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lundi, 09 novembre 2009

398. Il est 10 heures


podcast

Je regarde ma montre : 9h58… Mince, j’avais oublié le cours d’anglais à 10h ! Le temps d’y aller il sera 10h30. Je n’aime pas arriver en retard.

Je me tourne alors vers mes élèves et leur dis : «  Allez ouste, dehors, c’est l’heure de la récréation ! Vite, vite, tout le monde dehors ! »

Je saisis mon porte-documents, mon sac à mains et dévale le petit escalier qui mène vers la cour. Il faut que je prévienne le directeur que je pars précipitamment pour des raisons personnelles. Il n’a pas besoin de savoir que je prends des cours d’anglais. Comment se fait-il lors de l’inscription que j’aie pu ainsi oublier que je faisais encore classe ? Ça reste un mystère.

Me voici maintenant sur la place devant l’école. Où ai-je garé ma voiture ?  Ah ça y est, je l’aperçois. Elle se trouve coincée dans l’angle de la place, coincée entre deux grosses voitures qui m’empêchent de pouvoir partir. Heureusement l’un des conducteurs arrive bientôt.

Mais il va emboutir l’aile de ma voiture ? Hep ! Vous là-bas, attention, ATTENTION !

Trop tard, tout l’avant est cabossé. Je me précipite  vers sa portière pour le forcer à s’arrêter et venir constater les dégâts. Mais apparemment il s’en fout et ne veut pas s’arrêter. Je n’arrive pas à ouvrir sa porte ni même à retenir son auto (j’aurais dû me mettre devant la voiture). Il faut absolument que je retienne son numéro d’immatriculation ! Ça finit par 35. Flûte, je n’arrive pas à voir les premiers numéros… Je lève les bras en l’air, me mets à hurler dans sa direction : « Ça ne va pas se passer comme ça ! J’ai relevé votre numéro ! »

Mais il a l’air de s’en ficher totalement et poursuit sa route.

J’en pleurerais de rage. Mais bon, maintenant direction Fondettes. Je prends alors un raccourci à travers la campagne enneigée (eh oui, entre-temps il a neigé !) et je rejoins bientôt les bords de Loire. Là je loupe le premier pont car, ayant des moufles en laine, je ne tourne pas suffisamment le volant à gauche pour me retrouver sur le pont. Tant pis, je file pour faire un demi-tour un peu plus loin. 

Bon, cette fois je traverse la Loire. Me voici maintenant sur les quais, mais soudain la voiture ne répond plus à l’accélération.  Je regarde le tableau de bord. Horreur, une lumière rouge s’est allumée ! Le réservoir d’essence est vide et ça sent le chaud… Je me gare en catastrophe sur le trottoir. Plus d’huile dans le moteur. La voiture est foutue ! Un peu plus loin je connais un garagiste. Je vais donc le voir. Il a pris sa retraite mais a toujours un local où il bricole. Quand je lui explique mes problèmes, il n’a pas l’air étonné du tout.

Ce sont des voitures qui consomment beaucoup plus que les autres.

 Il est singulier, tout de même ! Il porte un magnifique collier de barbe grisonnant, et il est affublé d’une froufroutante robe d’été en mousseline. Enfin… Cela ne l’empêche pas d’être bien agréable.  Je ne sais plus dans quelles circonstances  j’ai fait sa connaissance. Nous papotons de choses et d’autres tandis qu’un homme s’approche de nous.

Si vous voulez, je peux vous raccompagner jusqu’à chez vous, me propose t-il.

500full-roger-moore[1].jpgJe le regarde,  je le connais, lui aussi, mais il me faut un certain temps avant de remettre un nom sur ce visage. Ça y est, j’y suis ! C’est Roger Moore, alias James Bond. Il m’invite alors à monter dans sa voiture, une MG couleur crème où il faut se laisser glisser comme un pied dans une chaussure pour pouvoir prendre place car les portières ne s’ouvrent pas (oui, bon, c’est comme ça). Avant de m’installer à bord, je range mon sac à dos dans son mini-coffre à l’arrière. Je ne sais pas comment je me débrouille, toujours est-il qu’en grimpant je m’emberlificote avec la ceinture de sécurité, la bandoulière de mon sac que j’ai gardée autour du cou, et de surcroît les boutons de ma robe noire, devant, se défont au fur et à mesure que je m’enfonce dans le siège avant. C’est donc très discrètement que je reboutonne tout ça. Oui, on a quand même une certaine fierté, surtout avec Roger Moore. Elles ne sont pas si nombreuses que ça, les nanas qui peuvent dire qu’elles se sont baladées en voiture avec Roger ! Très sympa d’ailleurs, ce Roger, il parle très bien français.

Montbazon 030b.JPG

Après avoir longé les bords de la Loire un certain temps, nous nous retrouvons brusquement en plein cœur d’un village normand (je dis normand à cause des maisons) où des gens sont attablés aux terrasses de petits restaurants pour déjeuner. L’endroit est particulièrement agréable et Roger me propose  de nous arrêter. C’est au moment où il fait une marche arrière pour garer la voiture que…

 

Eh bien que je me suis réveillée ! Oups, il est presque 10h ! Je vais être pour de bon en retard au cours d’anglais. 

14:29 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (13)

Commentaires

Ben dis donc ! T'es sûre que tu y tiens à ces cours d'anglais? Parce que dans tes rêves, tu fais tout pour ne pas y arriver !! :-D

Écrit par : Cigale | lundi, 09 novembre 2009

Oui, tu as raison, il semblerait bien que ça passe mal dans mon inconscient.Bizarre, bizarre...

Écrit par : tinou | lundi, 09 novembre 2009

j'dirai plutôt que c'est Roger et sa MG qui la travaillent

How do you do ????????

... jo,

Écrit par : jo | lundi, 09 novembre 2009

@ Jo :I feel good, thanks !

Écrit par : tinou | lundi, 09 novembre 2009

Well well well.... I think Jo is right.....

Je pense que c'est Jo qui se rapproche de la vérité, elle a dit le mot magique : MG !
MG comme Mel Gibson et ça Tinou tout de suite, ça la met sens dessus dessous...... ou sans dessus dessous ou sans dessous dessus ????? (?) That is the question !!!!

Toute ressemblance avec des faits ayant déjà existé serait pure coïncidence.....

Vi vi, je prends la pilule bleue ce soir...... je sais...... I'm a poor lonesome misunderstood girl :( snifffffffff

Écrit par : Christine3769 | lundi, 09 novembre 2009

On peut savoir ce que tu as mangé (ou bu) la veille ? hihihi...

Écrit par : catherine | mardi, 10 novembre 2009

Des betteraves, ma pauv'Catherine, rien que des betteraves !

Écrit par : tinou | mardi, 10 novembre 2009

Les pauvres................ betteraves snif...
Lol !

Écrit par : Christine3769 | mardi, 10 novembre 2009

moi qui produit et cuit des tonnes de betteraves rouges , je n'ai jamais vu des gens dans un tel etat! ou alors vous en avez trop mangé !
toujours autant de plaisir a vous lire quand je peux.
amities
me boulay

Écrit par : boulay | mercredi, 11 novembre 2009

En fait, les betteraves n'y sont pour rien dans cette affaire. J'ai simplement une imagination débordante ... Je suis un peu comme Achille Talon qui le matin, en se réveillant, ne comprend pas pourquoi il est si fatigué ! Toute l'énergie que je possède part dans les rêves de la nuit...
Au plaisir de vous lire madame Boulay et mes amitiés à Nicolas !

Écrit par : tinou | mercredi, 11 novembre 2009

DITES DONC LES FILLES ...
c'est facile de faire monter la mayonnaise
sur le Blog à Tinou

elle doit être aux anges
ça lui fait de l'audience

je me marre !!! ... jo,

au fait Christine ???
c'est quoi la pilule bleue ??????????????

hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Écrit par : jo | mercredi, 11 novembre 2009

@Jo un truc que j'ai inventé et qui est réservé aux gens qui ont des propos un ptit peu étranges, des fois............... (souvent dans mon cas) ;-)

Écrit par : Christine3769 | jeudi, 12 novembre 2009

@ Jo : oui, effectivement je suis aux anges, ça donne un petit côté animé qui n'est pas pour me déplaire.
@ Christine : d'ailleurs si tout le monde prenait cette pilule, le monde serait probablement plus amusant qu'il ne l'est. Ma devise est : "ne jamais se prendre au sérieux".

Écrit par : tinou | jeudi, 12 novembre 2009

Les commentaires sont fermés.