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jeudi, 18 juin 2009

207. Le verdict -2-

20h15 : la Cour entre dans la salle.

Véronique Courjault est reconnue coupable de trois infanticides avec préméditation pour les deux derniers.

Elle est condamnée à huit ans de prison.

C'était Tinou, en direct de Tours

206. Le verdict -1-

19h59 : les avocats viennent de prendre place dans la salle d'audience.

20h05 : on attend le verdict dans le procès de Véronique Courjault d'ici une trentaine de minutes.

mercredi, 17 juin 2009

204. Et vive l'hysterectomie !

C’est un peu brut de décoffrage comme expression, mais en gros cela résume bien la pensée de Mme Courjault quand elle dit  à propos de cette opération qu’elle a subie en décembre 2003 :

« C’est l’une des périodes les plus heureuses de ma vie.»

Effectivement, elle était désormais certaine de ne plus avoir d’enfants. Cela laisserait-il supposer qu’elle aurait réitéré ses gestes en cas de nouvelles grossesses ?

Je suis le compte-rendu du procès sur le site de la NR.  C’est une affreuse histoire et franchement je ne voudrais pas être à la place des jurés de ce procès.

Le journal Le Monde parle « d’une fille introvertie de viticulteurs taiseux. »

Hier les experts se sont confrontés pour savoir s’il y avait déni ou pas, clivage, si l’accusée était névrosée, psychotique… Chacun y allant de sa théorie. On est en pleine confusion. Le procès va donc être prolongé d’une journée et le verdict doit tomber en principe jeudi soir.

Elle est coupable, oui, puisqu’elle a tué trois nouveau-nés. Reste à savoir si les jurés se montreront cléments.

Il ressort de tout ce déballage médiatique qu’on a affaire à un couple qui, finalement, ne se connaissait pas. Ils vivaient l’un à côté de l’autre sans grand partage de relations. Il aura fallu ce procès pour qu’ils se découvrent.

Personnellement je ne serai pas de ceux qui réclament une condamnation à perpétuité. Après tout, si elle avait avorté, on n’en parlerait même pas.

Elle a déjà passé deux ans en préventive, elle suit une thérapie, elle a deux enfants qui l’attendent , qui l’aiment, qui ont besoin de sa présence et qui vont avoir bien du mal à se construire, un mari qui doit amèrement regretter  sa trop grande précipitation à prévenir la police lors de la découverte des corps des nouveau-nés dans le congélateur. On pourrait peut-être arrêter là le massacre ? Qu’en pensez-vous ?