dimanche, 12 août 2012
166. Galerie de portraits -7-
La sorcière, Manthelan, février 2010
Il y a de quoi faire peur aux petits enfants ! D’ailleurs ça me donne une idée. En face de chez moi, de l’autre côté de la rue, il y a une petite fille qui braille, le terme est trop faible, qui hurle du matin jusqu’au soir. Des cris qui peuvent durer plus d’une heure et qui finissent en hystérie. La mère ne semble pas s’en inquiéter plus que ça. Elle se contente de dire :
— Un, deux, trois !
Effectivement, à trois les cris s’arrêtent aussitôt … Pour reprendre de plus belle dix secondes après. Cet après-midi en particulier ce fut très pénible à tel point que j’ai cru pousser une gueulante.
La femme de Dagana, Bénin, janvier 2009.
Dagana est une petite ville entourée de collines. En haut d’une des collines se trouve la demeure d’un ancien roi et nous voici partis pour une petite grimpette. Des maisons sont construites tout le long du chemin, à même la roche et les habitants ne manquent pas d’agilité pour se faufiler dans ce milieu hostile.
Agilité est bien le terme qui convient et la qualité qui me manque ! Alors que j’escalade péniblement ces roches énormes, je sens bientôt une main qui me saisit : c’est cette femme qui vient à mon secours avec un large sourire. On n’échangera aucune parole, simplement une bise fraternelle au sommet : elle est muette.
La fumeuse de Havane, Santiago, Cuba, juillet 2002.
L’orage tropical venait juste de cesser. Il avait eu le temps de me tremper mais qu’est-ce que ça fait du bien dans cette moiteur ! Au moment de remonter dans le car, je l’aperçois, sur le trottoir d’en face, tirant paisiblement sur son énorme cigare.
Les yeux rieurs, baie d’Halong, Vietnam, janvier 2007.
Alors que je longeais le bord de mer en compagnie du groupe, j’aperçois un groupe de femmes accroupies et occupées à désherber un grand terrain avec leur sarclette. Chez nous, on aurait eu des jardiniers masqués qui auraient pulvérisé un désherbant toxique. Elles acceptent volontiers qu’on les prenne en photo. Celle-ci porte un foulard sur une partie du visage ; ce n’est pas pour se protéger d’une éventuelle pollution, mais pour éviter les effets du soleil.
Ses yeux sont le reflet d’un très large sourire !
Marin sur le Cuauhtemoc, Rouen, juillet 2008.
Encore un marin appuyé au bastingage de ce beau voilier mexicain.
18:18 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
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