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vendredi, 19 octobre 2012

237. Retrouvailles étonnantes

Ce soir je suis donc allée dans les studios de France Bleu Touraine. Après l'interview avec Richard Mazoué, je mapprêtais à partir lorsque soudain, en passant près de la jeune femme à l'accueil qui feuilletait le livre, je l'entends soudain crier :

— Mais ... C'est mon grand-père !

photo44a.jpg

Je m'approche alors pour voir de qui elle parlait. Il s'agit du rémouleur qui, dans les années soixante, travaillait autour des Halles avec sa petite charrette.  

Elle était tout émue en voyant la photo et je peux la comprendre. Comme j'avais apporté avec moi les clichés en format A4, je lui ai offert le cliché.

Ainsi, le rémouleur a retrouvé sa famille ! À qui le tour ?

Je pense que Paul sera aussi très content d'apprendre la nouvelle.

Commentaires

émouvant !

Écrit par : véronique | vendredi, 19 octobre 2012

C'est vrai que ce hasard fût heureux ! Étonnant, émouvant......

Écrit par : Christine | samedi, 20 octobre 2012

Quelle belle coincidence!
Ce très joli livre est un trait d'union entre les générations.

Les photographies reproduisent parfaitement l'atmosphère de l'époque.
Merci de nous avoir fait découvrir ou redécouvrir pour certains ce vieux Tours.

Écrit par : laurence | samedi, 20 octobre 2012

J'espère que d'autres personnes se reconnaîtront ou reconnaîtront un membre de leur famille !

Écrit par : tinou | samedi, 20 octobre 2012

Il venait, une ou deux fois par an, jusqu'à la rue Giraudeau, pour affûter les couteaux et les scies des bouchers, de l'épicier, du charcutier. Je l'ai tout de suite reconnu en découvrant la photo de Paul Martineau. Enfant, j'ai passé de longs moments à le regarder travailler, en discutant avec lui. J'ai retrouvé ces lignes dans des "Proses de la rue G" écrites il y a quelques années :

"Viiiiitrier! Peaux de lapins, peaux! Derniers cris des rues avant de céder la place au bruit ; mais, fatale insouciance, personne n’y prend garde. Pour signaler son installation, le rémouleur, lui, actionne une petite trompe à poire de caoutchouc fixée sur ce qui lui tient lieu à la fois de moyen de transport et d’établi : une manière de charrette munie d’une selle et d’un guidon, de meules, de rouages et de courroies de cuir qu’il met en mouvement en pédalant. Un petit réservoir de cuivre jaune, brillant et bien poli, couronne l’ensemble et délivre au moment voulu un mince filet d’eau qui permet d’achever la tâche sans faire bleuir la lame. L’homme, petit vieux d’un autre temps, porte un béret rond. Il ferme la marche. C’est monsieur Poët-Poët."

Gloire à lui ! et grand merci pour ce très beau livre.

Écrit par : BB | samedi, 20 octobre 2012

Je dis, bien sûr, Martinaud et non Martineau. Honte à moi.

Écrit par : BB | samedi, 20 octobre 2012

@ BB : si le rémouleur a aujourd'hui disparu, on peut toujours voir son étrange machine : elle est exposée au musée Dufresne à Azay-le-Rideau. Bon dimanche !

Écrit par : tinou | dimanche, 21 octobre 2012

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