samedi, 27 septembre 2008
Sur le trottoir
Je ne sais pas où je suis allée chercher une idée aussi saugrenue, mais j’ai installé mon bureau et tout le matériel informatique sur le trottoir. C’est un endroit relativement large, en terre battue. J’ai fait tous les branchements sur une prise murale extérieure venant de la maison voisine. Pour l’heure je suis donc assise face à mon écran et j’essaie de mettre l’écran en position verticale. Derrière moi, c’est un carrefour dont la circulation est réglée par des feux. Le feu est au rouge et les gens me regardent en attendant le passage au vert. Cela ne me gêne pas outre mesure. Mon chat Popy est assis sur le bureau, près du clavier et il observe l’écran.
J’ai effectué des manipulations hasardeuses et dans le coup, j’ai perdu mon mouchard. Je me dis que ce n’est pas trop grave dans la mesure où j’ai conservé le code avec un copier-coller.
Bon voilà, l’écran est enfin stable.
Je suis en robe de chambre, les cheveux en bataille sur la tête comme tous les matins.
En tirant un peu trop fort sur le fil de la souris qui est emmêlée avec d’autres, je suis soudain déconnectée. Il faut rebrancher la prise dans le mur, mais là se pose un dilemme. J’ai peur de tout faire sauter en rebranchant. Arrive alors un ancien élève qui m’offre des cookies qu’il vient juste d’acheter à l’une des deux boulangeries qui se font face au carrefour. Deux gamins qui passaient par là s’arrêtent également et commencent à toucher à tout le matériel. Je constate que des oiseaux ont déjà crotté sur les enceintes. Mon idée de m’installer au-dehors n’est peut-être pas des plus géniales ? Je décide alors de profiter de leur présence afin qu’ils me donnent un coup de main pour tout remballer et rapatrier le matériel à la maison. Ma maison se situe un peu plus loin, dans une des rues du carrefour. Je leur confie donc, à l’un l’imprimante et les enceintes, à l’autre l’écran, le clavier, et je prends des câbles. Nous nous dirigeons vers la maison quand, en arrivant au croisement j’aperçois alors des trombes d’eau qui sortent de la porte d’entrée, faisant même voler celle-ci en éclats. Puis c’est au tour des fenêtres d’exploser sous la force de pression de l’eau. Le spectacle est impressionnant.
A côté de la maison se trouve une sorte de cabane en bois qui sert de garage. La porte cède et à l’intérieur, on aperçoit un énorme camion qui, sous la poussée des eaux se dirige vers la route…
Mince, 8h30 ! Si j’avais su, je ne me serais pas recouchée. Vous parlez d’un rêve…
08:55 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rêve