dimanche, 27 mars 2011
90. Quatre-vingt-dix
C'est l'âge auquel vient de s'éteindre Jean Royer, vendredi. La ville de Tours lui doit beaucoup. Élu maire en 1958, il restera à ce poste jusqu'en 1995. Grand bâtisseur, homme énergique et volontaire, il sut redonner à la ville endormie un essor considérable.
Je me souviens encore qu'avant son arrivée, il existait encore les baraquements construits après la guerre sur plusieurs places de la ville. Quant aux bords de Loire, n'en parlons même pas ! Des taudis qui s'écroulaient peu à peu.
Ses détracteurs lui reprochèrent d'avoir construit une autoroute passant dans la ville. Il faudrait tout de même se souvenir qu'à l'époque les autoroutes ( en Allemagne notamment) longeaient les faubourgs des grandes villes.
On lui reprocha aussi d'avoir fait construire un stade de foot un peu surdimensionné. Faudrait-il encore se souvenir que l'équipe de foot de l'époque se voyait déjà passer en première division.
La ville perd un homme qui se dévoua toute sa vie pour faire de Tours ce qu'elle est devenue, c'est à dire une ville agréable, animée et où il fait bon vivre. Alors un grand coup de chapeau à vous, Monsieur Royer ! On négligera votre côté un peu rigide qui fit que l'on vous surnomma le "père la pudeur".
Dans quelques décennies on fera le bilan de vos successeurs.
20:18 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jean royer, maire, tours, deces