mercredi, 09 janvier 2008
Voyage au Sénégal, épilogue
Il me reste encore un peu de temps pour flâner dans les rues de Saint-Louis. Tous les gens s’affairent dans les maisons et la ville est devenue subitement bien calme.
A midi je retourne à l’hôtel de La Résidence où nos valises ont été déposées avant le transfert pour Dakar.
J’y retrouve Anne et Louis qui ont bien du mal à digérer le fait de partir dans la nuit !
Sont également présents deux autres couples dont le vol, en direction de Nantes, est fixé vers 19h.
Nous déjeunons ensemble puis c’est le chargement des valises dans le minibus.
Adieu Saint-Louis ! Reviendrai-je un jour ? Derniers clichés de l’hôtel… Au passage j’en profite pour laisser mes coordonnées de blog.
Le trajet est beaucoup moins fatigant qu’à l’aller, la circulation est quasi inexistante et le petit car file sur la route. De temps à autre on aperçoit une carcasse d’animal sur le bas-côté. Des bandes de vautours voraces s’appliquent à le dépecer.
Le chauffeur, très sympa, nous arrête à deux reprises pour faire une pause clope et prendre en photo quelques baobabs.
Les abords de Dakar sont plus difficiles. La ville est en pleine construction, partout des immeubles neufs et des ébauches de grands axes.
Nous arrivons bientôt devant l’entrée de l’aéroport. L’accès en est gardé par des hommes armés qui demandent à voir les passeports. A l’intérieur c’est un grand brouhaha, d’énormes files d’attente de touristes bronzés qui reviennent des clubs de la côte. Un guide nous attend pour se charger des formalités d’embarquement. Nous quittons les Nantais qui prennent la queue pour l’enregistrement de leurs bagages. Le guide revient peu après avec mon billet. Mon vol est à 21h. Mais Anne et Louis sont prévus pour le vol de nuit. Anne se précipite alors au guichet pour essayer d’obtenir des places dans le vol de 21h. Elle va ainsi attendre, debout, pendant près de trois heures, un éventuel désistement qui leur permettrait d’avoir des places. J’ai été obligée de les quitter pour enregistrer mes bagages.
Dans la salle d’embarquement la confusion est totale. Les affichages ne correspondent pas à ce qui est annoncé. Les gens s’énervent. Je m’installe prendre un café et j’observe toute cette foule surexcitée… Soudain je vois apparaître Anne ! Ils ont réussi à obtenir deux places.
Ah, le vol pour Roissy est annoncé porte 3A et il s’affiche au-dessus de la porte 4A. Bousculades… 3 ou 4 ? Finalement ce sera porte 4.
Bienvenue à bord ! Airbus A320. J’ai la place 11D. Petit problème, il n’y a pas de place 11D.
De 11C, on passe directement à 11E ! Le steewart me demande alors de patienter.
Voici bientôt le passager de la place 11E. Comme d’autorité j’avais posé mes affaires sur le siège, il s’installe donc près du hublot, en 11F.
Bon , l’embarquement semble être fini, je me réinstalle donc en 11E. Je me retrouve à côté d’un Sénégalais, très chic dans son costume taillé sur mesure et sa chemise blanche qui fait ressortir sa couleur de peau. L’avion décolle bientôt, la nuit va commencer. Oserai-je vous parler des nuits en avion ? Non bien sûr, je vous laisse supposer tout ce que vous voudrez, ceux qui ont l’habitude de voyager seuls me comprendront…
Bref, la nuit fut plutôt agréable. Vers 2h30 du matin l’avion atterrit à Agadir pour un changement d’équipage. Ensuite nous re-décollons en direction de Marseille. Allez, va pour Marseille, après tout, on n’est pas pressé !
Mon voisin d’une nuit me quitte à l’escale suivante. Il est chef de rang dans un restaurant de la côte…Non, je ne donne pas mon numéro de téléphone, mais je veux bien noter le vôtre.
Dernier regard discret. Que j’aime ces rencontres éphémères !
Marseille se réveille doucement dans la brume. La moitié des passagers est descendue. Il reste deux petites heures avant d’atteindre Roissy. Il est à peu près 9h quand l’avion atterrit.
Brrr, qu’il fait froid !
Je récupère très rapidement ma valise. Bises Anne et Louis, on s’écrira !
Je rejoins le Terminal 2. Il ne reste plus qu’à attendre 13h37, l’heure du TGV qui va me ramener à la maison.
15h 20, voici Saint-Pierre-des-Corps. Je saute dans un taxi. Arrivée devant la maison, je suis obligée d’ouvrir la valise sur le trottoir pour retrouver la clef . Ah, la voici, cachée tout au fond.
« Bonjour Popy et Théo ! »
FIN
Vous retrouverez d'autres photos de Saint-Louis ICI.
04:40 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Sénégal
Commentaires
Quel chance tu as eu de faire un aussi beau voyage...
Écrit par : CCRIDER | mercredi, 09 janvier 2008
Oui, je sais...Le retour à la réalité est d'autant plus dur !
Écrit par : tinou | jeudi, 10 janvier 2008
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