de charme. Mais le tourisme n’est pas assez développé encore pour que cela puisse être rentable.
La nuit commence à tomber lorsque nous arrivons à l’hôtel Sara Vilas. En voyant la piscine dans le jardin, certains regrettent déjà que l’on ne reste qu’une nuit dans ce lieu.
Nous dînons dans le jardin et assistons à un spectacle de petites marionnettes très amusantes.
Voici quelques photos prises le long du trajet. Je ferai un diaporama à part pour les havélis.
À suivre
14:04 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : inde, rajasthan
jeudi, 28 avril 2011
105. L'Inde insolite -1-
Les marionnettes du Rajasthan
Elles sont rigolotes tout plein ces petites marionnettes colorées que des doigts experts font danser et sauter joyeusement.
Autrefois, les marionnettistes qui forment une sous-caste, étaient présents dans les cours des maharajas et avaient pour rôle de divertir. Aujourd'hui que les maharajas ont disparu (ou presque), difficile de gagner sa vie.
J'ai trouvé un reportage très bien fait sur TF1. Vous remarquerez que les enfants participent fortement à la création des ces poupées de chiffon à tête de bois.
Alors, miss Christine, tu n'as plus qu'à t'entraîner !
19:01 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, rajasthan, marionnettes