304. Noël à Göteborg -4-

Dimanche 1er août :

En ce dimanche de compétition je retiendrai une image, un mot et un chiffre:

Une image:

La rencontre avec des compétiteurs français âgés de 96 et 84ans. Que faut-il admirer chez ces personnes? Leur bonne santé, leur envie de se déplacer pour ces compétitions, c'est aussi la conséquence de l'allongement de la durée de vie (pas pour eux bien sur) mais pour nos générations et les suivantes? A méditer...

Un mot: la "chambre d'appel", pour les non initiés, c'est le passage obligé avant une compétition. Les différentes séries doivent se présenter à l'appel de leur courses environ 1/4 d'heure avant le départ. Ce n'est pas une chambre bien sûr, mais un sas avec des chaises numérotées suivant sa ligne d'eau où l'on doit se concentrer sur sa course. On observe nos adversaires...Sur les "start" list, on connait leur temps de référence, on peut estimer sa place à l'arrivée, mais la course peut changer la donne. Cela fait presque 40ans que je pratique du sport en compétition, mais en endurance(cyclisme, triathlon) où le départ n'a pas beaucoup d'importance. Ici, le stress d'un faux départ, la première coulée, le premier virage conditionne le résultat final. Pas le droit à l'erreur pour des épreuves qui durent quelques secondes, quelques minutes.

Un chiffre: 1'14"23/100 à mes premiers 100m aux mondiaux. Dans un bassin de 50m, les temps effectués sont supérieurs de 2 secondes à ceux effectués dans un bassin de 25m (le nombre de virages supplémentaires permet des poussées avec les jambes). Donc je suis dans les temps déja réalisés, avec un mauvais placement de ma main droite à la sortie de l'eau, que je dois corriger. La place n'est pas très significative (45ème sur 70 participants).

Après cette première compétition, vers 13h, l'après midi fut consacré au repos,  à la détente, au milieu des autres "mondiaux". Aujourd'hui, je double la distance (200m) dans une autre piscine (découverte).

Comme il y avait un lit non occupé dans la chambre, un Vénézuélien avec qui nous avons fait connaissance m'a demandé si je ne pouvais pas héberger quelques nuits un de ces amis n'ayant "sans doute" pas trop de moyens financiers.
Il ne parle pas un mot de français, et moi très peu d'espagnol.
Cette année, à chaque voyage, son lot de surprises...

 A bientôt

Noël