mercredi, 25 novembre 2015
116. Voyage dans le temps -3-
Le matin au réveil je me précipitai pour admirer la vue : que du bonheur ! Un cadre idyllique, mais ce qui me frappa fut l’extrême moiteur ambiante. C’était nouveau pour moi et il me fallut un certain temps pour m’adapter. Les premiers jours j’eus de terribles maux de tête.
Avec Peggy on mit à profit cette semaine pour partir à la découverte de l’île en voiture, plonger une tête dans une eau à 28°, visiter le magnifique jardin de Balata, flâner dans les rues de Fort-de-France, découvrir les plages de sable noir au nord-ouest.
On s’inscrivit également à une excursion qui nous fit découvrir une bananeraie, une plantation de canne à sucre, des petits coins perdus avec des cascades d’eau fraîche, la visite chez un éleveur de coqs de combat.
Peggy s’initia à la plongée sous-marine tandis que, de mon côté, j’allai me plonger dans les entrailles du porte-hélicoptères la Jeanne d’Arc, en escale à La Martinique.
Le jour de Noël, nous étions parties à l’aventure et au moment du déjeuner, nous nous étions arrêtées dans un restaurant qui ne payait pas de mine au Morne Rouge. La patronne nous servit un plat typique, un ragoût de porc servi avec de l’igname et des pois d’angole.
Le matin du départ, on alla faire les courses sur le marché de Fort-de-France : vanille, cannelle, sans oublier une bouteille de shrubb ( rhum aromatisé avec des écorces d’orange), etc.
Aujourd’hui encore je garde un excellent souvenir de ce voyage lointain. Toutefois, je ne m’y vois pas vivre. La tombée du jour hâtive sur le coup des 18h m’a paru gênante, moi qui apprécie tant les longues soirées d’été jusqu’à pas d’heure. Et puis je suis attachée aux saisons même si on râle après l’hiver. Quel plaisir de voir chaque année le printemps revenir ! C’est à chaque fois comme une nouvelle naissance.
Le trajet du retour me parut moins pénible qu’à l’aller, d’abord parce que je repensais à tout ce que nous avions découvert, et puis, j’ai réussi à dormir. Nous arrivâmes à Paris le 30 décembre au matin. Le soir je retrouvai mes chats et la maison encombrée de cartons.
À suivre
10:12 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 23 novembre 2015
115. Les sobriquets
Je poursuis mes recherches généalogiques et je relève au fur et à mesure les sobriquets donnés aux ancêtres. Ces adjectifs sont très imagés et reflètent un trait de caractère ou un défaut physique chez les personnes.
Voici une liste non exhaustive de ce que j'ai trouvé jusqu'à présent :
Alfred saint alfred, Bouchard le barbu, Guillaume le vieux, Harald dent bleue, Arnoul le saint, Louis le pieux ou le débonnaire, Iaroslav le sage, Vladimir le grand, Foulques le roux, Rainier au long col, Eustache l'œil perçant, Hugues le brun, Robert le magnifique, Richard le bon, Guillaume longue épée, Geoffroy grisegonelle, Henri l'oiseleur, Adalbert l'illustre, Hugues le poltron, Foulques le réchin, Guillaume tête d'étoupe, Ebles Manzer le batard, Boson le vieux, Pépin le bref, Bernard plantevelue, Thibaud le tricheur,Archambaud le fort, Conrad le pacifique, Louis d'outremer, Charles le chauve, Louis le bègue, Ethelred le malavisé, Alain le blanc, Rollon le marcheur, Guillaume le libérateur, Beaudoin bras de fer, Robert le bourguignon, Henri le large, Archambaud jambe pourrie, Hugues le diable, Sigisbert l'ancêtre juif. Ce dernier était le fils de Thierry d'AUTUN, exilarque des Juifs de Narbonne au VIIIe siècle.
On pourrait s'amuser à affubler nos hommes politiques de sobriquets. Je vous laisse deviner qui pourrait être :
Valéry l'accordéoniste, Nicolas talonnette, François le mou, Manuel l'irascible, Charles le grand, Jacques la pomme, Jean-Marie le borgne, etc.
08:40 Publié dans Généalogie | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 novembre 2015
114. Curiosité
Que voyez-vous en premier ?
17:30 Publié dans Les insolites | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 11 novembre 2015
113. Voyage dans le temps -2-
En septembre, j’ai repris le chemin de l’école, mais quelque chose en moi avait été brisé. C’est comme si j’avais perdu une partie de moi-même. Cela doit sans doute faire la même chose à tous ceux qui perdent leur conjoint. Assez vite, j’ai éprouvé le besoin de changer de lieu de vie afin de ne pas avoir à ressasser l’existence d’avant et quand les premiers jours sombres de novembre sont apparus, ma résolution était définitivement prise : j’allais déménager ! Il me fallait trouver une petite maison avec un jardin pour mes deux chats. C’est alors que j’ai découvert une résidence en construction à 5 minutes à pied de mon lieu de travail. Dans cet endroit il y avait des appartements mais aussi des maisons avec un jardinet. Je m’empressai alors d’aller visiter. C’était une maison sans étage avec trois chambres et un petit jardin. Cela me convenait à souhait et je versai aussitôt des arrhes. Les clefs me seraient données au début de janvier.
Je ne vis pas passer les trois derniers mois de l’année 2001, occupée à faire le tri des meubles que je comptais garder. Comme j’avais le plan de la maison, je pouvais ainsi organiser le futur agencement et voir ce que je pouvais conserver et ce que je devais vendre. Et il apparut très vite que je devais me séparer de beaucoup de choses !
Le déménageur m’avait fourni des piles de cartons et chaque soir j’en remplissais trois ou quatre. Peu à peu la maison prit des aspects de camp retranché sous l’œil inquiet des chats qui se rendaient bien compte que quelque chose d’anormal était en train de se jouer.
La vente du mobilier se passa en quatre temps : en premier je fis venir quelques antiquaires pour certains meubles anciens, puis un brocanteur me proposa une somme qui me parut correcte pour l’achat d’un lot varié. Ensuite ce fut le tour d’Emmaüs et enfin, une fois le déménagement terminé, un ferrailleur ramassa tout ce qui restait pour faire le vide complet.
Aux vacances de Noël, Peggy et moi avions prévu de faire un voyage à La Martinique. Elle appréhendait cette fête de Noël où nous nous serions retrouvées seules, comme deux âmes en peine… C’est vrai que cela n’avait rien de réjouissant et je me suis donc chargée de faire les réservations. C’est la première fois que j’allais prendre l’avion !
Le vol pour Fort-de-France était prévu le dimanche matin à 5h, aussi avions nous passé la nuit dans un hôtel près d’Orly et à 3h nous faisions enregistrer les bagages. On apprit peu après que le vol avait du retard. Une attente interminable commença alors … J’avais en tête la chanson de Bécaud, « Le dimanche à Orly », plus le temps passait et plus je m’énervais. Ce n’est que vers 15h que l’avion décolla enfin ! J’étais coincée près du hublot et je commençais déjà à trouver le temps long. Peggy, imperturbable, s’était plongée dans la lecture d’un roman. J’avais bien essayé de faire des mots croisés, mais cela ne suffisait pas à me calmer.
— Dans combien de temps on arrive ?
— Bah attends un peu, on a décollé il y a à peine une heure !
— Je ne vais jamais tenir le coup ! C’est effroyable.
Il a pourtant bien fallu tenir. Je n’ai pas réussi à dormir, par moment je pleurnichais, me jurant que c’était bien la dernière fois que je prenais l’avion (le retour n’étant pas compté).
Plus de dix heures après, l’avion se posa enfin.
— Ah, enfin, on va pouvoir bouger ! Je retrouvai le sourire qui se figea bientôt quand une hôtesse annonça :
— Mesdames et messieurs, nous vous prions de bien vouloir rester à votre place. L’avion fait une escale d’environ deux heures à Saint-Martin !
Nous arrivâmes vers 3 heures du matin à Fort-de-France. La première chose qui me frappa fut la moiteur qui régnait à l’extérieur. Il faut dire que nous étions équipées de nos manteaux et au-dehors la température avoisinait les trente degrés.
Après avoir récupéré une voiture de location, nous prîmes donc le chemin de l’hôtel, situé aux Trois Ilets, à la Pointe du Bout.
Que de bruits étranges dans cette nuit tropicale ! Nous roulions fenêtres ouvertes, j’avais retrouvé le sourire et il me tardait d’arriver.
Nous eûmes droit à un cocktail d’accueil malgré l’heure tardive et l’employé nous indiqua qu’une collation nous attendait dans la chambre.
J’étais impatiente que le jour se lève pour admirer l’endroit !
À suivre
06:27 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 05 novembre 2015
112. Ne cherchons pas à comprendre
Hier après-midi, alors que j'effectuais des recherches sur Internet, j'ai soudainement perdu la connexion internet. Cela arrive parfois, mais revient assez vite. Mais cette fois-ci, rien de tout ça. Hier soir, la box clignotait toujours en rouge et idem ce matin. Je téléphone donc à AOL.
Première surprise : je suis sur le site de SFR. Je me dis alors que j'ai dû louper un épisode dans le rachat des différentes sociétés.Là, j'explique au technicien le pourquoi de mon appel. Après quelques essais infructueux de sa part, il m'indique que la Box ne fonctionne plus et qu'il faut la changer. Il m'indique alors l'adresse de SFR à Tours où -en théorie- je vais pouvoir échanger l'ancienne Box contre une autre toute récente.
Je ne fais ni une ni deux et je descends aussitôt à Tours pour faire le changement. Là, première déception : pas de Box en stock. La plus proche est dans leur magasin situé à Amboise.
— Ah, tant pis, je préfère patienter et attendre la réception par colis postal.
— En attendant, nous pouvons vous prêter une mini-box ( Web trotter). Il vous suffit de la brancher sur votre ordinateur, d'entrer les codes d'accès et vous aurez ainsi la connexion.
Une fois à la maison, je fais comme indiqué, mais rien ... Je réessaie plusieurs fois puis un lien s'affiche pour enregister une connexion en 3 GO. Mais aucun code ne m'est demandé. Autant vous dire que je n'y comprends absolument rien à rien, mais bon, effectivement, j'ai de nouveau accès à Internet.
Le téléphone sonne alors ; c'est le technicien du matin :
— Vous avez une chance inouïe car vous avez obtenu la connexion en 3GO ! C'est très rare de l'obtenir en si peu de temps !
Moi je veux bien le croire... Il rajoute alors :
—Vous pouvez rebrancher votre ancienne box ; en principe ça marche maintenant ! — Laissez moi un peu de temps que je m'y retrouve dans les branchements. Rappelez-moi dans une demi-heure.
Je débranche la mini-box et remets en place l'ancien boîtier. Il reste désespérement sans aucune lumière apparente mais, paradoxalement, j'ai la connexion. C'est à n'y rien comprendre.
Le technicien me rappelle pour savoir si ça fonctionne.
— Oui, mais c'est étrange car rien ne s'allume !
— Normal, je m'en charge tout de suite !
Effectivement deux secondes plus tard les voyants clignotent .
Je me retrouve donc avec mon ancienne box qui fonctionne très bien, une minibox qui ne me sert plus à rien et dans quelques jours je vais recevoir une nouvelle box !
16:12 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (5)