jeudi, 19 mars 2009
90. La mama, la nini
la manif ! Jamais François Rabelais n'avait vu autant de monde défiler au pied de sa statue. Parti de la place de la Liberté, le cortège a emprunté l'avenue de Grammont, la rue Nationale, les quais de la Loire devant la faculté des lettres, puis a ensuite obliqué à gauche dans la rue Léon Boyer, et enfin a remonté le boulevard Béranger jusqu'à la place Jean Jaurès. Il y avait beaucoup de monde. On en saura plus aux informations ce soir.
Quelques photos de cette manifestation :
15:10 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : manifestation, tours
Commentaires
J'aime bien ... ça m'rappelle ma jeunesse
quand on jetais des poubelles sur les crs
et y'avait De gaulle ... qui nous avait compris !!!
... jo,
Écrit par : jo | jeudi, 19 mars 2009
Ah bon, tu as déjà manifesté toi ? ... Et tu manifestais pour quoi au juste ?
Écrit par : tinou | jeudi, 19 mars 2009
Impressionante le nombre des gens qui pensent que ce jour sera remboursé sur leur fiche de paye... Ou ils sont trouvé peut etre pour aujourd´hui les remplacents dans le boulot.
Ou prendre quand il n´y a pas a qoui partager, il faut se mobiliser mais dans l´interieur de chaque.
Bon journée ensoleillé a Prague aujourd´hui....
Écrit par : vera | jeudi, 19 mars 2009
vi, 1 ou 2 fois quand j'étais étudiant,
ça devait être pour ce qui s'est arrêté en juillet 1962 ... hi
en 1968, je travaillais et n'ai pas fais grève
... jo,
Écrit par : jo | jeudi, 19 mars 2009
à Vera : ça montre surtout le ras-le-bol des gens. Espérons seulement que ça ne dégénère pas dans les mois à venir...
à Jo : ah oui, la guerre d'Algérie !
Écrit par : tinou | jeudi, 19 mars 2009
Ben moi j'ai jamais manifesté. En 68, j'étais trop petit et après j'étais trop grand pour participer à ces rassemblements de guignols vociférants. Je me demande quelle légimité peut avoir la parole d'une personne s'exprimant avec un chapeau en forme de hamburger sur le tête! De toutes façons, il me semble que les vrais laissés pour compte, les vieux, les sdf, ne se montrent jamais dans ce genre de show. Ils n'en ont, en général, plus la force ou l'envie. On n'y voit que des jeunes dégoulinants de santé.
Écrit par : manutara | vendredi, 20 mars 2009
Ah et puisqu'on y est dans ces histoires de revendications, prenons les profs. Ils râlent parce qu'on leur sucre une année de formation dans ces fameux IUFM dont tout être doué de raison devrait demander la fermeture hic et nunc. Je me souviens qu'il y a quarante ans, les profs étaient recrutés au niveau de la licence et les instituteurs au niveau du BAC. Je dis bien niveau, ce qui signifie que certains pouvaient enseigner sans avoir ces diplomes. On était en plein babyboom et les gosses se pressaient devant les écoles. Or, il paraît, je suis prudent, que le niveau de l'enseignement dispensé par ces profs peu diplômés était supérieur à celui dispensé par leurs descendants qui, eux, ont fait des études aussi longues que celles des médecins, pour un résultat, semblerait-il, plus que médiocre. Donc plutôt que d'allonger sans cesse les temps d'étude et multiplier les diplômes en leur donnant des noms anglais pour faire sérieux, ne ferait-on pas mieux de réviser le contenu de ces études. On ne me fera pas gober qu'il faut avoir passé dix ans sur des bancs d'université pour enseigner à une bande de gamins mal élevé et illétrés à lire et à écrire. Par contre, un stage commando dans les paras me semblerait plus approprié.
Écrit par : manutara | vendredi, 20 mars 2009
Moi non plus je n'ai jamais manifesté par manque de convictions personnelles. C'est une attitude parfaitement égoïste que j'assume pleinement. Hier en allant voir les gens défiler, j'ai été surprise de constater que les revendications étaient très floues. En fait, c'est la manifestation d'un profond désarroi de beaucoup de gens qui ont peur de l'avenir.
Pour ce qui est de la formation des enseignants, je suis plutôt d'acord avec toi. Je n'ai jamais bien compris d'ailleurs pourquoi les Écoles normales avaient été supprimées alors qu'elles formaient BIEN les futurs instituteurs, tant du côté de la théorie que du côté de la pratique. Enfin je le pense parce que je n'y ai jamais mis les pieds (sauf pour une spécialisation). Je fais partie de ces enseignants qui furent effectivement recrutés sur le banc des facs pour combler le déficit des maîtres au lendemain de 68. Une formation sur le tas avec des cours de théorie chaque jeudi. Je ne sais pas si nous étions meilleurs que les actuels instituteurs, je sais par contre qu'on était motivé et qu'on ne se ramenait pas avec plein d'exigences comme aujourd'hui. Mais je te parle d'un temps qui n'existe plus ! Les gens ont changé, les enfants aussi. J'ai assisté à la lente agonie de l'éducation nationale. Ça a commencé le jour où on a ouvert les portes aux parents...
Écrit par : tinou | vendredi, 20 mars 2009
C'est vrai qu'à la vue de tes photos, ça manque d'unité au niveau des revendications. Ca manque aussi un peu d'imagination quant aux slogans. A part le panneau "soldes" qui est bien vu !
Écrit par : catherine | vendredi, 20 mars 2009
Oui, c'était finalement bien tristounet !
Écrit par : tinou | vendredi, 20 mars 2009
Tu es dure Catherine, certains slogans étaient bien envoyés quand même...
Écrit par : CCRIDER | samedi, 21 mars 2009
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