mercredi, 07 septembre 2011
191. Bilan d'une décennie -39-
Nous consacrons une journée entière à visiter la ville en bus découvert. Dans une petite brochure remise au moment de la réservation, toutes les choses à découvrir sont indiquées pour chaque arrêt. De plus il y a plusieurs circuits possibles. Je dois dire que nous en avons profité au maximum puisque nous avons fini la visite vers 21h.
Et malgré le bruit incessant qui venait de la rue, nous n’avions pas besoin d’être bercées le soir pour nous endormir !
Nous réservons la dernière journée pour le quartier du port : balade à Montjuic, promenade en bateau dans le port et enfin baignade sur la plage pour Julie, pendant que je faisais des photos.
Enfin, pour terminer en beauté ce séjour, nous nous sommes offert un bon dîner dans un restaurant au bord de la mer ! Enfin, quand je dis bon dîner, c’est exagéré. Le restaurant était assez cher et la paëlla assez mauvaise (trop salée).
Il ne nous reste plus qu’à rentrer à l’hôtel pour une nuit écourtée puisque notre car Eurolines part à 3h du matin.
À 2h, nous voici donc à la réception de l’hôtel. Je demande alors qu’on nous appelle un taxi. Les minutes s’écoulent et toujours rien en vue ! On commence à s’inquiéter un peu et je retourne dans l’hôtel pour que le réceptionniste rappelle le taxi. Ah, le voici enfin !
Nous arrivons à la gare routière vers 2h50 et il ne nous reste plus qu’à attendre, attendre, attendre encore et toujours … Oh, ce ne sont pas les cars qui manquent, seulement aucun car Eurolines en vue !
À un moment on voit un petit homme traverser la place avec une pancarte et gesticuler en criant : Parisse ! Parisse ! Il est très drôle à voir, on dirait un pantin et ça nous amuse beaucoup.
Mais le temps, 3h30, 4h et toujours pas de car !
Un jeune couple de Français arrive alors et nous engageons la conversation.
— Vous allez où ?
— À La Rochelle, et vous ?
— À Tours, mais nous commençons à trouver le temps long. Le car était prévu à 3h.
— Si vous voulez, nous pouvons aller nous renseigner, je parle espagnol.
— Volontiers ! Et je le suis jusqu’à une sorte de bureau, tandis que Julie garde les valises.
Tiens, mais c’est notre petit homme de tout à l’heure.
— Que dit-il ?
— Votre car est déjà passé. Il a fait vainement le tour de la gare avec une pancarte pour prévenir les passagers manquants.
— Mince, effectivement nous l’avons bien vu, mais nous n’avons pas réagi car ce n’était pas un car « Eurolines » !
(Depuis j’ai appris qu’Eurolines utilise parfois d’autres cars).
Reste maintenant à apprendre la nouvelle à Julie !
— Nous avons raté le car. On peut toujours essayer d’obtenir des places dans celui qui va à La Rochelle, mais ce n’est pas gagné d’avance !
Effectivement, le car est plein et Julie a beau supplier, dire qu’elle va se coucher devant le car, le chauffeur reste imperturbable.
— Bon, et maintenant, que fait-on ?
— Je crois que le mieux est de retourner à l’hôtel, se reposer un peu et après on verra.
Nous ressortons de la gare routière et cherchons un taxi. À cet instant, nous voyons arriver au loin sur le même trottoir, une bande de jeunes armés de battes de base-ball et qui tapent en gueulant sur les poubelles et les voitures en stationnement. C’est à la vitesse de l’éclair, malgré la lourdeur de nos sacs, que nous nous réfugions de nouveau dans la gare et attendons que la tempête passe.
Une heure plus tard, nous voici de nouveau à l’hôtel. Je consulte alors sur Internet les horaires de train.
Il y a quatre gares à Barcelone et bien sûr, nous nous sommes trompées de gare. Il a donc fallu reprendre un taxi. Le retour fut très fragmenté : d’abord Barcelone-Montpellier, ensuite Montpellier-Bordeaux. Il fallut ensuite prendre le TGV Bordeaux-Poitiers (en 1ère) et enfin Poitiers-St-Pierre-des-Corps que nous atteignons vers 23h.
Ce fut mon dernier voyage avec Julie. On en reparle assez souvent car ce fut d’excellents moments passés ensemble. Quant à la compagnie Eurolines, je dois dire qu’elle fut correcte puisqu’elle accepta de nous rembourser les billets de retour !
Barcelone en photos :
08:15 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : espagne, barcelone
Commentaires
Retour mouvementé et plein d'imprévus !!!
Ca laisse des souvenirs marqués à jamais dans les mémoires de cette façon.
Bises (j'ai tout lu)
Écrit par : Christine | mercredi, 07 septembre 2011
je me souviens surtout du moment ou nous avons failli faire dans notre culotte, quand on n' a vu la tete du type qui tenait l'hotel ! quand il nous a vu revenir ! nous étions au pied de l'ascenseur et il nous a pris un fou rire mémorable ! on pensait a l'ascenseur si il tombait en panne , au gars de l'hotel, quand il allé nous voir revenir !! on arrivait pas a s'arreter de rire !
ce fut un de mes meilleurs moments passés avec toi !
bisous
juju
Écrit par : juju | mercredi, 07 septembre 2011
je me souviens surtout de la tete du type qui tenait l'hotel quand nous sommes revenu ! et de notre fou rire au pied de l'ascenseur ! en pensant que l'ascenseur pouvait tomber en panne et en pensant a la tete du gars quand il allé nous voir revenir !
un fou rire mémorable ! nous n'arrivions plus a nous arreter !
un des meilleurs moments passé avec toi !
bisous juju
Écrit par : juju | mercredi, 07 septembre 2011
désolé j'ai écrit deux fois la meme chose car je pensait que ca n'avait pas marcher !
Écrit par : juju | mercredi, 07 septembre 2011
@ Juju : ne pas oublier non plus le voisin d'en face qui était dans la baignoire avec une nana !Oui, nous avons eu de sacrés fous rires.
Écrit par : tinou | mercredi, 07 septembre 2011
ah oui le coup de la baignoire hihihihi !!! on ne pouvait pas s'empecher de regarder !
bises
Écrit par : juju | jeudi, 08 septembre 2011
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