mercredi, 17 août 2011
176. Bilan d'une décennie -28-
Samedi 28 août 2004 : l’avion décolle de Roissy avec plus de deux heures trente de retard. Il fait escale à Hurghada, station balnéaire sur la mer Rouge, très prisée des amateurs de plongée sous-marine. Puis vers 20h30 (21h30 heure locale) il atterrit à Louxor.
La première impression ressentie à la descente de l’avion, c’est la chaleur suffocante qui nous prend aussitôt à la gorge. Nous voilà maintenant installées dans le minibus qui nous conduit jusqu’à notre bateau, le Nile Emerald.
Comme vous l’avez sans doute compris, nous allons faire une croisière sur le Nil, de Louxor à Assouan. Mes connaissances en civilisation égyptienne sont quasi nulles (quelques bribes de souvenirs datant du lycée) et j’envisage plutôt ce voyage comme un moment de détente. J’ai quand même pris avec moi le guide du routard pour avoir un minimum de renseignements sur les lieux que nous allons visiter durant ce voyage. J’ai heureusement bien fait car nous avons hérité d’un guide plutôt spécial : Mohamed, dit Momo, vingt-six ans, qui était en plein chagrin d’amour. Autant vous dire que ses explications lors des visites ultérieures furent des plus floues, il avait d’autres chats à fouetter !
Mais, pour l’heure, il est environ 23h, et j’emmène Julie faire un tour dans les rues de Louxor pour une première imprégnation du pays. Il y a beaucoup de monde dans les rues, tous les magasins sont ouverts, les enfants jouent dehors … Bref, on se croirait comme en plein jour ! Les jours suivants, je comprendrai vite pourquoi. Nous achetons des bouteilles d’eau, évinçons en douceur les premiers dragueurs et retournons au bateau.
Dimanche 29 août 2004 : le bateau quitte Louxor dans la matinée pour une remontée du Nil en direction d’Assouan. Je suis aussitôt émerveillée par le paysage si verdoyant des rives avec, en arrière plan, le désert.
Au petit déjeuner, nous faisons connaissance des autres membres du groupe ; nous sommes quinze, venant de différents endroits de France, un groupe assez jeune dans l’ensemble et très sympathique !
Nous passons bientôt le barrage d’Esna et le soir nous arrivons à Edfou. Après le dîner, nous quittons le bateau pour une balade dans les rues d’Edfou. Premier arrêt dans une boutique : Julie, qui a eu le malheur de s’attarder devant des bibelots, est aussitôt harcelée par le marchand :
— Madame Danielle, pourquoi elle veut pas acheter ?
— Sans doute parce que tu vends trop cher ! Bon, Julie, tu viens, sinon on y sera encore demain !
On s’attable ensuite à une terrasse pour déguster la boisson locale, le carcadet, qui est une sorte de tisane faite avec des fleurs d’hibiscus et qui se boit chaude ou froide. C’est délicieux !
Lundi 30 août 2004 : le bateau est toujours à quai à Edfou. Dans la matinée nous partons en calèche visiter le temple d’Horus. Alors, ne comptez pas sur moi pour vous donner des renseignements, allez plutôt voir le lien, ICI.
Après cette visite, durant laquelle Julie fut malade (tourista), nous retournons au bateau qui reprend le cours du Nil. En fin d’après-midi nous sommes à Kom Ombo et nous visitons un autre temple, ICI.
Le soir, dîner oriental à bord du bateau et nous repartons en direction d’Assouan que le bateau atteint vers 23h. Je reste sur le pont à regarder les lumières sur les berges, à écouter les sons qui arrivent, un peu étouffés, jusqu’au bateau. Une fois sur place, nous profitons de la relative fraîcheur du soir pour aller nous balader dans les rues très animées d’Assouan. Car il faut dire que dans l’après-midi la chaleur est extrêmement élevée. Avoir choisi cette date pour faire la croisière n’est pas forcément une bonne idée. Si j’avais à refaire ce voyage, j’opterais plutôt pour le début du printemps ou la fin de l’automne… Avis aux amateurs !
À suivre
20:19 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : egypte, louxor, edfou, kom ombo