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jeudi, 20 janvier 2011

25. De la servitude moderne -1-

niescl.jpg.jpgTrente ans après la trilogie des Qatsi, films documentaires réalisés par Godfrey Reggio sur l’état de la planète et de ses habitants, Jean-François Brient reprend les mêmes thèmes et nous présente un film choc, De la servitude moderne.

 J’ai visionné le film, libre de droits (vous pouvez le télécharger), ce matin même. Le constat est sans appel : nous courons à notre propre perte par la façon dont nous vivons. Le pire est qu’une partie d’entre nous en est parfaitement consciente — tout du moins je l’espère, sinon c’est désespérant —.

Pour ceux qui douteraient encore et qui penseraient naïvement être maîtres de leur destin, je leur conseille de regarder ce documentaire.

Finalement, depuis que le monde existe, il y a toujours eu des dominants et des dominés. Nous passons notre vie à vouloir faire partie de la classe des dominants. Aussi nous plions-nous aux règles établies qui finalement ne font de nous que des dominés. Ainsi va le monde. …

Prendre conscience de cet état de fait c’est déjà un pas de franchi vers …  vers quoi au juste ? Vers plus de liberté ? Et quels remèdes adopter pour enrayer ce capitalisme effréné ?

Je vous laisse regarder la première partie du film. Je mettrai les deux parties suivantes un peu plus tard. Vos commentaires (s’il y en a) seront les bienvenus.

 


La Servitude Moderne 1/3
envoyé par Meydi_Le_GriZzLy. - Rencontrez plus de personnalités du web.

Commentaires

Il est évident que l'être humain court à sa propre perte ! Son besoin perpétuel de domination, d'être le plus fort, le plus intelligent, lui fait, entre autres, créer des choses qui tôt ou tard se retournent contre lui.
Au final, il veut faire croire qu'il est le plus fort, mais il n'est qu'un idiot !
Quand à la maîtrise de son destin, alors là, ça relève de l'utopie ! Comment peut on encore penser ça. On ne contrôle que trop peu de choses dans notre vie, pour en être maître. Tout le système autour de nous, nous impose d'être comme ceci comme cela, mais pas comme on le souhaiterait au fond de nous.

Écrit par : Christine | jeudi, 20 janvier 2011

Tu te doutais bien que j'allais commenter hein ? Jean-François Brient ne reprend pas QUE les mêmes thèmes, les 3/4 des images sont "pompées" sur la trilogie des Qatsi (ben ouais, j'les connais par coeur).

J'ai tout de même hâte de découvrir la suite... Merci Tinou de dénicher des pépites !

Écrit par : catherine | jeudi, 20 janvier 2011

@ Christine : eh oui ...

@ Catherine : oui, c'est tout à fait vrai (peut-on dire plagia ?). Mais c'est indiqué dans le générique. La fin est plutôt surprenante, un rien en décalage avec le début, tu verras.

Écrit par : tinou | jeudi, 20 janvier 2011

Mouais, tout cela me laisse dubitatif. A partir d'une incontestable réalité, en prenant soin d'occulter les points positifs du système, l'auteur de ce documentaire désigne d'un doigt vengeur le seul et unique coupable de cet état des lieux, le capitalisme et la propriété privée. Quid de l'alternative, le communisme? Il passe soigneusement sous silence les ravages, écologiques, entre autres, causés par ce système. Dans la défunte Union Soviétique point de propriété privée, point de consumérisme, point de société marchande. Tout juste la confiscation des richesses du pays au profit d'une nomenklatura toute puissante. On a vu le résultat: une mer qui a disparu et plus de déchets radio-actifs dispersés sur l'ensemble du territoire que de poils à la moustache de ce bon vieux Jo. Sait-on que sous Staline, le pays comptait en moyenne vingt cinq millions de prisonniers (les fameux Zeks) dans les camps en Sibérie, condamnés à des peines très lourdes pour les motifs les plus futiles, parfois sans motif du tout, afin d'atteindre les objectifs fixés par le maitre dans les différents plans quinquénaux de sinistre mémoire? Si ce n'est pas de l'esclavage, alors je ne sais ce que c'est. Le système perdura allégrement sous Kroutchov et Brejnev.
Changer radicalement de système nous dit la voix off? Pol Pot s'y est employé.

Venons-en à présent à la fameuse "junk food". Moi, je veux bien qu'on dise que les esclaves modernes s'empoisonnent avec de la nourriture chimique, mais il faudra qu'on m'explique alors comment il se fait qu'au début du vingtième siècle, alors que la nourriture était plus naturelle que naturelle, l'espérance de vie était de cinquante ans dans les pays occidentaux, quand aujourd'hui elle tangente les quatre-vint ans? Hein? M'est avis que le problème réside plus dans la quantité que la qualité des aliments ingurgités. Et si l'homme était un insatiable goinfre, incapable de dominer ses appétits et ce quelque soit le système en vigueur et la classe sociale incriminée? Au jeu du toujours plus, les pauvres ne valent d'ailleurs pas mieux que les riches. Attends un peu que l'Inde et la Chine aient atteint leur vitesse de croisière et tu verras que le monde tel qu'il existe aujourd'hui fera figure de paradis perdu pour les générations futures.

Écrit par : manutara | jeudi, 20 janvier 2011

@ manutara : ton commentaire est très intéressant.Oui, ce film pointe effectivement le doigt sur tous les aspects négatifs du capitalisme libéral. Il n'aborde pas le thème des ravages écologiques, mais d'autres s'en sont déjà chargés.
Je suis d'accord avec toi pour dire que le communisme, tel qu'il a été appliqué dans l'ex URSS fut un échec. Et cependant il est stupéfiant de constater qu'une partie de plus en plus importante de la population russe en vient à regretter l'époque stalinienne ! D'ailleurs, dans peu de temps la statue de Staline va retrouver sa place dans le métro moscovite.La Russie reste un pays cadenassé où les camps existent toujours en Sibérie, où la population reste essentiellement rurale et extrêmement méfiante.Il faudrait pouvoir voyager librement dans le pays pour se faire une idée plus précise, mais le visa reste encore assez difficile à obtenir.
En ce qui concerne l'alimentation, il est certain que l'on mangeait plus sainement au début du XXe que maintenant. Les gens mourient pourtant plus jeunes, mais cela est dû aux conditions pénibles du travail et aussi au fait que la médecine n'avait pas atteint le niveau qu'elle a aujourd'hui. Je ne pense pas que l'on mange plus qu'avant, mais plutôt que l'on mange moins, mais mal , trop vite et trop souvent (grignotage). Les gamins, pour lesquels on ne prend plus le temps de préparer un bon petit déjeuner, sortent maintenant de leur cartable, à la récréation, toute une panoplie de biscuits hypercaloriques et de boissons survitaminées. Et c'est affolant de voir toute la gamme de ces produits dans les rayons des supermarchés.
Il en est de même d'ailleurs pour toute la bouffe. Tout est prêt, emballé, conditionné pour être ingurgité le plus rapidement possible. Il y a même le couteau et la fourchette. Il ne reste plus qu'à touiller ! Bientôt on pourra même acheter les plats tout chauds.
C'est sûr qu'avec l'ouverture du marché aux pays en voie de développement, les industriels de l'alimentaire doivent se réjouir ! Ils ont encore de beaux jours devant eux. Quoique ... Il n'est pas certain que Mac DO fasse beaucoup d'émules en Inde. Oh, ils vont bien trouver le moyen de faire le hamburger sans viande ( cela existe d'ailleurs peut-être déjà ?).
Oh, et puis après tout, si les gens bouffent de la merde et qu'ils trouvent ça bon,les industriels auraient tort de se gêner, non ?

Écrit par : tinou | vendredi, 21 janvier 2011

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