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lundi, 18 juin 2007

Les sept révélations de Tinou (1)

Pour faire plaisir à Léo qui voulait faire plaisir à Baluchon qui…, bref voici donc 7 révélations sur ma vie qui n’ont que peu d’intérêt sauf pour moi, cela va de soi :

Première révélation :

d3e94369e37587a4af9c85346a454d81.jpg Par deux fois, j’ai cru que ma dernière heure était arrivée. La première fois, c’était en 1970, j’étais en poste dans la belle mais bien isolée  ville du cardinal de Richelieu . C’était un samedi, entre midi et deux heures et je rentrais tranquillement chez mes parents au volant de ma VW Coccinelle sur la nationale 10. Dans la descente de Sainte-Maure, la voiture a brutalement opéré un aqua-planning et j’ai perdu totalement la direction du véhicule qui est parti en crabe sur la voie de gauche au moment même où un poids lourd descendait la côte. Je me souviens très nettement avoir crié «  Je suis foutue ! » en crispant les mains sur le volant, fermant les yeux, serrant les dents et attendant le choc final inévitable…

Mais rien… Le camion a eu le temps d’opérer une manœuvre d’évitement réalisable car il n’y avait pas d’autres véhicules. Quand j’ai réouvert les yeux, je me trouvais au beau milieu de la voie de gauche, moteur calé. Très vite j’ai remis le moteur en marche, fait un demi-tour sur la route et repris mon chemin. Arrivée en haut de la côte, je me suis arrêtée sur le côté. Quand je suis descendue de voiture, je tremblais de partout, je tenais à peine sur mes jambes vacillantes ! Il m’a fallu un bon moment avant de pouvoir reprendre la route.

963ca0ba8ef930a6371e7a159c6a8b5c.jpgLa deuxième fois remonte à 1997. Une nuit d’avril vers trois heures du matin, nous sommes brutalement réveillés par la sonnerie de la porte d’entrée, puis des tambourinements dans les volets de la chambre. C’est la boulangère de la rue qui, affolée, vient nous prévenir que les deux  garages où nous rentrons les voitures sont en feu. Le temps d’enfiler la robe de chambre et me voici déjà rendue sur place. Dans l’impasse donnant sur le jardin des craquements sinistres se font alors entendre et je découvre , horrifiée, le brasier qui a déjà carbonisé la voiture de ma fille, celle du voisin  et la moto d’un autre voisin. Il ne reste que ma voiture, garée sous un arbre, à seulement une dizaine de mètres du feu, qui est encore intacte, mais le pare-choc commence à fondre et  les pneus se fissurent. La chaleur est difficilement soutenable et le boulanger, qui est le seul à avoir osé descendre avec moi, remonte bientôt dans la rue rejoindre le groupe de badauds qui regardent impassibles. C’est alors que je décide de sauver ma voiture ! Pour ouvrir la portière, je me sers de ma robe de chambre car la poignée est brûlante. A l’intérieur de l’habitacle on ne voit plus rien, tout est déjà envahi par une épaisse fumée. Les branches de l’arbre au-dessus sont déjà toutes cramées. J’ouvre précipitamment la vitre avant et je m’installe au volant. C’est alors qu’un doute me saisit et me fait l’effet d’une douche froide : et si la voiture explosait sous l’effet de la chaleur quand je vais mettre le contact ? Ça en serait définitivement fini de Tinou. La clef est dans la fente. Quelques secondes d’hésitation, puis tout en serrant les dents et en fermant les yeux, je mets le contact !

Ouf, je suis toujours là….Alors très vite je suis sortie du brasier, les pneus ont commencé à éclater. Je suis ressortie de là, à moitié asphyxiée mais heureuse tout de même d’avoir limité les dégâts. Les gens semblaient déçus, et oui, évidemment, cela aurait été tellement plus excitant si la voiture avait explosé avec moi à l’intérieur !

Bon, je fais une pause, la suite pour plus tard…

Commentaires

Bonjour Tinou,
L'adage est donc de circonstance; -"quand c'est l'heure, c'est l'heure!"
Visiblement ça n'était pas l'heure pour toi.
Bonne continuation
Tom

Écrit par : Diskret33 | lundi, 18 juin 2007

C'est bien ce que je suspectais... elle est dangereuse cette Tinou.
Il y a un problème sur la route quand elle conduit sa voiture? Facile... elle ferme les yeux.
Heureusement que le routier, lui, n'a pas fermé les siens.
Ensuite elle enlève sa chemise de nuit et se précipite toute nue dans un brasier ardent pour sauver un tas de ferraille, au risque de rendre ses enfants orphelins. Ha bravo... un vrai gosse..
Pas étonnant que les voisins aient été stupéfiés et paralysés par le spectacle.

Écrit par : Danrj | lundi, 18 juin 2007

Mon cher Dan, quand ta voiture fait de l'aqua-planning, tu ne peux pas la redresser ! Je n'avais donc pas le choix. Euh, non, je n'ai jamais dit que j'étais nue, où as-tu été cherché cette absurdité ? pour ta gouverne, sache que je dors toujours en pyjama !!!

Écrit par : tinou | lundi, 18 juin 2007

Woaow !! Trop forte !

Écrit par : Léo | lundi, 18 juin 2007

Inconsciente tu veux dire...

Écrit par : tinou | lundi, 18 juin 2007

Les commentaires sont fermés.