Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 08 août 2011

165. Bilan d'une décennie -18-


podcast
Nous voici donc en 2003. Quelles surprises me réserve cette année ? Eh bien vous le saurez en lisant la suite !

Ça commence par des petites choses sans grand intérêt, des remarques sur le temps, des sorties au cinéma ou au restaurant.

 Février 2003 :

Durant les vacances d’hiver je vais à Orléans par le train. J’y retrouve Michel qui m’emmène ensuite visiter la cathédrale de Chartres. Puis le 21, nous allons passer deux jours ensemble à Paris. Durant ce bref séjour, nous visitons le musée de la Marine, puis la galerie de l’Évolution au jardin des Plantes.

La fin du mois est très ensoleillée, je note que le 25 Peggy et moi avons déjeuné en terrasse place Plumereau.

 Mars 2003 :

Pour mon anniversaire, en mars, Peggy m’emmène dîner à la Furjotière, place Foire-le-Roi. Nous sommes un peu déçues, trouvant la cuisine moins bonne que la fois précédente.

Je profite de l’arrivée du printemps pour commencer à aménager mon petit jardin. Les jardiniers sont venus semer le gazon et mettre en place les séparations entre les maisons.

Michel vient à la maison le week-end, soit par le train, soit en voiture.

Un jour que je vais le chercher à la gare en voiture, il coince son imper dans la portière. Impossible d’ouvrir la porte ! Il est alors obligé de quitter son imper, j’ouvre la capote et il sort par le toit. Finalement nous réussissons à extirper l’imper, mais à partir de ce jour, il devient impossible d’ouvrir la portière de l’intérieur.

C’est à la même période que je décide alors de vendre la voiture. Il y a deux raisons à cela : la première –la principale en fait- c’est qu’elle atteint bientôt les 100 000km et que je vais devoir engager des frais importants pour l’entretien. La seconde raison, c’est qu’à force de me dire que c’est un tape-cul, Michel a fini par  me convaincre. En fait, elle n’a rien d’un tape-cul, c’est seulement qu’il est un peu à l’étroit à l’intérieur. Est-ce ma faute s’il mesure près de 2m ? Hum ? 

Via Internet, je trouverai un acheteur courant juin. En remplacement, je m’achète une Ford-K d’occasion. Je dois avouer que ma jolie petite voiture me manque bien vite, surtout par beau temps. Fini le temps où les routiers me faisaient des appels de phares et klaxonnaient quand je les doublais ! Je rentre dans l’anonymat. Oh, pas pour bien longtemps, puisqu’en 2007 … Mais nous n’en sommes pas encore là !

 Avril 2003 :

Les vacances de Pâques arrivent et je pars … en Tunisie.

Samedi 12 avril : Peggy vient me chercher, nous déjeunons au buffet de la gare de Tours. Après le repas, elle me conduit jusqu’à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. J’arrive à Paris vers 16h et je me rends directement à l’aéroport d’Orly. L’avion décolle à 19h.

Deux heures trente plus tard, l’avion atterrit à Monastir. J’ai choisi un séjour d’une semaine dans un hôtel situé entre Monastir et Sousse, l’hôtel Saadia. Le cadre est très agréable, la chambre spacieuse. Sur place, l’agence nous propose différentes excursions en options.

 Dimanche 13 avril :

Je vais me balader seule dans la ville de Monastir. C’est là que je découvre pour la première fois le marchandage et je me retrouve bientôt avec une paire de mules affreuses et qui puent le vieux mouton !

Le midi je m’installe à la terrasse d’un troquet  et je me régale avec des côtes de mouton grillées. C’est alors qu’un chat roux, attiré sans doute par l’odeur, s’approche de ma table. Il est dans un bien piteux état, ce pauvre chat –comme d’ailleurs la plupart des chats dans les pays chauds- et il me fait pitié. Aussi je lui tends un os. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il se précipite aussi vite et dans le coup, j’ai la main tout écorchée par des coups de griffes intempestifs. Pas de panique, je nettoie avec de l’eau et je me dis que, si dans les jours qui suivent, j’ai de la fièvre, il faudra que j’aille consulter un toubib. Mais par chance, il n’y eut pas d’infection !

L’après-midi je visite le ribat de Monastir. Ce fut la première construction arabe sur la côte (construit en 796). Du haut de la tour de guet, on a une très belle vue sur la mer.

 

tunisie2 (2).jpg


Lundi 14 avril : je prends un taxi et je vais à Sousse. Je flâne dans la médina le matin. J’ai alors le malheur de m’attarder à regarder quelques beaux tapis. Une paire d’heure plus tard, je ressors du magasin avec un paquet contenant un tapis de 2m/3. Le pire dans l’affaire, c’est qu’en sortant, je ne suis pas convaincue de mon choix! Effectivement, de retour à la maison, quand j’ai déballé le paquet, je n’étais pas spécialement enchantée de mon achat. Il est beau et de bonne qualité, ce tapis, mais je n’arrive toujours pas à m’en convaincre. Et surtout, j’aurais dû songer que Popy allait s’en donner à cœur-joie ! Ce qu’il ne manqua pas de faire avec ses griffes.

Le ribat de Sousse :

 

tunisie3.jpg

Mardi 15 avril : aujourd’hui je me suis inscrite à une excursion pour aller à Kairouan.

Kairouan fut fondée en 666. Ce fut d’abord un simple camp retranché, une étape de repos pour les soldats et leurs montures – Kairouan, Karwan signigie relais en arabe-. C’est la 4e ville sainte de l’Islam après La Mecque, Médine et Jérusalem.

Mosquée de Kairouan :

tunisie1.jpg

Après la visite de la mosquée, nous visitons le mausolée du Barbier.

De retour à l’hôtel vers 13h, je repars aussitôt me balader seule à Monastir. Voici le mausolée d’Habib Bourguiba.

tunisie5.jpg

Il fut édifié en 1963 et il est surmonté d’un dôme doré. Les deux batîments aux dômes verts renferment les sépultures des parents  et de l’épouse de l’ancien président tunisien (mort en 1987).

 

Mercredi 16 avril : à l’hôtel j’ai sympathisé avec une jeune femme, Lynda, d’origine kabylle, qui habite en région parisienne. Toutes les deux, nous allons visiter le musée de Sousse qui renferme une belle collection de mosaïques romaines.

 

À suivre