samedi, 20 octobre 2007
Au ras du sol
Reprenons les évènements dans l'ordre chronologique . Vendredi en début d'après-midi :
Tinou : « Tiens, il faudrait que je rentre mon oranger avant les premières gelées !
La voix de la Raison : Houla Tinou, c'est bien risqué, tu as pensé à ton dos ?
Tinou ( qui ne veut en faire qu'à sa tête, comme d'habitude) : Oui, oui, je vais faire ça en douceur et en prenant mon temps. ».
Le plus délicat est de franchir la petite marche située entre la terrasse et le salon. Là il faut obligatoirement soulever le pot et le placer ensuite sur le plateau à roulettes, maintenu avec les pieds afin qu'il ne bouge pas au moment de la pose. Opération menée à son terme en notant toutefois une légère douleur au niveau des lombaires.
Dans son coin, la Raison se marre.
La journée s'écoule et j'ai de plus en plus mal au dos. Vers 16 heures, je sors faire quelques courses et c'est au retour que tout se complique. Une fois la porte fermée à clef et les courses rangées, j'ai soudainement une douleur fulgurante qui me force à me cramponner à un coin de porte pour finalement me laisser glisser au sol. Impossible de me redresser, c'est trop douloureux. Je ne panique pas outre mesure, ce genre de désagrément m'étant déjà arrivé. Dans ces cas-là, il faut anticiper, penser que je peux rester ainsi un bon bout de temps. Donc il faut prévoir d'enlever la clef de la serrure afin de permettre à des âmes secourables de me venir en aide. C'est donc la première chose que je fais puis, toujours à quatre pattes, je me rends centimètre après centimètre jusqu' à ma chambre sous le regard ahuri de mes deux chats, puis jusqu'à mon lit qu'il faut escalader car il est assez haut et là, je me laisse tomber comme un vieux sac à patates en mordant dans la couette pour ne pas hurler et ameuter tout le quartier.
Deux autres choses indispensables à prévoir : le téléphone et les lunettes !
C'est ainsi que j'ai pu prévenir ma fille hier soir, puis mon amie Roselyne ce matin et enfin, quand j'ai constaté avec effroi que je ne pouvais plus bouger un seul centimètre de mon corps sans hurler, appeler SOS.Médecins.
A midi le docteur était là et ma fille est allée aussitôt chercher les médicaments. Un traitement de choc, le produit contre la douleur contient de l'opium. Mais je dois dire que j'ai éprouvé un bonheur intense lorsque vers 16 heures j'ai pu me lever et marcher presque normalement.
Quant à mon ordinateur, le problème est résolu : il s'agissait d'une défaillance de la souris sans fil !
C'est pourquoi me revoici sur mon blog habituel. Le second servira sûrement ultérieurement, je le mets en réserve.
Je vous souhaite un excellent week-end !
21:45 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Je savais déjà que des femmes fortes physiquement ou mentalement étaient complètement perturbées par une petite souris.. mais je ne savais pas (si j'ai bien compris)que les oranges contenaient de l'opium.
Bien entendu, en cas de défaillance de SOS médecin, et pour tenter d'atténuer ces douleurs atroces, je peux charitablement me déplacer à domicile pour effectuer des massages amicaux au niveau de ces reins rebelles.
Écrit par : Danrj | dimanche, 21 octobre 2007
Chiche !
Écrit par : tinou | dimanche, 21 octobre 2007
La souris ne vaut pas le haricot (sans fil veux-je dire).
Écrit par : MuMM | dimanche, 21 octobre 2007
Bon rétablissement Tinou
Tom
Écrit par : TomD | lundi, 22 octobre 2007
Merci Tom, c'est en bonne voie !
Écrit par : tinou | mardi, 23 octobre 2007
Prompt rétablissement ma chère Tinou.Avec le retour du froid fais gaff.
A+
Bises
Écrit par : Hug | mardi, 23 octobre 2007
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