samedi, 23 juillet 2011
150. Bilan d'une décennie -7-
La musique est tout particulièrement dédiée à Peggy !
Que la fête commence !
Nous sommes donc le samedi 22 décembre 2001, il est 17h et nous montons dans le TGV. Arrivées à Montparnasse, nous prenons un taxi qui nous conduit dans un hôtel près d’Orly où nous avons réservé une chambre. Notre avion décolle le lendemain matin et nous devons nous trouver à 5h pour l’enregistrement des bagages.
Dimanche 23 décembre :
Première déconvenue. L’avion est annoncé avec du retard. Une attente très longue, ennuyeuse au possible et qui va s’éterniser. Finalement ce n’est que vers 15h que l’avion décolle !
Nous sommes placées tout à l’avant de l’avion, au-dessus de la cabine des pilotes. Je suis coincée près du hublot. C’est mon premier voyage en avion, je n’ai pas d’appréhension majeure, si ce n’est d’être obligée d’attendre assez longtemps avant de pouvoir fumer. Et ça, pour attendre, j’ai attendu !
Après avoir fait quelques mots croisés pendant environ une heure, je commence à trouver le temps long. J’admire Peggy, impassible, plongée dans la lecture d’un roman. Moi je m’énerve et l’exaspération se transforme bientôt en déprime totale.
Mais qu’est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? C’est bien la première et dernière fois que je prends l’avion !
Je passe successivement de la somnolence à des plaintes :
On en a encore pour longtemps ?
Les gens autour de moi semblent calmes. Mais comment font-ils donc ? On est serré comme des sardines dans une boîte. Comme dit le p’tit Gibus : Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu !
Et les heures s’écoulent, interminables.
Soudain je constate que l’avion perd de l’altitude. Un soupir de soulagement me vient aussitôt :
— Ah, ça y est, on est enfin arrivé ?
— Ah non, rétorque le monsieur assis près de Peggy. On fait escale à Saint-Martin.
L’escale dure une bonne heure et l’avion redécolle.
Finalement, au bout de 14h d’un voyage totalement épuisant, nous voici enfin à Fort de France. Il doit être environ 1h du matin. (Je n’ai pas noté l’heure précise).
À la descente d'avion le Père Noël est là en personne pour nous accueillir !
Bon, maintenant, direction le bureau de location de voiture. Là encore, c’est la queue et il faut bien compter une heure avant de pouvoir s’installer au volant.
La première chose qui me frappe, ce sont tous les bruits de la faune, en particulier les grenouilles.
Nous atteignons l’hôtel. L’endroit est très agréable et notre chambre, donnant sur la piscine, est spacieuse. Un plateau repas nous attend.
Pour l’heure, nous nous couchons. On verra mieux demain !
Lundi 24 décembre :
Après un copieux petit déjeuner près de la piscine, nous attendons la représentante de NF qui nous propose différentes activités à faire durant notre semaine de séjour. Nous en choisissons deux ou trois, puis nous prenons le bateau qui relie la pointe du bout à Fort de France.
Balade dans la ville ; j’en profite pour m’acheter une tenue légère (ma fameuse tenue léopard que je porte toujours !), et des sandales. Nous déjeunons dans un petit restaurant bien sympathique où nous dégustons des spécialités de la cuisine créole. Puis c’est le retour à l’hôtel …
Le soir un dîner de Réveillon est prévu. Certains touristes viennent râler à la réception car cela ne faisait pas partie de leur forfait et ils ne veulent pas payer le supplément.
Peggy et moi sommes très fatiguées et nous n’attendons pas le dessert. Nous allons piocher quelques fruits disposés sur les tables du buffet pour la décoration. Dans le coup, les autres touristes font de même !
Mardi 25 décembre : c’est Noël !
Aujourd’hui, nous avons prévu de faire quelques excursions en voiture. Premier arrêt dans une maison située au nord de Fort de France. Du jardin nous avons une très belle vue et nous pouvons apercevoir l’île de Sainte Lucie au loin. Le jardin est rempli d’oiseaux-mouches ; malheureusement ils sont difficiles à photographier.
Second arrêt au jardin de Balata, un splendide jardin entourant une maison créole. Ce lieu est un véritable enchantement, mais la visite est gâchée par un soudain mal au crâne qui persistera un bon bout de temps.
Nous reprenons la route et, comme il est bientôt midi, nous cherchons un endroit où manger. Les restaurants sont assez rares et finalement nous nous arrêtons au Morne-Rouge. Nous sommes accueillies par une Martiniquaise qui est seule à faire la cuisine et le service. Comme l’attente risque d’être assez longue, elle nous met tout de suite à l’aise :
Faites comme chez vous, les bouteilles sont là, servez-vous !
Au menu, nous avons mangé … à vrai dire je ne me souviens plus du tout ! Mais si mes souvenirs sont bons, c’était le plat traditionnel de Noël.
Le temps est très changeant à cette période de l’année et les averses sont assez fréquentes mais ne durent jamais très longtemps. D’ailleurs ce n’est même pas la peine de se couvrir car on est très vite séché par le soleil qui revient aussitôt après.
Après le repas, nous partons en direction de Saint-Pierre. Nous visitons alors le musée qui relate l’éruption de la Montagne Pelée qui détruisit la ville entière en 1902. Il n’y eut que peu de survivants de cette terrible catastrophe (voir le lien).
Nous rentrons ensuite tranquillement en longeant la côte : Le Carbet, Case Pilote, Schoelcher.
Nous sommes surprises par la rapidité à laquelle la nuit tombe, vers 17, 18h.
Demain, excursion en groupe !
À suivre
19:07 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : martinique, balata
lundi, 31 mars 2008
Vous pensez bien
que je n'allais pas m'arrêter sur ce premier essai. Nous sommes allés à Belle-Île, maintenant je vous emmène beaucoup, mais beaucoup plus loin !
Vous êtes prêts ? Non, non, ne prenez pas de parapluie ni de pull, là où nous allons ce n'est pas nécessaire. Peggy est déjà arrivée, nous n'avons plus qu'à lui emboîter le pas. Suivez le guide, messieurs dames !
Vous pouvez afficher le diaporama en plein écran. Les photos ont été prises avec un appareil argentique, le résultat s'en ressent un peu... Mais avec la musique, on s'y croirait vraiment ! Il ne manque plus que le p'tit punch...
En attendant, je m'amuse comme une petite folle.
18:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : martinique, caraïbes, mer, fort de france, balata