jeudi, 23 octobre 2008
Il n'est jamais trop tard
pour faire connaissance ! C'est la réflexion que je me suis faite après le coup de fil de Colette, la cousine de maman, chez qui je suis allée déjeuner fin septembre. Elle vient en effet de contacter une autre cousine, Ginette, afin que nous fassions connaissance. Cette entrevue va avoir lieu chez elle, à Tours, le 6 novembre prochain.
« Ginette est très impatiente de te connaître » m'a t-elle dit au téléphone. Et moi donc !
Quand j'ai annoncé la nouvelle à ma fille, elle m'a demandé qui était cette fameuse Ginette et là, j'ai bien été incapable de lui expliquer. Il a fallu que je redemande de plus amples renseignements à Colette.
Mon grand-père maternel avait deux sœurs ,Marguerite et Suzanne, et un frère, Maurice. Ginette est la fille de Marguerite. Quant à Colette, c'est la fille de Maurice. Vous suivez ? Maman, Colette et Ginette étaient donc trois cousines.
Ginette était sensiblement du même âge que maman. Elle a donc aujourd'hui... 85 ans ! Elle a un fils qui travaille dans une compagnie artistique connue de Tours.
Je dois également avouer que j'appréhende un peu cette entrevue. Elle va me parler bien sûr de ma mère, sujet ô combien douloureux pour moi. Elle va me décrire une femme que je n'ai pas connue, pleine de vie et toujours de bonne humeur. Moi mes souvenirs sont beaucoup plus sinistres, hélas... Je ne vais pas sortir indemne de cette confrontation, je le crains. Mais en même temps, il est important que je découvre comment était ma mère quand elle était jeune. Je sais si peu de choses d'elle. Nos rapports étaient quasi inexistants. Et plus le temps passe, plus j'ai l'impression qu'elle n'a jamais été présente dans ma vie. Je n'ai aucun souvenir précis de moments privilégiés, de parties de fous-rires entre elle et moi, comme ceux que je partage parfois avec ma fille. J'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne vois rien... que du vide. Et c'est très douloureux.
Suite à l'appel téléphonique, j'ai farfouillé dans la valise aux souvenirs pour y retrouver une photo de Ginette. Il me semble que c'est elle qui se trouve à côté du garçon blond. Maman est au premier plan. Quant aux autres personnes présentes, je ne les connais pas...
Départ à la pêche, sur le pont de Cormery, durant la guerre.
09:14 Publié dans Généalogie | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Bonjour,
Y'a comme un problème chez cet hébergeur (haut et fort) : je m'amusais à essayer de découvrir des blogs d'aprés la carte sur la page d'accueil ; une repro de google maps ; et voilà que je trouve deux fois le même : "Tinou au jour le jour : à chaque jour suffit sa peine." Une fois au sud de Tours et une fois du coté de Magné aux portes de la Vendée. On m'a raconté que les saints avaient parfois le don d'ubiquité, mais pas encore les blogueuses ;-)
J'aimerai quand même le fin mot ne serais-ce que pour savoir ce qu'il y a de fiable dans leur "localisodrome".
Bonne continuation
Écrit par : Mikael | jeudi, 23 octobre 2008
Bonsoir Mikael, ce n'est pas à moi qu'il faut demander cela, je n'en sais strictement rien. Au sud de Tours, c'est bien moi, l'autre, je ne sais pas...
Écrit par : tinou | jeudi, 23 octobre 2008
Ben tu vois, j'ai refait l'essai, et si on clique sur "l'autre" on atterrit aussi ici ! Dommage que je puisse pas t'envoyer une capture d'écran tu comprendrais. Enfin c'est bien rigolo mais pas pratique : je cherche des blogs entre Loire et Gironde qui auraient des objectifs semblables aux miens. Si ça s'passe comme ça leur "GPS", j'vais me marrer j'te dis pas ! Enfin, on verra, je visite à peu prés tous les hébergeurs que j'ai pu repèrer. Sur ce, bonne nuit.
Écrit par : Mikael | vendredi, 24 octobre 2008
Bonjour Tinou... je fais mon p'tit tour chez Tinou... Toujours intéressant ton blog, et les photos sont superbes.
Le " Départ à la pêche sur le pont de Cormery, durant la guerre " est une petite merveille, quelle joie, quelle insoucience, et les filles sont belles... !!
Comment peut-on expliquer cette joie de vivre pendant une période qualifiée de " NOIRE "... ? J'ai beau , moi-même, essayer de remonter le temps vers la période de la guerre, je n'arrive pas à me rappeler des gens "dépressifs ".... ( http://www.chez.com/dubost/Histoire%20de%20France%20WEB%202.htm )
Bon dimanche Tinou maurice
Écrit par : maudub | samedi, 25 octobre 2008
Ah bonjour Maurice !
La nature humaine est ainsi faite qu'elle a besoin de bonheur. Pendant la guerre les gens étaient bien obligés de se contenter de peu. Ce peu devenait alors quelque chose de fantastique. Aujourd'hui, on peut tout avoir ou presque. On ne sait plus apprécier la valeur des choses. Peut-être que cette période de crise qui s'annonce va apporter un changement bénéfique dans nos habitudes de vie ... Un retour à plus de simplicité , pourquoi pas ?
Je te souhaite un bon dimanche.
Écrit par : tinou | dimanche, 26 octobre 2008
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