lundi, 20 octobre 2008
Revenons à samedi
Je suis d'abord allée à la médiathèque et là, j'ai pu emprunter deux romans d'Agota Kristof, "Hier" et "C'est égal". Mais il n'y avait pas la trilogie des jumeaux. J'en ai profité pour prendre deux DVD en prévision du week-end.
Le premier est "1984", film adapté du roman de Geroge Orwell, roman que j'ai lu il y a trop longtemps pour en garder un souvenir précis.
Le second film est "Le mariage de Maria Braun" du réalisateur allemand Rainer Werner-Fassbinder.
Mais je n'avais toujours pas ce que je voulais. Aussi suis-je allée -sans grande conviction je dois dire- jusqu'au magasin Cultura. Et là, miracle ! il n'y avait que deux livres d'Agota Kristof, certes, mais les deux livres convoités ! J'étais aux anges.
Dans l'après-midi, je suis partie m'aérer jusqu'au châetau de Candé où se déroulaient les Floralies du Val de l'Indre. Le temps était un peu frais mais très ensoleillé. J'ai découvert de magnifiques compositions florales, difficilement photographiables malheureusement car elles étaient situées dans le pavillon de chasse, endroit assez étroit et sombre. Je vous montrerai tout ça dans un prochain diaporama. J'ai profité de cette balade pour acheter des pensées qui viendront agrémenter mes fenêtres en remplacement des géraniums.
Mais revenons à la lecture. C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis calée dans mon lit, samedi soir et que j'ai ouvert le deuxième livre de la trilogie, "La preuve" . J'étais très impatiente de connaître la suite :
« De retour dans la maison de grand-mère, Lucas se couche près de la barrière du jardin, à l'ombre des buissons. Il attend. Un véhicule de l'armée s'arrête devant le bâtiment des gardes-frontière. Des militaies en descendent et posent à terre un corps enveloppé dans une bâche de camouflage. Un sergent sort du bâtiment, fait un signe et les soldats écartent la bâche. (...)
Cette femme possédait en effet une maison à l'emplacement de l'actuel terrain de sport. Décédée sans héritier il y a trente-cinq ans, elle figure sur nos registres sous le nom de Maria Z., épouse V.
Il est possible que pendant la guerre on lui ait confié la garde d'un ou de plusieurs enfants. »
Je referme le livre. Je suis profondément bouleversée, à la page 168 j'ai éclaté en sanglots et j'ai lu mécaniquement la fin sans bien comprendre ce qui m'arrivait.
A suivre...
06:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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