jeudi, 07 août 2008
Le berger et son troupeau
dans la forêt de Goumel au Sénégal. Belle image bucolique que ce nomade et son troupeau de moutons, loin des gesticulations des grandes villes, de la course effrénée à la consommation. Le mode de vie de ces nomades n'a pas changé depuis des lustres. C'est la nature qui règle leur façon de vivre. Et s'ils étaient dans le vrai ? Sommes-nous plus heureux ? C'est à y réfléchir à deux fois...
Un peu plus en aval, nous voici à Richard Toll, ville industrielle qui possède une grande usine de raffinerie de sucre. La production fournit la quantité suffisante de sucre pour tout le pays. Ici la récolte n'est pas automatisée. C'est la méthode du brûlage qui est employée.
Quand la canne est arrivée à maturité, le feu est mis dans la parcelle. Les feuilles, les fleurs, les animaux nuisibles sont détruits, il ne reste que la canne. Cette méthode a l'avantage de donner du travail à la population locale. Pourtant elle serait productrice d'un dégagement important de CO2 dans l'atmosphère. Alors, quelle solution choisir : fournir du travail en polluant un peu plus la terre ou bien mécaniser et mettre au chomage des centaines de personnes qui n'ont pas d'autres ressources ?
En attendant, voici la suite du voyage sur le fleuve Sénégal :
07:20 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sénégal, nomades, canne, sucre