vendredi, 01 août 2008
Parapluie, lampe de poche...
tickets de métro et plan de Paris. Voilà, nous sommes fin prêtes pour affronter la capitale.
- Plan de Paris et tickets de métro, on comprend. Mais pourquoi un parapluie ?
- La météo annonce des risques d'orage, donc je prends mes précautions. Julie a carrément emporté son anorak.
- D'accord, d'accord ! Mais une lampe de poche ?...
- Ah, c'est indispensable pour l'endroit où j'emmène Juju ! »
Pour certaines, aller à Paris est l'occasion de faire les grands magasins. Nous, nous recherchons plutôt l'insolite, des lieux que l'on ne retrouve nulle part ailleurs et ce n'est pas ce qui manque dans Paris !
La lampe torche devait nous servir dans les catacombes. Hélas ! en arrivant place Denfert Rochereau, nous avons constaté que nous n'étions pas les seules. Une queue interminable de touristes s'étirait tout au long du trottoir. Et il était déjà 11h20. Et bien tant pis, nous remettons la visite à une date ultérieure. Pour l'instant nous allons déjeuner.
Un coup de fil à Mimi et nous nous fixons rendez-vous à la station Cour-Saint-Emilion. Il fait une chaleur suffocante. Nous sortons du métro à Bercy et poursuivons le chemin en traversant les jardins de Bercy. C'est un endroit particulièrement agréable, un havre de verdure ombragé et assez frais. Il y a même un petit potager. Ah, mais j'aperçois bientôt la tête de Mimi émergeant de la foule.
Nous déjeunons tous les trois à la terrasse d'un des nombreux restaurants du quartier. Chacun commande une salade.
« Pour moi, ce sera une Beauceronne !
- et moi je prendrai une Parisienne.
- pour ma part, j'opte pour les Balkans.»
Les assiettes sont gigantesques, mais quand vous avez enlevé la salade, vous vous rendez vite compte qu'il ne reste pas grand chose. Mais il fait si chaud, l'atmosphère est si lourde que nous suons à grosses gouttes même en ne faisant rien ...
« Atmosphère ? Atmosphère ? ... Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » Vous comprendrez plus loin pourquoi j'emploie cette expression bien connue des cinéphiles.
Le temps du déjeuner, nous faisons le tour de nos vies respectives :
« Où en es-tu ?
- Je suis bientôt en vacances, je vais aller sur mon bateau, j'ai encore des réparations à effectuer. Sinon, c'est toujours la même galère. Et toi ?
- Oh, pour moi c'est toujours la traversée du désert en solitaire. Mais j'en ai pris mon parti et puis, tu sais très bien que je n'ai besoin de personne ! Ne souris pas ...
- Et le British ?
- Je l'ai abandonné en compagnie de ses pieds de framboisiers !
- Et qu'avez-vous prévu pour cet après-midi ?
- Nous allons faire une balade en bateau sur le canal Saint Martin. Mais je dois appeler avant pour savoir s'il reste encore des places.»
C'est là qu'on apprécie d'avoir un portable. Je tombe sur un répondeur qui indique qu'il reste quelques places de libre et qu'il faut se trouver à 14h15 à La Villette pour embarquer.
Nous quittons Mimi à la gare de Lyon et courageusement nous traversons en pleine chaleur le pont Charles-de-Gaulle pour rejoindre le métro à Austerlitz. Après la ligne est directe... mais un peu longue cependant et le temps passe si vite !
Il est 14h20 quand nous ressortons devant le pavillon de la Villette. Je téléphone très vite pour savoir s'il n'est pas trop tard.
« On vous attend !» me répond gentiment la dame à l'autre bout du fil.
Bon, il nous reste à trouver l'embarcadère !... Au bout d'un quart d'heure nous arrivons sur le quai. Ah, le bateau est encore là, chouette. Le temps de monter à bord, de régler la promenade et nous nous écroulons en sueur sur un banc.
Nous voilà embarquées pour une balade de plus de deux heures qui va nous mener du parc de la Villette jusqu'au musée d'Orsay. Une balade extraordinaire, pleine de charme, loin de la foule et du bruit.
- Ah, tiens, l'hôtel du Nord ! On comprend maintenant pour quoi tu parlais d'atmosphère. Mais où est Arletty ?
- Tu entendras sa voix dans la chanson du diaporama. »
Peu à peu, au fil des écluses, nous rejoignons la Seine et pouvons apercevoir les adeptes de "Paris-plage".
Il est 17h quand le bateau nous laisse face au musée d'Orsay. Il ne nous reste plus qu'une heure pour rejoindre la gare, juste le temps de boire une menthe à l'eau avant de monter dans le train.
Un violent orage éclate entre Orléans et Beaugency. Olivier est venu nous attendre à Saint-Pierre-des-Corps. Voilà, la journée a passé trop vite, beaucoup trop vite. Nous avons l'impression de n'avoir pas fait grand chose. Et c'est vrai que nous n'avons pas fait grand chose. Les raisons en sont vite trouvées :
Premièrement, nous arrivons trop tard à Paris le matin. Il faudrait prendre le train de 6h qui arrive à Paris vers 8h50. Ensuite, il faut prévoir un circuit plus restreint pour éviter les trop longs déplacements dans Paris.
Nous le saurons pour la prochaine fois !
En attendant, voici un bref aperçu de notre balade en bateau :
10:57 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris, canal saint martin, seine, bateaux