Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 29 août 2009

304. J'ai testé pour vous

Ainsi donc, je reviens de ma première rencontre avec les Ovésiens et Ovésiennes de Tours (c'est ainsi que l'on surnomme les inscrits au site). La sortie avait pour thème la découverte du passé antique de Caesarodunum (colline de César), nom latin de la ville.

Le rendez-vous était fixé devant le syndicat d'initiatives. Nous étions une bonne trentaine de participants. Comme nous étions relativement nombreux pour une visite guidée, nous nous sommes scindés en deux groupes, chaque groupe accompagné d'un guide. Je n'ai pas appris grand chose que je ne savais déjà, à savoir qu'on connait encore bien mal cette période de l'histoire de notre ville. On sait qu'avant l'arrivée des Romains, il y avait déjà une population importante à cet endroit (environ 20 000 personnes). Les fouilles réalisées ont permis de retrouver des pièces, des bijoux, des poteries datant des Ier et IIème siècles de notre ère. La présence d'un imposant amphithéâtre est concrétisée par la courbure  de la rue du général Meunier. Cet amphithéâtre fut d'ailleurs agrandi et pouvait contenir jusqu'à 37 000 personnes. Cela reste un mystère pour les archéologues : pourquoi un si grand édifice et pourquoi on ne retrouve aucune trace de cette construction dans le sol ? Le mur d'enceinte de la ville faisait environ 1,5km de longueur. Il en reste un morceau long d'environ 400 dans la rue des Ursulines. Mais ça, vous le savez. D'ailleurs, j'ai même oublié de le photographier !

Les thermes se trouvaient tout près de l'actuel château de Tours et avaient un accès à la Loire. En 2003, lors de la grande sécheressse, le lit du fleuve était si bas que l'on a pu apercevoir les pieux en bois d'un ancien pont de l'époque romaine. La nécropole de la ville se situait plus à l'est.

Nous sommes ensuite descendus dans les souterrains de l'archevêché. On y voit des restes de l'enceinte avec quelques inscriptions latines gravées dans la pierre.

La visite a quand même duré deux heures. Ensuite le groupe s'est éparpillé et nous nous sommes retrouvés une bonne dizaine à boire un pot à la terrasse du Chien jaune dans la rue Bernard Palissy. 

Cette première rencontre ne m'a pas déplu. Je pense que je vais réitérer l'expérience !

cedre.jpg

J'ai profité de notre passage dans les jardins du musée pour photographier le tronc du cèdre qui a plus de deux cents ans.

Commentaires

somptueuse!! belle prise:)

Écrit par : cybelle | samedi, 29 août 2009

Les commentaires sont fermés.