jeudi, 06 septembre 2007
Familles tourangelles : M
Patronyme / Localisation / Dates extrêmes / Nombre de générations / Professions
MAHIET / Chinon / 1695-1868 / 5 / Journalier, perruquier.
MAHOUDEAU / Savigné-sur-Lathan / 1610-1705 / 3
MANCEAU / Richelieu / 1761-1791 / 2
MARNAY / Brizay / 1665-1689 / 3
MASSACRIER ( MASSACRIE, MASSACREE, MASSACRY ) / Originaires de Chalmazel dans la Loire, Chinon / 1642-1895 / 7 / sabotiers.
Cette famille est originaire des monts du Forez. Beaucoup d'hommes de cette région quittaient leur famille en hiver pour aller travailler comme scieurs de long, sabotiers dans des contrées boisées où la main d'œuvre manquait. C'est ainsi que l'on retrouve la trace de cette famille à Chinon dans la première moitié du XVIIIe siècle. Par la suite ils s'installèrent définitivement à Chinon. Si le sujet vous intéresse je vous signale ce livre écrit par Annie ARNOULT.
La dernière représentante de la famille fut Eugénie, née en 1825 et qui épousa à Chinon, le 20 août 1844, Eugène DERGOUGE, un tanneur. Elle décéda le 6 mars 1895 et fut enterrée dans le caveau familial à Ligré.
MASSE ( MASSEE, MASSEY, MASCE, MACE ) / Richelieu / 1718-1867 / 6 / Journalier, cordonnier
MASSE / Richelieu / 1702-1796 / 4 / Journalier
MASSON / Chinon / 1721-1852 / 3
MATRAIS / Cravant, Anché, Sazilly / 1664-1742 / 4
MENOU / Loché-sur-Indrois / 1696... / 2
MERCIER ( MARCIERE) / Braye-sous-Faye / 1695-1722 /
MEUNIER / Richelieu / 1629-1705 / 2
MONDAIN / Chambon, Boussay / 1726-1798 / 3 / Laboureur
MORAIS / Savingy-en-Véron, Beaumont-en-Véron / 1662-1695 / 2
MOREAU / Lerné / 1658-1695 / 2
MOREAU / Coulangé / 1696-1719 / 2
07:41 Publié dans Généalogie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : genealogie, scieurs, chinon
mardi, 10 avril 2007
A l'assaut des remparts de Chinon
Le temps était vraiment trop beau pour ne pas en profiter et hier matin je suis donc partie en balade. Direction Chinon, et plus particulièrement la forteressse médiévale. Il me faut à peine une demi-heure pour m'y rendre depuis que l'autoroute A85 est ouverte. La traversée de la forêt est toujours un moment de pur bonheur. Les arbres commencent juste à verdir et les nuances de vert sont infinies.
J'ai déjà visité le château de Chinon ( enfin ce qu'il en reste) mais je voulais voir où en étaient les travaux de restauration qui ont été commencés en juin dernier. Ces travaux sont subventionnés par le Conseil Général et ils doivent en principe se terminer fin 2008. Il s'agit de consolider les vestiges et de redonner à l'ensemble de cette forteresse médiévale son allure générale tout en respectant les plans.
L'entrée est donc située maintenant à mi-pente , le long des remparts. On accède au château en passant par un souterrain. Dans les fossés du château se trouve un autre souterrain qui permettait de se rendre discrètement à la maison du Roberdeau, demeure de la belle Agnès Sorel, la maîtresse du roi Charles VII.
Cette forteresse est composée de trois parties distinctes séparées par des douves et entourées de remparts pour former un site imprssionnant.
Mon but n'est pas de vous faire un rapport historique des lieux, ce qui prendrait un temps fou et vous ennuierez assez vite je pense, mais plutôt de vous proposer quelques photos prises au gré de ma flânerie.
La forteresse domine la rivière la Vienne qui s'écoule d'est en ouest pour aller se jeter quelques kilomètres plus loin dans la Loire, à Candes-Saint-Martin.
Vue à l'est
vue à l'ouest
Vue au sud sur le quartier Saint Jacques.
Les travaux entrepris interdisent l'entrée des logis seigneuriaux. Seules les tours sont accessibles :
La tour de l'horloge qui renferme un petit musée sur Jeanne d'Arc ( au passage rappelons que c'est à Chinon que Charles VII la rencontra pour la première fois ) .
Puis également la tour des chiens,la tour d'Argenton, la tour du moulin.
Sur les murs on peut s'amuser à déchiffrer les graffitis laissés par les visiteurs au cours des ans.
Si vous avez l'occasion de passer dans la région, je vous conseille de visiter Chinon, car en plus de la forteresse vous pourrez découvrir les vieux quartiers de la ville, au pied des remparts, où l'on peut encore admirer de magnifiques demeures.
Et puis, de là, vous pouvez vous rendre à La Devinière, l'ancienne demeure de Rabelais, ou bien aller visiter le joli petit village de Candes, ou encore vous rendre, plus au sud, à Richelieu, la ville conçue par le Cardinal et vous arrêter en chemin au château du Rivau.
En parlant de Richelieu, rappelons qu'il est en partie responsable du déclin et de l'abandon du château de Chinon. Il en devint le propriétaire en 1634 et laissa le site à l'abandon, lui préférant SA VILLE, que d'ailleurs il ne vit jamais terminée puisqu'il mourut avant la fin des travaux. Mais ceci est une autre histoire...
11:15 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balade, touraine, chinon