dimanche, 09 juin 2019
Road trip dans le 3-7, chapitre II
Dimanche 2 juin :
Le temps s'annonce très ensoleillé pour cette deuxième journée de découvertes. Nous prenons ma voiture et partons en direction de Chézelles, village situé au sud de l'Ile-Bouchard.
Après avoir franchi Sainte-Maure-de-Touraine (réputé pour ses fromages de chèvre), nous prenons la direction de Richelieu. Après Rilly-sur-Vienne, au détour de la route, nous nous retrouvons soudainement dans une vaste clairière gazonnée au milieu de la forêt.
Sur la gauche de la clairière sont alignés la mairie et plusieurs bâtiments très bien restaurés (d'anciens corps de ferme). Sur la droite se dresse l'église, entourée de quelques bâtisses et enfin, au milieu, sur un promontoire, se trouve un magnifique château.
Le spectacle est tellement beau et inattendu que nous sommes totalement éberluées. Je gare la voiture sur le côté. À ce moment apparaît une dame qui s'avance vers nous :
— Bonjour, je suis Madame de ...(je n'ai pas retenu le nom). Je peux vous renseigner ?
— Oui, bien sûr, nous sommes parties à la découverte des plus petits villages de Touraine et aujourd'hui nous avions décidé de venir à Chézelles. Nous sommes très surprises de découvrir un tel site parmi les champs !
Elle nous explique alors que l'endroit a été racheté en 2002 par la communauté de l'Emmanuel. Ce lieu sert de rassemblement aux familles catholiques ayant besoin de se ressourcer. En regardant les plaques minéralogiques, on s'aperçoit que les gens viennent d'un peu tous les coins de France. Chaque bâtisse porte un nom de saint.
— Vous pouvez entrer dans le parc du château si vous le souhaitez. Vous trouverez une petite chapelle ainsi que la grotte de la Vierge Marie. Je vous demanderai seulement de ne pas prendre les enfants en photo.
Les enfants, parlons-en ! Il y en a beaucoup, des petits qui sont dans des classes,d'autres regroupés en cercle et buvant la bonne parole d'un enseignant, un bon nombre d'adolescents aussi. Des tentes sont installées à leur intention sur la pelouse près du château. On croise aussi un jeune prêtre.
Moi qui suis totalement agnostique et qui n'ai reçu AUCUNE éducation religieuse, j'ai la très curieuse impression d'être dans une autre dimension, dans un monde étranger dont je ne possède pas les codes et c'est très désagréable. Catherine est un peu dans le même cas d'ailleurs.
Nous faisons donc le tour du propriétaire :
Puis nous pénétrons dans l'église :
Programme des "festivités" :
À l'intérieur se trouve une petite porte latérale qui donne sur un minuscule cimetière où sont quelques tombes et une plaque fixée au mur :
Le soir même, j'effectuais quelques recherches généalogiques afin d'en savoir plus :
Charles AYNARD, comte de MONTEYNARD, est né à Bresson dans l'Isère en 1853. Le 17 février 1884, il épouse dans l'église de Chézelles Marie-Thérèse Armandine DUJON , née à Poitiers en 1861. Son père était le baron Henri Louis DUJON qui avait épousé le 10 mai 1859 à Rivière (près de Chinon) Louise Joséphine VEAU de RIVIERE (née à Rivière en 1838).
Il existe encore des descendants à Rivière, voir ICI.
Nous étions tellement ébahies par ce que nous venions de découvrir que nous n'avons pas eu l'idée de poursuivre notre route et c'est bien dommage car Chézelles ne peut pas se réduire à ça, même si nous avons vu l'église et la mairie. Je me souviens alors qu'en 1833 un décret royal avait rattaché le village de Liéze à Chézelles. Il faudra donc que nous revenions.
Pour en savoir davantage :
19:39 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : touraine, chézelles
vendredi, 22 novembre 2024
Road trip dans le 3-7, chapitre II
Samedi 1er juin : nous entamons notre deuxième sortie à la découverte des villages tourangeaux.
Aujourd'hui, nous prenons ma voiture et, comme il fait très beau, nous décapotons afin de profiter du soleil.
Cette fois-ci nous empruntons l'ancienne nationale 10 jusqu'à Sainte-Maure-de-Touraine — le pays des fromages de chèvre —, puis nous bifurquons à droite, à la sortie de la ville, en direction de Richelieu.
Premier arrêt à Chézelles.
Au détour d'un virage, nous tombons dans une vaste clairière gazonnée où sont plusieurs corps de ferme restaurés, à côté de la petite mairie. Sur la gauche, se trouve l'église et, tout au fond, légèrement surélevé,se dresse un magnifique château.
Le spectacle est tellement inattendu que nous somme littéralement clouées sur place.
Enfin, pas trop quand même, puisque je me gare sur la gauche à côté de quelques voitures. Une dame apparaît bientôt et vient à notre rencontre :
— Bonjour, je peux vous renseigner ?
—Oui, effectivement, nous sommes parties à la découverte de petits villages de Touraine et nous sommes surprises de découvrir ce lieu surprenant en pleine campagne.
Alors, après s'être présentée (Madame de ..., je n'ai pas retenu le nom), elle nous explique que nous sommes dans un lieu qui appartient depuis à la communauté de l'Emmanuel. Ce site reçoit en permanence des familles, des groupes d'enfants et d'adolescents pour des moments de prières et de recueillement.
Pour moi qui suis totalement agnostique et qui n'ai reçu AUCUNE éducation religieuse, j'ai l'impression de me retrouver dans un autre monde, avec ses codes bien particuliers. Catherine ressent la même chose que moi. J'ai la curieuse impression de faire tache dans ce décor, ne ne pas être à ma place en fait.
— Vous pouvez pénétrer et photographier à votre guise. Derrière le château se trouve la grotte de la Vierge Marie, puis il y a aussi une petite chapelle. Je vous demanderai seulement de ne pas prendre les enfants en photo.
Les enfants, parlons-en ! Il y en a un peu partout, certains sont en classe, d'autres sont réunis en cercle, écoutant les paroles d'un enseignant (leur apportant la bonne parole je suppose). On croise un jeune prêtre et surtout beaucoup d'adolescents. Des tentes ont été installées sur la pelouse près du château pour loger tout ce petit monde.
Il y a aussi un certain nombre de bâtiments de chaque côté du château, dans la forêt. Chaque bâtiment porte un nom de saint.
Après avoir fait le tour du château, nous pénétrons dans l'église de Chézelles.
Une petite porte latérale donne sur un minuscule cimetière où se trouvent quelques tombes et une grande plaque fixée au mur.
De retour à la maison, le soir, j'ai fait quelques recherches généalogiques :
Charles EYNARD, comte de MONTEYNARD, est natif de Bresson, dans l'Isère. Il s'est marié à Chézelles le 17 février 1884 avec Marie-Thérèse DUJON (née à Poitiers en 1861, fille de Henri Louis DUJON, baron, marié à Rivière ,près de Chinon, le 10 mai 1859 avec Léonie Joséphine VEAU de RIVIERE, née à Rivière en 1838).
De nos jours, un descendant de la famille de MONTEYNARD, habite à Rivière où il ouvert un gîte. Voir ICI.
Nous avons été tellement ébahies par ce que nous avons découvert que nous n'avons même pas eu l'idée de continuer plus loin sur la route. Or, ce n'est pas possible que Chézelles se réduise à cette communauté, même si sur place nous avons trouvé la mairie et l'église. Il doit y avoir un peu plus loin d'autres habitations. Je me suis alors souvenue qu'en 1833, un décret royal a rattaché le village de Liéze à Chézelles.
Notre visite est donc incomplète, il faudra revenir dans le secteur.
Pour en savoir davantage :
05:44 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : touraine, chezelles