mardi, 08 octobre 2019
Une semaine en Tchéquie -15-
Mercredi 18 septembre, suite
Pour aller au quartier juif, nous prenons la rue de Paris, puis bifurquons ensuite vers la gauche. Nous y sommes ...
Environ dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale un musée fut ouvert dans la synagogue Pinkas (du nom du rabbin qui occupait les lieux). Ce musée est dédié aux victimes du nazisme dans la région de Bohême-Moravie. Sur les murs sont gravés les noms des victimes (près de 80 000). Il faut quand même savoir que durant la guerre des Six Jours, en 1967, le gouvernement communiste avait fait blanchir les murs !
Au premier étage se tient un petit musée consacré au camp de Terezin. Des dessins d'enfants y sont affichés. Quand j'étais venue en 2003, j'étais aller visiter ce camp situé à environ 70km de Prague. C'était juste après les importantes inondations qui avaient ravagé une partie du camp.
Pour une raison que je n'arrive pas encore à m'expliquer, j'ai zappé involontairement cette partie de la visite ! Les dessins que je vous présente maintenant ont bien été effectués par des enfants captifs à Terezin, mais ils proviennent d'un ouvrage que j'avais acheté en 2003 : Ici je n'ai pas vu de papillon.
Eva Wollsteinerova, 24.01.1931- 23.10.1944
Eva Meitnerova, 1.05.1931-26.10.1944
Vilem Eisner, 4.06.1931-4.10.1944
Irena Karpelesova, 30.12.1930-23.10.1944
Les Allemands avaient réalisé un film de propagande sur le camp de Terezin, montrant une ville où les habitants menaient une vie paisible, presque normale !
Et la Croix Rouge n'y a vu que du feu ... Disons plutôt qu'elle n'a pas tellement cherché à en savoir plus. J'ai trouvé un documentaire en quatre parties intitulé Croix Rouge et IIIe Reich très instructif à ce sujet. Je vous mets les liens en bas de la page, si cela vous intéresse.
Dans la cour intérieure des panneaux présentent d'anciennes photos retraçant les rafles et les transports des victimes vers les camps d'extermination.
À côté de la synagogue se trouve le cimetière. C'est le plus ancien cimetière juif d'Europe ; il fut fondé au début du XVe siècle et ferma en 1787. Il contient environ 12 000 pierres tombales. Le terrain n'est pas plane car au fur et à mesure des sépultures on recouvrait les anciennes dalles pour mettre les nouvelles. C'est ainsi 12 couches successives qui se sont accumulées au fil des siècles. Sur certaines d'entre elles, on peut voir des petits cailloux ; cette coutume vient du fait que lorsque les Juifs visitaient les tombes dans le désert, il était impossible de trouver des fleurs. Ils les remplaçaient donc par des pierres et cette coutume est restée jusqu'à nos jours.
Un chemin dallé serpente à travers le cimetière. Moment de forte émotion ...
Mon diaporama :
À suivre
12:35 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchéquie, prague
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