Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Photo

Avril 2024

D L M M J V S
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30
Syndicate this site (rss)
Syndicate this site (XML)

« 73. Retour à Marrakech | Page d'accueil | 75. Réveil difficile »

jeudi, 05 mars 2009

74. Les Enfoirés font leur cinéma


podcast

coluche.jpgEt revoilà l’équipe des Enfoirés. La collecte pour les restos du cœur aura lieu ce week-end. Vous verrez les bénévoles à l’entrée des grandes surfaces, avec leur prospectus et leur caddie à remplir… Ça ne me réjouit pas du tout d’aller ainsi faire la manche, car il s’agit bien de ça, on va mendier auprès d’une partie de la population pour nourrir une autre partie de la population. Ça fait plus de vingt ans que cela dure. Le système est bien rodé et apparemment, ça arrange bien les politiques (de droite comme de gauche d’ailleurs). Imaginons une seconde que les restos disparaissent d’un coup pour diverses raisons (rupture de stocks, manque de bénévoles…). Le gouvernement se retrouverait alors dans une sacrée m…

Comment gérer dans l’urgence tous ces gens qui ont pris l’habitude d’être assistés ? C’est une simple question que je soulève. J’attends vos réactions.

Pour l’heure nous sommes un peu submergés par le flot croissant de nouveaux inscrits, des gens un peu ahuris de se retrouver dans ce lieu qu’ils pensaient être réservé à d’autres plus malchanceux qu’eux. On repère vite les nouveaux : ce sont ceux qui n’osent pas vous regarder en face et qui vous disent merci bien d’une voix tremblotante. Chez les habitués, il y a une catégorie très particulière : ce sont des gens qui n’ont pas encore compris que les restos n’étaient pas un magasin. Ils râlent quand il n’y a qu’une seule variété de yaourts, font la grimace quand les légumes ne sont pas de toute première fraicheur ( bah oui, on n’a pas encore installé de brumisateur pour les salades !), ou refusent catégoriquement un melon sous prétexte qu’il a un petit  gnon. Que voulez-vous, on ne refera pas le monde…

Je vous rassure, ils sont peu nombreux ! Heureusement d’ailleurs, sinon j’abandonnerais tout de suite.

Pour tous les autres, les restos restent une bouée de sauvetage leur permettant de surmonter un passage difficile et notre plus grand plaisir est quand ils nous disent :

« Ça y est, j’ai trouvé un boulot, c’est la dernière fois que je viens !».

Nos stocks sont à la limite de l’épuisement et la collecte de vendredi et samedi va permettre de tenir durant l’inter-campagne (d’avril à décembre), période durant laquelle nous sommes ouverts une fois par semaine.

 

On peut compter sur vous ?

 

05:11 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : restos du coeur, collecte, bénévolat

Commentaires

Merci Coluche d'avoir eu cette idée !!!

Mais ça n'aurais dû durer que quelques années,
le temps de laisser au "gouvernement" le temps
de se ressaisir et prendre en charge ... ???

En fait ça doit bien les arranger ... de ne pas avoir à le faire
... car ... ils ne sauraient pas y arriver
... car il faut être BÉNÉVOLE pour le faire et pas Fonctionnaire

... jo,

Écrit par : jo | jeudi, 05 mars 2009

Bonjour, les pays de l´est quels sont dans vos yeux les pauveres pays de rien du tout, ne font pas les restaurants au coeur, les gens travailent et ils ne mendient pas. C´est peut etre pas bien vu de chez vous, de travailler en retrait, mais c´est plus honete que tendre la main! Je pense que nous avons recu le meilleure education, et tout le monde compte sur soi meme, pas sur l´etat, c´est top facile...d´etre assisté.. c´est en bout de conte la fin de respect vis a vis de hommes, si vous propose toujours un assistant, les gens ne vont pas faire l´effort, ils pense que c´est sont soussis des autres.. Réflechisez bien ce que vous fait!en fait!!!!!!!!!!

Écrit par : vera | jeudi, 05 mars 2009

Cela se passe en France...
pas dans les Pays de l'Est
... faut pas confondre !!!

... jo,

Écrit par : jo | jeudi, 05 mars 2009

Indirectement une des Rabelaisines y participe (à la collecte) en chapeautant les étudiants de l'Escem qui organisent un défilé de mode pour l'occasion et je n'y manque pas de m'y rendre.

Et puis comme je le disais à un représentant de l'ONG "faim dans le monde" : la misère est moins pénible au soleil ?

Écrit par : Catherine | vendredi, 06 mars 2009

Ce que Vera ne semble pas comprendre c'est que si en France l'assistanat est si important, c'est qu'on a rendu tout autre de moyen de survie impossible pour peu qu'à un moment ou un autre on ait trébuché sur un parcours tiré au cordeau, légalement encadré. Ainsi il semblerait tout à fait normal qu'une personne au chomage, ayant dans son garage une voiture, puisse s'en servir, en attendant mieux, pour faire le taxi, moyennant le paiement d'une patente comme cela se fait par exemple au Chili où tout le monde a deux activités, l'activité principale et chauffeur de taxi. D'ailleurs notre président voulait faire passer une loi dans ce sens, mais la corporation des chauffeurs de taxi a dit, non. C'est juste un exemple, mais cela devrait permettre à Vera de comprendre qu'en France les professions sont verrouillées dans un tel écheveau de lois, que cela revient à interdire aux gens de se débrouiller par eux même le jour où ils se trouvent exclus du système et donc à les faire tomber dans l'assistanat. Quand je pense qu'il y a quelques jours, ils ont mobilisé une centaine de gendarmes mobiles à Papeete, tout ça pour faire tomber un couple de retraités qui arrondissaient leurs fins de mois en faisant des casse-croutes, je dis bien des casse croutes, du pain du jambon même pas pourris, qu'ils vendaient à la sortie des écoles.

Écrit par : manutara | vendredi, 06 mars 2009

a Jo: je ne confonde pas, je compare simplement et je pense que c´est n´est pas dans le pays démocratique intérdit
A Manutara: Quand on fait ou réflechisse différement, il y a tout de suite l´argument de la difféernce des cultures et d´education,
mais ce que je pense est tout a fait légitime, de laisser les gens d´exercer une activité profesionelle quand ils ont envie, meme en etat de retrait et si la nécesité eventuellement les oblige. En tout cas, il y a autant des métiers ou il n´y a pas bousculade, comme dans mon métier d´un conseiller, mais, ce que je trouve bien, les gens ne pensent pas autant aux maladies mais sur ces projets profesionnells pour l´avenir, est c´est merveilleux... On n´est pas vieux en 61 ans et c´est bien vrais. Je regrette , si je bien comprise des jeunes retraités en France , si ils sont condamés a ne pas pouvoir d´evoluer les les demains encore plus enrichissantes au nivau d´épanouissemnt humaine!Comcela on devient vieux sans aucune motivation et surtout ambition. Mais j´attends deja la réponse: vous vous trompé madame........

Écrit par : Vera | vendredi, 06 mars 2009

Tout à fait d'accord avec vous Vera. Vous parlez de soixante ans, mais en France c'est à cinquante ans qu'on met les gens à la poubelle! Passé cet âge, inutile de perdre son temps à chercher un travail salarié, la solution réside donc dans la création d'une micro-entreprise. Mais c'est là qu'on se heurte au maquis de la législation française qui fait que même si vous avez un peu d'argent de côté pour créer cette entreprise, les démarches sont si longues et si incertaines que tout votre patrimoine fondra comme neige au soleil dans l'attente d'un hypothétique feu vert lié à la satisfaction d'une centaine de normes de conformité. Je pense qu'en cette periode de crise, qui plus que conjoncturelle est structurelle, loin de mépriser les économies émergeantes comme celles des pays de l'est, nous devrions largement nous en inspirer. Il est temps de remettre le système D à la mode.

Écrit par : manutara | vendredi, 06 mars 2009

A Manutara: J´adore mes partenaires en France, qui ont bien réussi et ils m´inspire a chaque pas, c´est d´aillers que avec est je suis devenue une femme epanouie, je ne serais jamais comme j´etais avant. On fait des affaires commerciales tres enrichissantes pour toutes les deux pays, et j´en suis convencu, que les petites structures comme la mienne et celles de mes partenaires en France vont survivre la crise économique actuelle. Je suis persuade, que, les gens qui vont bien cibler sa activité vont toujours réussir, moi, j´ai crée un métier qui a eté quassi inexistante en RT et mes partenaires qui vendent les produits de bien de consommatïon vont survivre aussi, car c´est maitenant que l´activité autour la maison et dans jardins sera fleurissante. Pour comme vous dit arrondir le fin de mois, les gens vont cultiver d´avantage chez eux et alors toujours dépenser pour les equippement de la ferme etc. C´est une petite activité, mais je pense bien utile!

Écrit par : vera | vendredi, 06 mars 2009

Oui, les Restos pourront compter sur nous.

Nous qui avons la chance de pouvoir vivre correctement (l'argent ne tombe pas tout seul, je travaille et mon mari travaille aussi et durement même avec des horaires impossibles que les 35 H c'est même pas la peine d'y penser) nous participons toujours à différentes aides pour les moins nantis.
L'association créée par Coluche en fait partie depuis longtemps.

Mais c'est vrai qu'il n'est pas normal que LES gouvernements ne prennent pas plus de mesures par rapport à ce fléau qu'est la misère. Et les choses ne vont pas aller en s'arrangeant avec la politique actuelle en France (et la crise).

Écrit par : Cigale | vendredi, 06 mars 2009

J'aime bien l'expression de Manutara : "remettre le système D à la mode" ! Mais c'est plus facile à dire qu'à faire... Quand on voit toutes les tracasseries qu'on nous impose à nous, bénévoles, depuis quelques années déjà que cela décourage à tout jamais de donner de son temps libre pour aider les autres ! Et puis, dans ce que dit Vera, il y a des choses très justes; il me semblerait plus normal que ce soit les bénéficiares qui se coltinent la collecte , après tout c'est pour eux, encadrés évidemment par des bénévoles pour éviter qu'ils gardent tout ... Enfin, les choses étant ce qu'elles sont, on verra bien comment évoluera la situation dans les mois qui viennent !
J'ai été surprise par le résultat assez bon de cette première journée de collecte.

à Cigale : oui, mais je ne suis pas certaine que "donner" soit la bonne solution. Comme me disait le Père Noël, il faudrait supprimer toutes les associations. Je finis par croire qu'il est dans le vrai !

Écrit par : tinou | vendredi, 06 mars 2009

Et oui, Tinou, quand on y pense, c'est aux particuliers (et aux bénévoles) d'assurer les bouées de secours d'un système national (voir mondial) qui fout à la baille son équipage !

Écrit par : catherine | vendredi, 06 mars 2009

Tinou, c'est bien ce que je dis: il faut dérèglementer et libéraliser notre économie. Contrairement à ce que bêlent les altermondialistes qui ne savent pas de quoi ils parlent en confondant libéralisme et capitalisme, la France n'a jamais été un pays libéral, n'ayant pu se départir d'un corporatisme moyenâgeux. Je donnais l'exemple des taxis, mais on peut également prendre celui de l'ordre des médecins imposant un numérus clausus absurde, dont l'unique but est d'éviter de voir leurs rémunérations chuter, qui fait qu'aujourd"hui, la France, le pays des french doctors, est obligée de faire appel à des médecins étrangers, sous-payés parce que leurs diplomes ne sont pas reconnus, mais, et là on atteint le summum de l"hypocrisie, effectuant toutes les tâches imparties à un médecin français. On pourrait dire la même chose pour les pilotes de ligne et bien d'autres professions. Ici aux Marquises je peux donner l'exemple concret d'un particulier qui a construit un petit hôtel, mais qui depuis dix ans ne peut l'exploiter pour d'absurdes raisons administratives, le but inavoué étant de protéger l'unique établissement existant de la concurrence. Alors qu'on ne vienne pas me parler de libéralisme!

Écrit par : manutara | vendredi, 06 mars 2009

Les commentaires sont fermés.