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vendredi, 22 novembre 2019

Automne au jardin botanique -1-

Mercredi après-midi, j'ai profité d'une belle journée ensoleillée pour aller me balader au jardin botanique. Les arbres ont encore conservé quelques feuilles et c'est sans doute le moment idéal pour faire des photos.

Ça doit faire environ trois ou quatre ans que je n'y étais pas allée et c'est toujours un immense plaisir de se promener dans ce vaste jardin qui a vu le jour au milieu du XIXème siècle grâce à un Tourangeau, Jean Anthyme Margueron, pharmacien à Tours. Cet homme a eu une vie très remplie et je reviendrai dans une prochaine note sur sa biographie.

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Cette carte postale montre l'entrée principale située boulevard Tonnellé. Juste en face se trouvait l'entrée principale de l'hôpital Bretonneau.

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Aujourd'hui l'entrée a été modifiée et celle de l'hôpital a été déplacée un peu plus au sud.

Dans les années cinquante, l'entrée était identique. J'y venais très souvent pour jouer avec des copines qui habitaient comme moi boulevard Tonnellé.

 C'est l'époque où tous les petits Tourangeaux venaient voir Boby le phoque !

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Après on pouvait acheter une glace au marchand qui avait un stand sur le boulevard.

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Photos de Paul Martinaud.

Plus tard, je suis venue y promener Peggy dans son landau.

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Avant moi, ce furent mes parents qui arpentèrent très souvent les allées du jardin. Ce lieu est donc intimement lié à ma vie familiale.

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Il y a quelques années, le jardin s'est agrandi côté nord, derrière la grande serre.

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Quant au grand sequoïa, il n'a malheureusement pas résisté à l'intrusion d'un petit champignon et il a fallu le couper :

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En ce bel après-midi, les jardiniers sont principalement occupés à ramasser les feuilles mortes pour les entasser au pied des arbres. 

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C'est en 1843, au moment de sa retraite, que Jean Anthyme Margueron initie le projet de la création d'un jardin botanique tout proche de l'école préparatoire de médecine et de pharmacie qui avait été ouverte en 1841. Face à cette école coulait le ruau Sainte-Anne, reliant le Cher et la Loire et qui, au fil des ans, s'était ensablé et était devenu un marais insalubre. La première tâche fut donc de combler le marais. Les travaux furent effectués par les aliénés de l'hôpital.

Le jardin se divise en deux parties:

L'école de botanique située au nord, qui, à sa création était réservée aux étudiants et souscripteurs. Une large allée plantée de magnolias et agrémentée d'un bassin conduit à l'orangerie.

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L'arboretum, au sud, s'appelait alors l'école forestière. Il fut conçu comme un jardin d'agrément et les plans furent réalisés par un paysagiste angevin, André Leroy. C'est à partir de 1862 que furent aménagées les petites maisons rustiques accueillant les animaux.

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L'une d'elles aujourd'hui est en bien piteux état ! Espérons qu'elle bénéficiera d'une restauration.

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Dans les années cinquante, la plus grande de ces bâtisses contenait des singes en cage. Une véritable horreur de voir ces pauvres bêtes tombées folles ! Aujourd'hui on peut y voir des oiseaux dans les volières extérieures.

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En 1843 est également rajoutée une orangerie, dessinée par l'architecte Octave Chauveau. Mais la terrible crue de la Loire en 1856 détruit les trois-quarts des plantes et l'incendie de 1869 finit de détruire la totalité des espèces. 

Par la suite l'orangerie sera transformée en serre froide, puis serre chaude. Actuellement on y trouve des plantes tropicales utilitaires en provenance d'Afrique du sud et de sous-bois tropicaux.

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Cette orangerie accueillit aussi un vieux lion dans sa cage.Je ne m'étendrais pas non plus  sur la période où l'on pouvait voir deux ours dans leur fosse ! Sombre spectacle ...

Les arbres ont des couleurs magnifiques, allant du jaune d'or  — pour le ginkgo —au rouge-sang.

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Les canards profitent, eux-aussi, des derniers rayons chauds du soleil :

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En conclusion : une belle balade. J'ai seulement regretté l'absence du marchand de gaufres ! 

Demain, je vous montrerai quelques photos prises lors de la promenade.

Commentaires

J'ai aussi connu Bobby le phoque quand j'étais jeune, car ma soeur avait un studio rue Saint François. Savais tu que Bobby était une femelle ? Je me souviens aussi des ours et du lion, que l'on entendait rugir la nuit :( Les singes, j'ai aussi connu. A l'époque, on ne considérait pas le bien être animal comme on le fait actuellement. C'était un divertissement familial, tout simplement.

Écrit par : Christine | dimanche, 24 novembre 2019

J'ai oublié.... j'ai connu les délicieuses gaufres à l'entrée du jardin, mais un jour, il y a peu, lorsqu'il y avait encore le petit camion, j'ai voulu en manger une et déception :( elle n'avait plus rien de frais, ne correspondait plus du tout à celles de mon enfance et j'ai été fort déçue.

Écrit par : Christine | dimanche, 24 novembre 2019

Ah un jour près tu aurais pu croiser mes parents ! Bises

Écrit par : Julie | dimanche, 24 novembre 2019

Les commentaires sont fermés.