dimanche, 11 octobre 2009
357. Le syndrome du Titanic
ou comment la planète danse sur le pont du Titanic alors que la fin est proche. Voilà, Nicolas Hulot nous aura prévenus, images à l'appui -ô combien parlantes et insoutenables parfois même !- que le monde dans lequel nous vivons actuellement, court à la catastrophe.
La bande annonce du film :
Pendant combien de temps encore pourrons-nous, Nous, les habitants des pays riches, nous gaver, nous goinfrer, gaspiller les ressources naturelles, alors que d'autres, Ceux des pays pauvres, n'ont rien à se mettre sous la dent ? Il ne faut donc pas s'étonner si la révolte gronde et s'amplifie. En janvier des manifestations de la faim ont eu lieu dans plusieurs pays. Ce n'est que le début...Il faut ajouter à cela les migrations forcées dûes aux catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes.
Certains s'inquiètent de la montée de l'immigration dans nos pays. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement ? Prenons l'image de deux gamins devant la vitrine d'une pâtisserie. L'un entre et achète un énorme gâteau au chocolat dans lequel il mord à pleines dents alors qu'il n'a même pas faim. L'autre reste dehors car il n'a pas d'argent. Cependant il a le ventre vide... Le premier gamin est bientôt repu et jette alors son gâteau dans la poubelle la plus proche.
Soyons francs, nous agissons de la même façon que le premier gamin. Dans nos sociétés hyper-développées, nous sommes tous ou presque standardisés, voire désintégrés. Nous n'arrivons même plus à faire de distinction entre le virtuel et le réel.
Le fim ne m'a rien appris de nouveau hélas. Il y a vingt ans déjà Godfrey Reggio dénonçait les mêmes dérives et pourtant, nous avons continué à vivre de la même façon, peut-être parce que nous n'en connaissons plus d'autres.
Protéger et partager, tel pourrait être le slogan actuel de Nicolas Hulot :
"Ce sera le partage ou le chaos".
Alors, son cri d'alarme sera t-il entendu ? Personnellement je pense que nous nous acheminons doucement mais sûrement vers le chaos, mais je suis foncièrement pessimiste.
15:40 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, film, titanic, syndrome, nicolas hulot