lundi, 29 octobre 2007
Et pour continuer
dans le même registre - c'est à dire la torture gratuite infligée à des animaux - que dire de cette tradition espagnole pratiquée à Villanueva de la Vera :
Ane de Pero Palo
Chaque année, durant le "Pero Palo", la fête du mardi gras, un âne sert de souffre douleur à une foule excitée dans le village de Villanueva de la Vera, en Estremadure. Monté par le villageois le plus gros et le plus lourd, l'âne traverse la ville en titubant sous les coups assénés par la foule hystérique, jusqu'à ce qu'il tombe. On lui allume alors des pétards dans les oreilles et on le matraque violemment.
19:20 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ânes
Commentaires
Je ne connaissais pas. Ce doit être horrible. Marre de ces conneries. Ce qui m'insupporte aussi, c'est le romantisme établi autour de telles pratiques ancestrales et rurales, qui sont en général uniquement prétextes à beuveries et violences exutoires.
Écrit par : Léo | mercredi, 31 octobre 2007
Heureuse de te l'entendre dire Léo !
Écrit par : tinou | mercredi, 31 octobre 2007
Tant qu'il y a un animal à torturer, ça évite de s'en prendre à un homme. Quand l'animal ne suffit plus, on fait exactement la même chose sur d'autres hommes (et femmes).
Je me demande combien de millions d'années d'évolution il faut encore au genre humain pour comprendre que les exactions faites sur un animal, sont les mêmes faites sur l'homme dans d'autres contextes, et inversement. Nous sommes les prédateurs en haut de la chaîne, certes. Mais nous appartenons exactement au même monde du vivant que les animaux : la souffrance subie dans la chair est exactement la même.
Ce n'est pas une approche confinant à la sensiblerie. La question de fond est la suivante : quand est-ce que l'homme parviendra-t-il à donner une valeur à la vie ?
Lorsqu'on compare les images ignobles des archives sur les camps de concentration, et celles, actuelles, sur les conditions de détention animale dans l'industrialisation alimentaire, pharmaceutique et l'habillement, c'est très simple : il n'y a pas de différence notable. On y retrouve les mêmes symptômes pathologiques monstrueux de l'insensibilité face à la souffrance, créée inutilement.
Cette approche peut choquer. Pour être très documenté, tant sur les pratiques faites en camps de concentration, que sur le traitement des animaux dans l'industrie, je ne dis pas cela à la légère.
D'où ma volonté de ne pas manger de viande. Je ne vais rien changer à tout cela. En revanche, je n'y participe pas ou, le moins possible.
Écrit par : Chandelin | jeudi, 01 novembre 2007
... je rajoute, par précaution oratoire, que lorsque je prétends "qu'il n'y a pas de différence notable entre un camp de concentration et certaines conditions de détention animale actuelles", je reste dans le domaine de l'entretien de la souffrance sur le cobaye, à des fins de productivité économique ou d'expérimentation. La comparaison s'arrête là, bien évidemment. J'aurais pu comparer le principe à un goulag, un hôpital psychiatrique politique ou je ne sais quel autre endroit où le monstrueux l'emporte sur l'humain.
Écrit par : Chandelin | jeudi, 01 novembre 2007
" Quand est-ce que l'homme parviendra t-il à donner une valeur à la vie ?"... je pense jamais.
Écrit par : tinou | jeudi, 01 novembre 2007
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