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lundi, 29 octobre 2007

Réflexion faite,

après la lecture de ce document  ou encore de ce témoignage d'un médecin :

Selon Jean-Claude Nouât, professeur de médecine à la Salpétrière : "Pour affaiblir l'animal, pique et harpons blessent l'appareil ligamentaire, tendineux et musculaire, du garrot et de la nuque. Ils commencent par perforer la peau et les tissus sous-cutanés où se situent de nombreux organes tactiles dont on sait le degré de sensibilité (la peau est capable de percevoir la présence d'une mouche). Puis ils sont enfoncés profondément, parfois jusqu'à 20 cm pour la pique qui va trancher plus ou moins totalement le ligament de la nuque, afin d'abaisser le port de la tête et rendre plus faciles et moins dangereuses les passes ultérieures. Les blessures des ligaments et des tendons provoquent des douleurs profondes, intenses, térébrantes. Elles bloquent les contractions musculaires et limitent les mouvements. La blessure du muscle dilacère les fibres qui le composent, coupe des nerfs, rompt des vaisseaux. Suivent aussitôt une hémorragie et une vasoconstriction, lesquelles entraînent une diminution des apports d'oxygène et une ischémie. Puis surviennent des fibrillations et des contractures musculaires. Ces réactions physiopathologiques provoquent d'importantes douleurs locales et irradiantes. Les fers atteignent fréquemment le squelette au niveau des vertèbres et des côtes, en blessant au passage le périoste, membrane innervée et vascularisée qui enveloppe les os. Il leur arrive de pénétrer jusqu'aux trous de conjugaison par où les nerfs rachidiens sortent de la moelle épinière. Les lésions organiques entretenues et augmentées par le ballottement des harpons s'additionnent pour affaiblir l'animal. Au final, les coups d'épée répétés viendront trancher un gros vaisseau artériel ou veineux du thorax et provoquer l'hémorragie libératrice.  

 et le visionnage de cette vidéo, je peux vous affirmer que je suis CONTRE la corrida !

Laissons à Victor Hugo le soin de rajouter :

« Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience. »

15:05 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : corrida

Commentaires

Tinou, tu es tout simplement intelligente et sensible, ce que ne seront jamais les adeptes de cette imbécilité...

La corrida ?
"C'est l'heure où les épiciers se prennent pour Don Juan
C'est l'heure où les Anglaises se prennent pour Montherlant."
(Brel)

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Désolé pour le doublon de mon précédent commentaire, et aussi les fautes de frappe : j'utilise un Macintosh, et le clavier est merdique...

Écrit par : Guillaume Cingal | mardi, 30 octobre 2007

Le doublon est effacé et j'aime beaucoup cette citation de Brel.

Écrit par : tinou | mardi, 30 octobre 2007

Les commentaires sont fermés.