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mercredi, 11 mars 2009

82. Un avant-goût des prochaines vacances

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« Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie »… Au départ, j’avais décidé de ne pas fêter mon anniversaire, puis, réflexion faite, j’ai pensé que cela pourrait être sympa de réunir quelques amis autour d’un bon dîner. maisonberbère.jpg

Et c’est ainsi qu’hier soir, sur le coup des vingt heures nous nous sommes retrouvés à La maison berbère située place de la gare. Nous ?

anniv1.jpgPeggy, Thierry, Juju, Olivier et Catherine. Les hommes ont choisi des tajines tandis que les filles se sont laissé tenter par un couscous royal. anniv2.jpg

 

 

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Bon, une bougie c’est suffisant !

On dirait que Peggy a servi le thé à la menthe toute sa vie, quelle dextérité quand même.

Bienvenue dans le club des sexagénaires Tinou ! Boff…

On s’est donné rendez-vous dans dix ans au même endroit, Inch’Allah !

Tiens, ce matin je vais chercher ma carte senior à la gare.

 

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lundi, 06 octobre 2008

Telle mère, telle fille ?

Autrefois quand un garçon se mariait, ses copains lui disaient souvent :

« Si tu veux savoir comment sera ta femme dans vingt ans, regarde sa mère ». Il y avait de quoi faire fuir plus d’un futur marié !

Les filles ont-elles tendance à ressembler physiquement à leur mère en prenant de l’âge ? Je ne le pense pas, tout du moins cela ne me parait plus vrai à notre époque.peggy (2).jpg

Cette semaine c’est l’anniversaire de ma fille Peggy. Hier soir, en me couchant, j’ai resongé à l’année où j’ai eu le même âge qu’elle. Je dois dire que j’ai été longue à m’endormir après car ce fut une année terrible, de ces années qui marquent à jamais une vie…

Tout avait mal débuté cette année-là. Mon mari avait eu une pneumonie en janvier. Il s’en était assez mal remis et maigrissait à vue d’œil. Il travaillait à Tours alors dans une petite entreprise qui vendait du matériel médical et chirurgical. Il faisait tout ou presque dans cette boîte car le patron n’était pas souvent présent, trop occupé par des parties de jambes en l’air ou des beuveries à droite et à gauche. Cela faisait dix ans que cette situation durait, mais cela ne semblait pas déranger mon mari qui se sentait « libre » d’agir ainsi à sa guise. Je suis d’ailleurs à peu près certaine que les infirmières qui venaient acheter leurs seringues au magasin pensaient qu’il était le patron. M’enfin… Il était sous-payé, corvéable à merci,  mais cela ne le dérangeait pas.

Février arriva bientôt et son état de santé se dégrada assez rapidement. Un jour que je revenais de l’école, je l’ai trouvé couché sur le canapé du salon à se tordre de douleur. J’appelais aussitôt notre médecin qui passa le soir, après ses consultations. Après avoir examiné mon mari, il me prit par le bras et m’emmena dans la cuisine.

« Il est foutu !»… Telles furent ses paroles qui me laissèrent foudroyée sur place. J’étais un peu comme Perrette qui regarde le fruit de son labeur s’étendre sur le sol. J’avais soudain l’impression que ma vie s’arrêtait là.

Le lendemain matin, ce fut le départ pour l’hôpital et toute une série d’examens afin de trouver la cause du mal. Cela dura à peu près quinze jours au bout desquels on décela une tumeur sur le pancréas.

Il sortit peu de temps de l’hôpital et le 10 mars, jour de mon anniversaire, il passait sur la table d’opération. La veille, un dimanche, il m’avait offert son cadeau. J’avais l’impression que c’était le dernier. J’avais très peur du lendemain, de l’opération qui s’annonçait très délicate. Pour me rassurer je me disais qu’il était entre de bonnes mains, le chirurgien qui devait l’opérer était le grand ponte de l’hôpital à cette époque.

Le lundi me parut sans fin, je téléphonais plusieurs fois dans le service pour avoir des nouvelles. L’opération dura environ huit heures. Enfin, à la soirée on m’avertit que je pouvais passer le voir. Il était sauvé !

Il ne sortit de l’hôpital qu’un mois plus tard. Il ne pesait plus que 47 kilos ( pour 1m80 ). Il avait un régime très strict à suivre qui devait lui permettre de reprendre du poids tout en évitant toutes les substances dangereuses ( graisses etc). On commandait des pots de matières grasses dans un laboratoire spécialisé.

Il ne lui restait plus qu’à se refaire une santé avant de reprendre le boulot. Oui, mais il fut gentiment mis en licenciement économique !

Et puis juin arriva bientôt  et je trouvai le moyen de me déboîter le genou en classe. Me voilà donc par terre, hurlant de douleur, incapable de me redresser, les élèves affolés. On fit venir les pompiers qui m’emmenèrent aux urgences d’où j’en ressortis avec un plâtre allant de la cheville jusqu’en haut de la cuisse.

Nous étions devenus la famille d’éclopés du quartier. C’est mon père ou Peggy qui se chargeaient des courses. Nous restions enfermés dans notre appartement comme deux âmes en peine.

Le traitement que suivait mon mari s’avéra bientôt insatisfaisant et il dut retourner à l’hôpital. Là, les médecins décidèrent de le mettre sous insuline.

En juillet on m’enleva le plâtre, mais le genou était toujours aussi fragile. Je fus donc opérée en octobre à la clinique des Dames Blanches et de nouveau plâtrée. S’en suivirent de fastidieuses séances chez le kiné pour enfin reprendre le travail en mars de l’année suivante…

Cette année-là marqua donc un virage dans notre vie. Mon mari ne retrouva plus jamais de travail, on fut obligé de se serrer la ceinture. Dans les années qui suivirent, on quitta notre appartement -qui était mis en vente- faute d’argent pour l’acheter et on se retrouva dans une petite maison à la campagne. 

annee85.jpgIl fallut quelques années à mon mari pour remonter à la surface. Ce fut difficile, autant pour lui que pour moi. J’ai même entendu des âmes charitables me souffler discrètement à l’oreille : « Laisse le tomber ». Ces paroles m’ont profondément choquée, surtout venant de quelqu’un qui se disait l’ami de toujours. Enfin quoi, quand on se marie, c’est pour le meilleur et pour le pire, non ? Et si le pire arrive, il faut bien essayer de trouver une solution. On n’abandonne pas les gens au moment même où ils ont le plus besoin de vous ! Si c’était à refaire, je referai exactement la même chose sans aucune arrière- pensée, même si j’ai eu parfois à en souffrir. La vie n’est pas un long fleuve tranquille.

Et puis les choses se sont peu à peu arrangées, comme quoi il faut garder espoir. En 2000, nous avons pu repartir en vacances, cela ne nous était pas arrivé depuis 1987 ! Nous sommes allés en voiture en Espagne et au Portugal. J’avais perdu l’habitude des voyages et j’étais totalement dépaysée. J’avais l’impression de sortir d’un affreux cauchemar. En août 2001, nous avions projeté d’aller dans le midi de la France. Le rêve s’est achevé le 31 juillet à 11 heures dans une chambre d’hôpital.

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça, un besoin sans doute de faire sortir des restes de chagrin cachés dans un coin.douro.jpg

Mais revenons plutôt à cette semaine. Rendez vous est pris pour jeudi au Douro, restaurant portugais situé rue de la Grosse Tour. Si vous aimez la bonne bacalhau, je vous conseille vivement cette adresse !

 

vendredi, 07 mars 2008

Les copains d'abord

257554270.2.jpg1224314254.jpg1973003326.jpg944146386.jpg780711027.jpg334011843.jpg1580711469.jpg86421090.jpg1116132530.jpg2145844482.jpg38376749.jpg1059699869.jpg429376765.jpg620227917.jpg1666684829.jpg
podcast
 

Méli-mélo ! En théorie la musique devrait se trouver au début de la note. Mais je n'arrive pas à la placer. Donc vous pouvez cliquer dessus maintenant et revoir les photos une deuxième fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 06 mars 2008

Je me réveille tout juste

1138934207.jpg1544703763.jpg1863314332.jpg1755103871.jpgIl est presque 21h et je viens juste de me réveiller ! Je sors d'un terrible cauchemar que je ne vais pas vous raconter, je n'en ai plus le courage. Je viens en effet de taper une note qui n'a pas été enregistrée ! Je suis donc obligée de tout recommencer à zéro... ou plutôt à 12h, heure à laquelle j'ai quitté ma maison pour me rendre au restaurant.

Que s'est-il donc passé entre temps ? Oh, plein de choses. Le repas avait bien commencé devant un kir au gingembre. Rassurez-vous, je n'ai bu que de l'eau ensuite. Mais il parait que le Chinon était bon. Bref, le repas fut convivial, nous étions une bonne vingtaine, 25 ou 26, je ne sais plus trop, d'ailleurs je n'ai pas compté.

 

A 15h, j'ai pris congé de tout le monde sans même prendre le temps de boire un café. J'avais en effet un rendez-vous à ne pas manquer !

Pour cela, revenons trois  jours en arrière. Dimanche, le temps étant pluvieux, j'avais décidé de changer quelques meubles de place. J'ai commencé par le piano, puis par la table du salon. Jusque là tout allait pour le mieux. Mais quand j'ai voulu passer un fil électrique sous le pied du canapé que je maintenais soulevé d'une main, j'ai ressenti soudain une violente douleur dans la poitrine. La douleur est persistante depuis dimanche, je dirais même qu'elle s'est légèrement amplifiée. Donc j'ai pris rendez-vous chez ma toubib. 

Je quitte donc Berthenay à 15h et j'arrive à Esvres juste à l'heure. Résultat des courses : j'ai une déchirure musculaire intercostale. Il faut bien compter quinze jours avant que tout revienne en ordre. Il n'y a pas grand chose à faire, peut-être mettre un bandage pour maintenir les côtes , et encore !

Je suis donc rentrée à la maison, j'avais trop mangé et je souffrais un peu. Je me suis donc allongée en arrivant et je me suis endormie !

Il est maintenant plus de 21h, je suis parfaitement réveillée. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? 

A part ça, le menu était parfait. Mais ne me demandez pas ce que j'ai mangé, j'ai oublié les noms !

En amuse-bouche, une émulsion de chou-fleur et parmesan, ensuite l'entrée était composée de joue de bœuf avec des lentilles, tout cela en salade avec une sauce à base d'échalotes, puis un plat de viande ( euh, là, je ne sais plus trop), assiette de fromages variés et dessert.

Mais le plus simple est que vous alliez vous-même consulter les menus que l'on propose au bout du monde.

Bon, je pense que je vais retourner me coucher. A demain ! 

J'ai un autre problème, technique celui-ci. Les photos ne veulent plus s'afficher ailleurs qu'en début de note.

mardi, 17 juillet 2007

Miam miam !

Ah, quel plaisir de découvrir une bonne adresse...

Où donc ?