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lundi, 06 avril 2009

112. Mon cousin d'Amérique

Quand j’étais enfant, je rêvais comme beaucoup d’autres enfants  d’avoir un cousin en Amérique. Cette espèce de fascination pour ce pays n’a pas duré très longtemps. Au fil du temps, la fascination s’est peu à peu transformée en une sorte d’anti-américanisme un peu primaire, je l’avoue bien franchement. Mais l’insolence de ce pays qui se veut le maître du monde est sans doute la cause de cette attitude de rejet. Voir les jeunes copier tout ce qui vient des USA me met hors de moi ( habillement, bouffe, culture ou plutôt non-culture).

Tout ce qui brille n’est pas d’or, dit un dicton.stemaure.jpg

Aujourd’hui le pays est comme une vieille maison qui se délabre de partout entraînant dans sa chute une partie du monde.

Mais revenons plutôt à ce fameux cousin. Cousin très éloigné puisque nous avons en commun un couple qui vivait au milieu du XVIIe siècle à Sainte-Maure en Touraine ( Ah, le pays du bon fromage de chèvre avec sa paille au milieu !).

Nos ancêtres communs sont Jehan ESTEVOU, sieur de la Mérandière et de la Pictière, marié à Jeanne DABURON.

Un descendant de cette famille, Pierre Augustin ESTEVOU, deviendra même maire de la ville de Tours le 12 vendémiaire de l’an VIII. Bon d’accord, il ne restera maire que 14 jours, mais quand même !

Si la branche de ce cousin éloigné dans le temps et l’espace quitta la Touraine pour aller s’installer à Columbus à la fin du XVIIIe siècle, ma famille restera solidement implantée dans la région tourangelle.

Le neveu de mon ancêtre, Jeanne ESTEVOU, devenu prêtre, partira évangéliser les îles Marquises au milieu du XIXe siècle, mais reviendra mourir à Tours.

 

Ce cousin américain s’appelle Charles Michael « Mike » Formy-Duval (voir le tableau). C’est tout ce que je sais de lui et je ne cherche pas à en savoir plus d’ailleurs…   

 

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